Après les tueries de soldats à Rharous : Le CEMG Mahamane Touré en pompier

5
Dans l'attente d'une confirmation de sa démission par le président IBK : Le Général Mahamane Touré vide son bureau -L'intérim assuré par le Général Didier Dacko
Le chef d’Etat-major général des Armées Mahamane Touré

Des dysfonctionnements entre les Forces armées maliennes (FAMa) sont à la base de mort en nombre des éléments de la garde nationale à Gourma Rharous. Les terroristes ont profité de cette faille. La hiérarchie militaire, à la rencontre des acteurs, a voulu jouer à l’apaisement sur le terrain.

 

Quelques jours après l’attaque terroriste à Gourma Rharous qui a occasionné la mort de 11 gardes, le chef d’état-major général des armées, le général de division Mahamane Touré, s’est rendu sur les lieux. Une visite qui intervient à un moment où de vives tensions persistent entre les différentes forces sur le terrain.

D’aucuns parlent même d’un déplacement précipité pour calmer les ardeurs, car sur le terrain, il existe une grande confusion suite à la mort brutale de ces gardes. Des unités qui n’ont pas eu toute la collaboration qu’elles auraient dû avoir de la part des autres forces sur place.

Il nous est revenu que les causes profondes qui ont facilité les tueries sont d’ordre organisationnel. Les dispositions que les hommes se doivent de prendre en terrain hostile n’ont pas été respectées alors même que des menaces réelles pesaient sur les troupes dans cette zone.

Pis, Gourma  Rharous, qui a particularité d’être un cercle excentré de la 6e région, est presqu’abandonné entre les mains d’un nombre restreint de militaires. Et les patrouilles qui devaient sillonner la localité ne sont plus opérationnelles. Des raisons suffisamment graves qui ont favorisé l’infiltration terroriste. Ici, la complexité de la zone est telle que les unités de la garde nationale se sentent épuisées et maquent d’appui de la part des autres corps.

Pour toutes ces raisons, le CEMG et une équipe de l’état-major général des armes n’avaient d’autre choix que de prôner l’entente entre les différents segments des FAMa. Même si son message a pu passer, il laisse un trou et une crise de confiance au sein des hommes sur le terrain.

Gageons qu’après son passage les esprits s’apaisent.

A. M. C.    

 

Commentaires via Facebook :

5 COMMENTAIRES

  1. L’armée et son commandement actuel laisse perplexe et pathétique. Les vrais militaires sortis des rangs et même les anciens SNJ sont tous les jours spectateurs de choses inimaginables en cours dans les pratiques opérationnelles.
    Des militaires en campagne dans une zone de conflit qui dorment la bouche ouverte dans leur casernement et sans la moindre sentinelle !!! Fouler à terre le B.A.BA des règles. Et évidemment ils l’ont payé cash par l’envoie dans la tombe. Le hic, c’est la réaction de la hiérarchie.

    Un commandement de femmelette, Rire je suis femme mais bien formé SNJ, d’une mollesse indescriptible. L’armée, ce n’est pas ce qu’on voit, et donc même le bureau du chef à Koulouba est vulnérable. 👿

    • mon œil oui, bien formé SNJ, bien formé, bien formé pour la ville oui. ceux qui sont bien formé ne parle pas ainsi, a part les centres de formation que peu tu dire de la vie de militaire en campagne? on dit ils dorment, ils dorment… qui les voient dormir? ils sont conscients de la ou il sont et de ce qu’ils font.

  2. Les forces onusiennes de la Minusma ? Les Maliens auront tort de compter sur elles pour (re) instaurer la souveraineté nationale et pacifier le pays. L’Onu, c’est connu de tous, n’a presque jamais réussi à imposer la paix dans un Etat en conflit, surtout en Afrique. Ainsi, les Maliens ne peuvent et ne doivent compter que sur leurs propres forces afin de débarrasser le septentrion de la horde de barbares…
    Le Mali dispose de compétences humaines en vue de défendre l’intégrité de son territoire et assurer la quiétude de ses populations. Mais, pour ce faire, il faut que les Maliens de tous bords décrètent l’union sacrée. Il faut que les autorités songent à défendre les intérêts du pays.
    Autres mesures à prendre et comportements à observer : il faut dépolitiser l’institution militaire ; il faut surtout rompre avec cette politique d’exclusion instaurée au sein de l’armée depuis le coup d’Etat de la bande à Sanogo ; il faut que tous les militaires en activité soient mis à contribution en vue de défendre le pays ; il faut, ensuite, que les Maliens prennent conscience des dangers qui menacent le pays et qu’ils se mobilisent, tous, pour Sauver la patrie en péril.
    Il faut, enfin un engagement inébranlable. Que des néo-analphabètes, prétentieux, très mal formés, avides, cupides, méprisables, en quête de pitance, apatrides sans dimensions morales en bande, puissent faire distiller çà et là des informations selon lesquelles tel Officier est comme ceci ou cela … Qu’ils comprennent juste que selon un prix Nobel Wole Soyinka: «Un tigre ne proclame pas sa tigritude. Il bondit sur sa proie et la dévore». Rien ne sert à salir son prochain pour garder par devers un poste …
    Le drame du Mali d’aujourd’hui, c’est l’absence de vision à redresser le Mali. Aussi, la médiocrité a pris le dessus sur l’excellence. C’est triste, mais, hélas, c’est ainsi malheureusement. C’est cela qui est inquiétant.
    Cette situation n’est pas au dessus des capacités de nos Famas réconciliées et bien exploitées…

    • “L’Onu, c’est connu de tous, n’a presque jamais réussi à imposer la paix dans un Etat en conflit”

      Presque?????????????????????????????????????????????

      rectificqation:

      L’Onu, c’est connu de tous, n’a JAMAIS réussi à imposer la paix dans un Etat en conflit

  3. Le Général TOURE n’est pas à la hauteur de la tâche. Je crois que beaucoup autour de lui le savent. Depuis sa nomination on ne connaît pas une seule mesure efficace de sa part. Il a une trop grande suffisance de ses bonnes etudes et je crois que ça lui monte dans la tête.

Comments are closed.