Après l’attaque de vendredi : Psychose à Kidal

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Terrorisme
photo à titre illustratif

L’attaque de vendredi a provoqué la psychose à Kidal. Les populations ne se sentent plus en sécurité, selon certains habitants. Ils regrettent qu’après l’attaque “aucun dispositif n’ait été mis en place pour renforcer la sécurité”. A Kidal, les populations réclament “la mise en place rapide d’une commission de défense composée des groupes armés et de l’armée malienne pour mieux sécuriser la ville”.

“Les attentats ont beaucoup touché la population du point de vue perte. Quand le véhicule, qui était bourré d’explosifs, a explosé au niveau du camp. L’impact de l’explosion a provoqué une onde de choc. Il a atteint les maisons jusqu’à trois kilomètres, même au-delà. Les fenêtres des maisons qui étaient fermées se sont brusquement ouvertes. Cela a créé une panique générale et a eu un impact psychologique sur les gens”, a témoigné un habitant de Kidal joint au micro de Studio Tamani qui a déclaré pour la revendication d’Iyad que “tout le monde le savait, mais les gens attendaient seulement la confirmation. Les populations veulent que la Minusma et Barkhane soient plus opérationnelles. Le Gatia est présent à Kidal depuis plus de deux semaines, nous ne voyons rien de nouveau sur le plan sécuritaire”.

 

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2 COMMENTAIRES

  1. Evidemment que tout le monde savait que Iyad ag Ghaly allait le revendiquer. Il perd du terrain, il est de plus en plus isolé et ses hommes sont régulièrement la cible de nos FAMA et des forces internationales. Alors bien sûr qu’il a intérêt à communiquer sur tous les actes terroristes qu’il commet dans la zone.
    Iyad ag Ghaly semble pourtant avoir subi énormément de revers, mais la presse en parle peu pour ne pas les connaître. Regardez par exemple le 19 décembre, après de violents affrontements contre un groupe Ansar Dine au Nord-est de la ville de Kidal, le MNLA a fait 4 morts et 3 prisonniers du côté d’Ansar Dine. Tellement d’autres exemples pourraient être révélés. Et alors, combien de combattants d’Ansaredine sont résolus à se séparer de leur ” vieux ” chef Iyad ag Ghaly, cet éternel rebelle qui, surement atteint par l’usure, a jusqu’ici suivi cette guerre par SMS… Il fait désormais même « bosser » des étrangers pour lui…Même pas peur !

  2. Le jour où les fils de Kidal cesseront de prendre en otage leur ville la sécurité viendra. Les femmes et les enfants qui marchaient contre l’armée malienne peuvent marcher sur les dunes de sables pour aller supplier Iyad et AQMI.

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