Après l’attentat meurtrier dans la nuit du 6 au 7 mars dernier à Bamako, le dispositif sécuritaire reste apparemment inchangé à travers la capitale sauf les lieux fréquentés par les ressortissants occidentaux. Les même nombre de policiers dans les différents carrefours et les mêmes procédés. Mais cette apparence n’affecte en rien l’engagement des autorités maliennes dans la lutte contre le terrorisme.
Après cet acte ignoble commis par des commandos terroristes, faisant 5 morts et 8 blessés, nombreux sont les Maliens qui pensaient voir, à travers la ville de Bamako, la sécurité renforcée. A la grande déception de la population telle n’est pas le cas, c’est le même dispositif qu’on peut remarquer. Ce qui suscite de l’inquiétude chez certains citoyens. “Face à de telle situation, on ne sait pas d’où vient le danger, donc tout le monde est suspect. Les autorités doivent renforcer plus le dispositif de sécurité”, s’inquiète un passager.
Face à cette inquiétude de la population, les autorités maliennes restent engagées dans leur lutte contre le terrorisme. Du fait qu’il n’y a pas de risque zéro en matière de sécurité, le ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, a assuré sur RFI, que le Mali reste engagé à lutter contre toutes les formes du terrorisme.
Le ministre de l’Economie numérique, de l’Information et de la Communication, porte-parole du gouvernement, Choguel Kokalla Maïga, a lui aussi souligné, après avoir condamné l’attentat au nom du gouvernement, l’engagement des autorités dans cette lutte lors d’une conférence de presse. Il a précisé que la ville ne sera pas envahie des hommes en uniforme comme beaucoup pouvaient s’y attendre. Ce qui, selon lui, risque de semer la psychose au sein de la population.
Depuis les attentats de Bamako et de Gao le même week-end, qui sont considérés comme des agissements contre la paix et la sécurité nationale, les autorités maliennes rappellent une fois de plus l’indispensabilité du rôle de la population dans la lutte contre le terrorisme au Mali. Ce qui semble être compris par la population civile.
“Les forces de sécurité seules ne peuvent pas réussir le combat contre le terrorisme, le rôle de la population civile est très important. Par conséquent nous devons rester vigilants et coopératifs avec les forces de sécurité afin de gagner ce combat sur toute l’étendue du territoire national de Kayes à Kidal”, a plaidé un autre passager.
Youssouf Coulibaly
Ne vous attendez pas à un changement du dispositif sécuritaire malien, ce sont des professionnels qui jouent à l’amateurisme. Pas plutard que le mardi 10 mars je me trouvais à côté d’un parking à la cité administrative quand un pneu d’un véhicule à exploser faisant un grand bruit nuisant, aucun agent de sécurité n’est venu voir ce qui se passe réellement.
Nous avons des agents très distraits occupés soit à faire du thé, soit accro au téléphone.
Même s’ils commencent avec la rigueur par finish ils tombe dans les pièges de la routine.
Mieux que tous ça il suffit de donner un billet corrupteur pour te voir laisser sans être contrôler cela à tous les niveaux au Mali.
On ne peut que se dire qu’Allah nous sauve alors qu’il le fera pas sans nous.
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