Après un premier convoi réussi à Gao et Tombouctou : Le Collectif cri de cœur en appelle à plus de

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Le vendredi 13 avril 2012, le  «Collectif Cri de cœur » a dépêché un convoi au Nord pour assister les populations sinistrées.  Vendredi 20 avril dernier, soit une semaine après, les responsables de ce collectif ont rencontré la presse dans un hôtel de la place, pour faire la restitution de leur mission.

Déjà frappées par des années de pénurie alimentaire, les populations du Nord sont ensuite prises en otage par des groupes armés. Pour leur venir en aide, plusieurs groupements et associations ont vu le jour. C’est dans cette dynamique que le Collectif cri de cœur est né le 1er avril 2012.
Très ému, le président de ce collectif, Almahady Cissé, dira qu’il a été agréablement surpris par l’élan de solidarité et de générosité que les uns et les autres ont manifesté. Appuyé par de nombreuses structures et personnes de bonne volonté, ledit collectif a pu obtenir le minimum pour satisfaire des besoins élémentaires. Pour sortir des discours de condamnations des actes de la rébellion, expliquent les responsables de Cri de cœur, le Collectif s’est frayé un corridor humanitaire en envoyant un convoi  contenant les besoins de première nécessité dans les régions de Gao et Tombouctou. Il s’agit du lait, du sucre, des lots de médicaments, des matériels médicaux et des cartons d’Arv.
Selon les membres du convoi et le président du Collectif, ces dons ont permis de rendre opérationnel l’hôpital régional de Gao et de soulager les populations de Tombouctou. «C’est seul le Collectif cri de cœur qui a pu apporter une assistance humanitaire et sanitaire à ses personnes en détresse» se vantaient les membres du Collectif.  S’agissant de leur absence à Kidal, ils expliquent que cette localité n’a pas subi autant de pillage que les deux autres régions.
Après la réussite de cette première caravane et le résultat probant obtenu, le chargé des Relations publiques de Cri de cœur, Tidiane Guindo, sollicitera plus de mobilisation car, explique-t-il, les besoins demeurent urgents.
Pour plus d’assistance et de mobilisation, le Collectif cri de cœur a adopté une autre stratégie. Il s’agit de l’implication des opérateurs téléphoniques à travers des envois de messages. Les fonds générés par cette opération seront hebdomadairement évalués afin de les envoyer à qui de droit. Sur ce, les initiateurs de Cri de cœur en appellent  à plus de générosité.
Oumar KONATE

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