Après son coup de gueule lors du lancement du dialogue inclusif inter-malien à Alger : Mahamadou Djéri Maïga débarqué de son poste de Chef de délégation Mnla-Hcua-Maa. Il est remplacé par Alghabass Ag Intalla, secrétaire général du Hcua

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Lors du lancement du dialogue inclusif inter-maliens, le mercredi 16 juillet 2014, la coalition Mnla-Hcua-Maa a longuement trainé dans les coulisses avant de gagner la salle au moment où les représentants de la communauté internationale, les représentants des autorités algériennes et la délégation malienne au grand complet étaient déjà sur place.

 

Négociations compliquées pour un accord de paix malien à Alger
Mahamadou Djeri Maiga, vice-président du MNLA, s’exprime à Alger, le 16 juillet 2014, dans le cadre des négociations de paix au Mali.
AFP PHOTO/FAROUK BATICHE

Prenant la parole le premier, le président de la Coordination des Mouvements de l’Azawad, Mahamadou Djéri Maïga (vice-président du Mnla), avait expliqué le retard de sa coordination par le fait qu’elle ne souhaitait pas faire une déclaration dans la salle. Pour la simple raison qu’elle n’aurait pas été associée aux préparatifs de cette rencontre. Mahamadou Djéri Maïga avait prononcé un discours véhément qui avait surpris l’assistance dans lequel il avait annoncé le refus de la coalition qu’il dirige de s’asseoir à la même table que les autres groupes invités au dialogue. L’allusion est faite bien entendu au Cpa, au Maa et au Cm-Fpr. La raison ? Pour lui, ils sont proches de Bamako et n’ont pas la légitimité dans la mesure où ils n’ont pas pris les armes contre Bamako. Bref à ses yeux, ils ne peuvent pas être considérés comme des belligérants. Le vice-président du Mnla avait estimé également que les négociations allaient trop vite. Mahamadou Djeri Maïga avait dit qu’ils n’ont pas été associés à l’élaboration de la feuille de route du gouvernement malien qui est sensée être le document de base pour les toutes parties. “Ce qui exige que nous soyons là, [c’est] un premier contact avec le gouvernement du Mali afin de pouvoir [établir] une feuille de route dans laquelle nous allons discuter le quand, le comment, le où des négociations …. Mais nous ne sommes pas prêts, […] et nullement on nous a demandé de fournir une liste de notre délégation de négociations”, avait déclaré Mahamadou Djéri Maïga.

 

Ce coup de gueule de Mahamadou Djéri Maïga avait fait peser planer de lourdes incertitudes sur le processus de paix, ce jour-là à Alger. Pis, il a conduit la coalition Mnla-Hcua-Maa à procéder à un changement qui a été très remarqué le samedi matin à la reprise des débats.

 

En effet, les propos tenus par Mahamadou Djéri Maïga ont été mal appréciés par les membres de sa propre délégation. Selon une source proche de la coalition Mnla-Hcua-Maa, les groupes armés ont jugé que Mahamadou Djéri Maïga a commis un “dérapage”, étant donné que tous les détails liés au déroulement de la rencontre (protocole, identité des présents, temps de prise de parole, disposition des chaises, etc.) ont fait l’objet d’un accord préalable. Alors pourquoi Mahamadou Djéri Maïga a choisi de dire tout le contraire dans sa sortie intempestive, lors de la cérémonie de lancement? Il est seul donc à pouvoir répondre à cette question.

 

En attendant, ses camarades ont préféré le mettre sur la touche, en le démettant de son poste de chef de délégation de la coalition Mnla-Hcua-Maa. Il est remplacé par Alghabass ag Intalla, secrétaire général du Hcua.

Moussa TOURÉ

 

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10 COMMENTAIRES

  1. Mahamadou Djéri MaÏga, le sujet noir des ifoghas.C’est lui avait participé à l’assassinat de son frère Idrissa Omorou Maïga.IL sera humilié ici-bas et dans l’au-delà, incha Allah s’il ne se repentit pas.
    IL fait honte à sa communauté.

  2. je suis vraiment triste ;car je ne sais pas comment ce groupe de touaregs a pu tromper la communauté internationale au point de penser à créer Une république au nord ;sur les terres de nos ancêtres par hégémonie .la communauté internationale ne voit il pas que une guerre civile est entrain de se préparer (majorité 95 POUR CENT CONTRE 5 POUR CENT TOUAREG

    • En tant que peul et songhoy, je suis choque par ce qui se passe.
      Mais sachez que la communaute dite internationale, a savoir la france, sait exactement a qui appartient le nord du mali. Et ils savent tres bien que les touaregs sont des berberes originaires de libye et non du bord du niger!!!

      Notre probleme est que les negres ne protegent pas ce qui leur appartient: culture, langue… Nous sommes les 1ers a courrir derriere les religions des autres (allah, jesuh…), a donner des noms etrangrs a nos enfants… Et dans le meme temps le reste de l’humanite continue a nous mepriser!!!

      Mon conseil a toutes les familles: bella, peul, songhoy, bozo, bamanan, dogon… Que chaque famille envoie un fils dans l’armee se former a la guerre.
      Parce que je vous s’assure que les touaregs ont compris. Et la prochaine attaque qu’ils vont faire dans 10/15 ans, ils ne vont pas s’associer aux barbus. Et cette fois-la, l’international les laissera faire, si les negres ne se bougent pas eux-meme.

  3. El Watan n’a rien compris. Dans la composition de la délégation quatre jours bien avant son départ pour Alger, c’était Alghabass Ag Intallah, vice président du HCUA qui a été nommé chef de mission, assisté de Mahamadou Djéri Maiga du MNLA.

    Mais étant donné que Alghabass Ag Intallah a raté l’ouverture des travaux pour cause le retard dans le voyage, Mahamadou Maiga a donc assumé la direction entre temps. Alghabass Ag Intallah n’est arrivé que dans l’après midi du deuxième jours des travaux.

    Ni Bilal Ag Acheriff; ni Sidi Brahim Ould Sidatt, secrétaire général du MAA n’ont effectué le déplacement d’Alger.

    Mais pour ceux qui ne connaissent pas la technique algérienne, c’est une stratégie de zizanie que voudraient créer les services de renseignement algériens à travers leur média d’El Watan. Histoire de sous entendre un différend ou un malaise à l’égard du vice-président du MNLA qui n’a pas manquer de calmer les ardeurs du ministre algérien des affaires étrangères dès la cérémonie d’ouverture… L’Algérie qui pensait pouvoir ré-bricoler un accord comme si elle assumait la tutelle de Bamako.

    Puffff!!!!!

    L’Algérie n’arrive t-elle pas à admettre que ses multiples méthodes de diversion sont cernées??

  4. Djéri, c’est nescafé.
    Mais un sachet de nescafé ne peut pas teinter en brun une calebasse de lait.
    Leur vérité surgira tôt ou tard

  5. “Bagna no, a chi sawa”, c’est un 9 qui ne sera jamais 10, c’est une petite personne, il n’est pas né pour diriger mais pour servir et être manipuler

  6. Bien fait pour lui, il n’a rien vu d’abord c’est une premier avertissement pour lui.Djeri ne connait pas les touaregs plus que les nordistes. On verra la suite bientôt il sera chassé du mnla et sa terre d’acceil sera Burkina-faso 😆 😆 😆

    • Djeri se retrouvera bientôt à Gaza en Palestine sous la bombe d’Israël. VIVE LA REPUBLIQUE

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