L’objectif de ce voyage est d’écouter et convaincre, si c’est encore possible, ceux qui n’acceptent pas de parapher l’accord déjà paraphé à Alger le 1er mars par les autres parties au conflit. En l’état, les groupes rebelles du nord ont refusé le projet d’accord de paix qui
leur a été proposé, tout en réaffirmant leur attachement au processus de paix. Au début du mois, le gouvernement malien et les groupes armés qui le soutiennent avaient validé le texte proposé par la médiation internationale. Les groupes rebelles, eux, avaient demandé du temps pour consulter leur base, qui a alors très clairement signifié son opposition au paraphe lors d’échanges organisés sur le terrain à Kidal. Une déclaration d’une page a donc été diffusée lundi dernier et signée par Bilal Ag Acherif, secrétaire général du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA, membre de la Coordination des mouvements de l’Azawad ou CMA). On peut y lire que la CMA remercie le gouvernement malien pour sa disponibilité dans la recherche d’une solution négociée, mais interpelle la communauté internationale pour reprendre la discussion. Moussa Ag Acharatoumane, chargé de
communication au sein du MNLA, explique à RFI : « Aujourd’hui, le document ne prend pas en compte beaucoup de réalités, beaucoup d’aspirations. Et de ce fait, nous souhaitons que les discussions puissent continuer sur ce document-là, qui peut servir de base de discussion. Mais en l’état actuel des choses, nous ne pensons pas que nous serons en mesure de le parapher tel qu’il est présenté là tout de suite. »
La porte ouverte aux médiateurs
Après plusieurs jours de réunion, marqués par de nombreuses manifestations dans leur fief de Kidal, les groupes rebelles pouvaient de fait difficilement valider le texte sans donner aux populations l’impression d’avoir été dupées, voire trahies. En cause : l’absence, dans le projet d’accord, de statut politique spécifique pour les régions du nord du pays, que les rebelles nomment Azawad.
Mais le voyage de la médiation a été maintenu. Car ce « non », qui n’en est pas encore vraiment un, laisse la porte ouverte à la visite des médiateurs. C’est d’ailleurs sur la base d’une invitation datée du 11 mars et signée Bilal Ag Acherif, que ceux-ci se sont rendus à Kidal hier mardi.
« Nous partons à Kidal sur la base d’une invitation écrite, confirme ainsi Pierre Buyoya, Haut Représentant et chef de la Mission de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel (Misahel), pour les aider à parler à leurs gens. Pour expliquer (…) l’intérêt que l’accord a pour les populations du nord. C’est une mission pour assister les dirigeants de la Coordination dans le travail qu’ils sont en train de faire. » Déjà prévu samedi, le voyage avait finalement été repoussé, le temps d’organiser la sécurité des diplomates. Plusieurs ambassadeurs sont annoncés, dont le patron de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Misnusma), mais aussi des représentants de l’Union européenne ou de la France.
Un message clair à ceux qui refusent de signer
L’esprit est donc d’écouter les demandes et les propositions des leaders qui ont consulté leur base ces derniers jours, mais aussi de tout faire pour convaincre les opposants au texte. En allant à Kidal, la médiation entend montrer à ceux qui en doutent qu’elle sera garante de l’application de l’accord. Elle passera aussi un message clair à ceux qui refusent de signer. « Ils seront considérés comme des obstacles au processus de paix et pourraient faire l’objet de sanctions individuelles », avertit un médiateur. « Ils n’ont pas intérêt à discuter plus longtemps, ajoute un autre membre de la délégation attendue à Kidal, car ils n’obtiendront jamais un meilleur accord. » La médiation l’a plusieurs fois répété ces derniers jours :
le fait de remettre en cause le processus de négociation n’est, à ce stade, plus vraiment possible. D’ailleurs, comme le rappelle Pierre Buyoya, en évoquant les objectifs de la médiation, « nous espérons que cela va les aider dans leur prise de décision [qui] leur appartient entièrement […] Mais notre mission essentielle, c’est de les encourager à prendre la bonne décision, celle de signer l’accord. »
La rédaction
Source : RFI
Des bandits
A ce stade,les Mouvements rebelles de l’Azawad ont prouve sans ambiguite qu’ils sont l’ennemi declare du Mali.Nous devons par consequent prendre toutes les mesures possibles pour les neutraliser et detruire cette vermine dans le corps social.Il n’ y a que deux procedes: convaincre ou eliminer.Aucun Etat ne doit nourrir l’esprit de rebellion en son sein,specialement l’audace d’une rebellion armee.Il faut eliminer tous ceux qui ont pris l’arme contre le Mali.Il ne faut pas leur permettre de briguer les fonctions de representation ;et s’ils le font il faut les empecher d’etre elus.Car s’ils etaient elus,ils ne feraient que continuer leur travail apatrite. En fait, tous ceux qui ont pris l’arme contre l’Etat Malien,doivent perdre leurs droits politiques d’une periode allant de 10 a 20 ans.Il va de soi que ceux qui ont commis des actes criminels,les violations graves contre les droits humains,les meutres des civils,des femmes et enfants,les crimes de guerre,les crimes contre l’humanite,doivent etre sanctionnes a la hauteur de leur crime.Les Touregs et les Arabes doivent avoir comme chefs des Hommes integres,et non des manipulateurs,des opportunistes.Les citoyens loyaux doivent se charger des affaires de l’Etat.Ce sont eux qui doivent mettre en place les reformes relatives a la regionalisation.Ceux qui pensent qu’apres avoir traine l’Etat dans la fange, ils vont avoir l’occasion encore d’entrainer une jeunesse abandonnee ,privee d’education et livree a leur cynisme,dans les mensonges, se trompent.Dans toute chose,il y a du bon.Cette guerre a donne la chance de decouvrir le patriotisme de centaines de milliers d’Arabes et de Touaregs qui bravant la mort ont montre leur patriotisme au Mali et au peuple Malien tout entier Ils sont non seulement des citoyens a part entiere ,ils sont nos vrais heros de cette guerre civile.
Ibk Traitre lache
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