Après trente jours d’intenses activités, le conseiller spécial du président de la République chargé de négocier avec les groupes armés du nord Mali a fait le point devant la presse nationale et internationale, le 20 juin au siège de la Minusma, à l’hôtel de l’Amitié. Tiebilé Dramé s’est expliqué sur les circonstances et les perspectives d’un accord préliminaire à la tenue de l’élection présidentielle et aux pourparlers inclusifs de paix au Mali, qui a été signé le 18 juin à Ouagadougou.
Tiebilé Dramé avait à ses côtés le Conseiller spécial et le Conseiller diplomatique du Premier ministre, Moussa Makan Camara et Issa Konfourou, le Conseiller technique du Ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de l’Aménagement du territoire, Baba Haman Maïga, et le Directeur national de l’Intérieur Bassidy Coulibaly.
Pour l’émissaire du président Tiebilé Dramé, il s’agit d’un accord qui est basé sur les principaux éléments d’un consensus international pour la résolution de la crise malienne. Les parties maliennes ont adhéré à ce consensus dont les principaux axes sont l’intégrité du territoire national du Mali, l’unité nationale, la forme républicaine et laïque de l’Etat, l’acceptation du principe de désarmement des groupes armés. Le conférencier a rappelé la résolution 2100 des Nations Unies qui a exigé que les groupes armés du nord du Mali dépose les armes, une résolution votée sous l’emprise du chapitre 7 de la charte de l’Onu, et qui par conséquent a valeur contraignante pour tous.
A cet effet le retour des forces de sécurité et de défense du Mali dans la région de Kidal et le redéploiement de l’administration et des services techniques sont prévus dès la signature de l’accord.
Selon Tiebilé Dramé, ces principaux éléments de consensus international et inter malien qui font l’objet de l’accord de Ouagadougou sont des acquis extrêmement importants, rien qu’à se souvenir de la rébellion, le coup d’Etat, l’effondrement de l’Etat, le repli de l’armée, l’occupation des 2/3 du territoire, de Tinzawatène à Douentza. Sans compter « les groupes armés dont certains avaient déjà proclamé l’indépendance du nord du pays et d’autres caressaient le rêve funeste d’instaurer au nord du Mali une dictature de type moyen-âgeux et obscurantiste, asservissant le peuple malien ».
Aujourd’hui, avec cet accord, «ces groupes acceptent l’intégrité du territoire, la forme laïque et républicaine de l’Etat, l’unité nationale. Ils acceptent de déposer les armes, le retour de l’armée et de l’administration dans la région de Kidal et partout au Mali ». Il s’agit des acquis qui comptent extrêmement, qui vont contribuer à la tenue des élections et contribuer à la restauration de la stabilité au nord du Mali. Et selon le conseiller spécial du président Dioncounda Traoré, nul n’a le droit en particulier à l’intérieur de ce pays de minimiser la portée de ces acquis. Au contraire, « toutes les composantes de nation doivent s’en réjouir d’autant que nul n’a été laissé à l’écart », a expliqué Tiebilé Dramé en mettant l’accent sur la démarche inclusive qu’il a imprimé au processus.
Selon l’émissaire chargé de négocier avec les groupes armés du nord, depuis le début de ses activités, il y a trente jours, les autres groupes armés ont fait partie de l’approche inclusive qu’il a souhaitée et proposée à la médiation. Ainsi, les représentants du Mouvement Arabe de l’Azawad et de la Coordination des Mouvements et forces patriotiques de résistance ont été à Ouagadougou et ont participé aux entretiens, aux discussions, aussi avec la délégation du gouvernement qu’avec le médiateur et les envoyés spéciaux internationaux qui s’étaient rendus dans la capitale Burkinabè pour prendre part aux discussions inter-maliennes.
Le conférencier a précisé que le président de la République, le premier ministre et l’ensemble du gouvernement ont soutenu l’action de la délégation malienne à Ouagadougou du début à la fin. Il a indiqué que dans les jours à venir les forces de sécurité et de défense du Mali feront leur entrée à Kidal. « Je crois que ceux qui minimisent la porté des acquis de cet accord font fausse route et se trompent. Bien entendu, il y a des compatriotes qui auraient préféré qu’on arrive à ce résultat par la guerre. Ils auraient aimés que le même résultat obtenus par le dialogue et par la diplomatie le soit par une action militaire hasardeuse aux conséquences imprévisibles tant au plan interne qu’au plan international. Les pouvoirs publics maliens ont eut raison de faire le choix de l’option de la diplomatie et du dialogue pour atteindre le même résultat, pour donner la chance aux possibilités de réconciliation nationale, de cohésion nationale dont ce pays à besoin. Je crois qu’ils ont eu raisons », a conclu Tiebilé Dramé, conseiller spécial du président de la République.
B. Daou
Reponse à Dramé:
Je ne suis pas d’accord avec Dramé quand Il dit que c’est Sundiata Keita qui a créé notre beau pays: c’est une confusion qui à l’origine de tous les problemes du Mali d’aujordhui et peut être de demain.
Le Mali de Sundiata Keita n’est pas le Mali de 1960. OOn aurait pu l’appeler le Mali de 1960 l’Azawad, songhai ou Macina etc…
Le Mali de 1960 est pays qui regroupe des commuautes et des espaces complement differents du Mali de Sundiata Keita.
Le Mali de 1960 a été crée dans la precipitation sans consulter les peuples.
Je suis du nord du mali et je n’ai aucun lien avec Soundiata keita.
Alors Dramé arrete de faire reference à des legendes à la con.
Le nouveau mali qu’on veut construire est un pays qui ne fait aucune reference à des mytholgies bidon.
Le nouveau mali devrait être basé sur une constitution qu’on va defenir ensemble et qui repond aux espirations de peuples qui la constitue et non à l’aspiration d’un seul peuple.
Arrêtez de croire à vos griots qui vous font croire n’importe quoi.
Reponse à Kassin:
Arrête de t’embrouiller seul dans la langue de moliere . Raisonne pour que le pays avance. On ne peut pas empecher à un groupe de se rebeller contre un gouvernement. Il y a des rebellions partout dans le monde. Une rebellion se justifie si l’etat faille a à sa mission (developpement, education, respect des autres peuples). Et c’est le cas au Mali.
Attention: evitons de faire de amalgames entre noir et blanc. Je suis du nord du mali. je me sens azawadien dans la culture. Mais je me sens aussi malien : c’est notre nation. Je suis prêt à prendre les armes pour me battre pour la justice et la liberté. Je ne ferrai jamais la guerre contre mes compatriotes du sud mais contre l’etat s i besoin.
un gouvernement central n’est pas adapté à notre pays :il genere des dictatures, des guerres ethniques, la pauvreté etc..
Un micrcosme de politiciens vereux qui font la pluie et le soleil à Bamako en se remplissant les poches ,
se foutant pas mal de ce qui se passe dans le reste du pays,et à coté de l’aeroport de Senou pour vite aller se faire soigner
en France s’ils ont des hemorroides
Le pays est immence ,et Bamako n’est pas cental ,mais à une extrémité d’un pays ou les moyens de communications sont maigres ,
routes ,telephone qui marche quand il veut .Les jeunes du Nord s’ils veulent faire des etudes doivent venir jusqu’à Bamako à plus
de 1000 kms de chez eux etc…..etc ….!! Alors oui ,une decentralisation permettrait aux regions du Nord de se prendre en main,et si
çà ne marche pas elle ne pourront s’en prendre qu’à elles memes et pas à Bamako . Soit disant des milliards et des milliards qui
ont été donnés au Nord , mais qui les a vu ?? n’ont ils pas été détournés en route ???
Si on met en place un systeme federal : c’est aussi le donner le pouvoir aux peuples comme aux etats unis, en espagne en allemangne etc ….
ça evite d’avoir des dictatures de 20 ans avec des generaux ou des capitaines
Nous serons les premiers à en profiter :
A bamako c’est un capitaine qui dirige le pays : c’est ça que vous voulez?
Tabasser un president quand on veut : c’est ça que vous voulez?
Je vous invite tous à reflechir pour trouver des solutions .
Monsieur Kassin de diffuser la haine contre les touaregs.
Mon cher frère Azawadienmalien a te lire ont devient rebelles
mon frère chaque régions doivent prendre les armes
Et surtout les rejette du Maliba lèse a leur propres sort
Je te site lambe-Lake dit Kôda ,Bagounou,kingui,guidimé,Jahounou,
Le Nord est le paradis de ses région arrondissements,
dans les villages de ses zone cité on ne peut compte 20 jeune garçons de plus de 20ans ,vous voudriez savoirs doux sont ils a l’imigration
Forcé
Je jure en voici des partie du Mali qui devrait prendre des armes non pas vous
ont ne peut comparaître ça a aucune région du Nord
Mes votre courage a payé en voici que le gouvernement lâche signe un Accor avec vos assassin violeur
Nous perdront actes
Tieblè Dramé a eu l’honneur de signe la parttion du mali!
Chose faite l armée sera accompagner de l’ONU du MUSMA et l armée française stationnée a l l’aéroport veille application stricte des ladites accord donc c est parti pour des années comme le sahara occidental ni paix ni guerre.
En résumé, quand un pays après l’indépendance a fait la corruption comme sa devise,les mensonges sa constitution, s’octroyé des fables et mythologies de soumdjata keita DÂ Monzon et autres, raconter par des faux griots pour endormir tout un peuple voici les conséquences.
Accord de Ouaga pourquoi je suis contre
L’Afrique est un continent fascinant, mais pourtant ce n’est pas en changeant de capitale africaine qu’on calmera les ardeurs d’un conflit au relent raciste et esclavagiste.
Alger ou Ouaga les mêmes causes produisent les mêmes effets, on ne tend pas la main à une fauve affamée d’un jardin zoologique sans risquer de se faire arracher le bras.
A Alger il était question “d’allégement du dispositif militaire” du Mali au nord de son territoire et de créer des “unités spéciales” composées ou commandées par les ressortissants du nord pour arriver à la paix.
L’alibi c’était que l’armée avait “traumatisé” les populations nordistes et qu’il valait moins d’armée pour aller vers une “paix durable”.
Le 20 janvier 2012, alors que ce dispositif de la paix version “Alger 2006”, montrait toutes ses limites car la guerre avait éclaté au nord deux jours plus tôt, malgré le balai incessant des combattants nordistes reçus à Koulaba avec tous les honneurs, ATT, l’artisan de cette théorie de mal négociation, croyait encore dur comme fer à ses choix sur le nord du Mali et sa gestion de l’armée malienne.
Il disait je cite: “l’armée de nos besoins plutôt que l’armée de nos habitudes”.
Car selon lui on n’avait pas besoin d’avoir des garnisons mieux équipés partout au nord.
La conséquence fut l’implantation successive de l’Aqmi et autres trafiquants, et l’émergence des conditions favorables aux aventuriers du type Mnla dans tout le nord du Mali.
ATT et ses généraux ont été très mauvais en stratégie militaire mais ils ont été surtout de piètres négociateurs pour la sécurité du Mali.
Pourtant ils sont deux fois mieux lotis que Tiebilé Dramé et sa bande d’apprentis négociateurs au pied de leur patriarche Blaise Compaoré.
Pourquoi?
1. D’abord ATT et ses généraux n’ont jamais été amenés à négocier “l’intangibilité des frontières” du Mali.
2. L’initiative des négociations venait toujours du Mali, qui n’a jamais voulu recevoir les indépendantistes du Mnla.
En voulant donner sa main en 2006, à Ag Bahanga, Iyad Ag Ghali et à leurs lieutenants de l’Aliance, ATT a ouvert la boîte de Pandore qui a permis à l’éclosion du Mnla et à la guerre de 2012.
La paix mal recherchée en 2006 a conduit à l’effondrement total de l’état 6 ans plus tard.
Le “cantonnement” ou l’aimable négligence des groupes armés venus de Libye en ébullition Sarko-Cameron, s’est révélé être une fatale erreur quand les photos des massacres d’Aguelhoc, et des hélicoptères calcinés de l’armée malienne, ont inondé Facebook.
“An tiè Ti Sira kèlè niè, Marifa de Ti ou Bolo”!
Qui ne se souvient pas de ses femmes de Kati en couleur à Koulouba?
“Nos maris n’ont pas peur de la guerre, mais ils n’ont pas de munition”.
C’est cette colère qui conduira à la mutinerie du 21 mars 2012 puis du coup d’état le lendemain.
10 jours plus tard toutes les grandes villes du nord étaient prises par les bandits armés pour la première fois de l’histoire du Mali.
La suite est connue!
Ce qui a changé c’est l’intervention militaire (inédite au Mali) française et africaine pour chasser les barbus.
Mais le Mnla qui n’a jamais réussi sous ATT de s’approcher de Kidal, plante désormais son drapeau fantaisiste dans cette ville malienne sous le regard amusé des forces de l’opération “Serval”.
Du moment où chacun de nous sait désormais que la théorie de “Marifa de Ti ou Bolo” ne tient pas la route, il fallait conquérir Kidal par la force pour au moins arriver aux positions militaires de l’armée malienne avant coup d’état du 22 mars 2012 et faire les élections en rassurant nos partenaires français et internationaux que les dialogues politiques seraient conduits par le président élu et avec tous les fils du Mali.
Mais non à Ouaga on a préféré perpétuer dans le mensonge pour nous faire croire qu’une armée de plus de 5000 hommes est incapables de prendre une ville à 500 combattants armés.
Peut être que ce sont 500 Rambos qui ont déjà fait la campagne du Vietnam et d’Irak, et non ceux qui ont été chassés par 4 fois par le Mujao (composés lui aussi de bergers en sandales) à Gao, Ansongo, Menaka et El Khalil.
A la guerre psychologique et médiatique, s’est ajoutée une intense campagne diplomatique et politique de Paris à Ouaga qui, comme un raz-de-marée a balayé toutes les convictions de nos autorités transitoires et militaires (qui rappelons-le, ne sont pas du tout préparés à diriger un pays en crise) sur la gestion du dossier touareg.
La France et le Burkina Faso ont leurs objectifs de politique extérieure et africaines qu’ils mènent selon leur rythme, nous devrions avoir au Mali les nôtres.
En s’alignant sans trop de conviction à la recette diplomatique de Ouaga, Dioncounda et son Tiebilé ont ouvert la deuxième boîte de Pandore dont la déflagration ne va pas tarder à secouer le Mali tout entier pas seulement le nord comme ce fut le cas avec l’ouverture de la première boîte de Pandore avec ATT en 2006.
Car l’accord préliminaire de Ouaga est ni plus ni moins qu’une prime de l’impunité qui commence par la mise en liberté des criminels de tout acabit comme ci les acteurs qui ont contribué à l’effondrement de tout un État, étaient doux comme Agneau.
Pire l’accord de Ouaga n’est pas mieux que celui d’Alger car il permet de “cantonner” des groupes armés criminels au lieu de les désarmer tout de suite avant qu’ils ne cachent tout leur arsenal militaire dans la perspective de nouvelles rébellions.
Car ils sont gentils à Ouaga mais nulle part dans leur accord ils ne parlent de mettre fin au recours à la rébellion armée comme forme de revendication politique au Mali.
Donc Cantonnement de Ouaga 2013 n’est pas mieux que allégements du dispositif de l’armée d’Alger 2006.
Surtout quand des portes de sortie sont données aux rebelles en exigeant un développement économique “équitable” entre toutes les régions du Mali.
Je suis curieux de savoir comment les autorités maliennes vont s’y prendre à court et moyen terme pour développer Kidal au même rythme que Sikasso et Ségou.
La grande erreur de Ouaga est donc le fait de privilégier un groupe ethnique, les touareg, et le hisser au même pied d’égalité que l’état malien au détriment des dogons, des belah, des sonraïs, des peuls et des arabes, alors qu’ils ont souffert de la même façon du même conflit armé.
Donc de la prime à l’impunité, Ouaga 2013 rajoute une couche supplémentaire, c’est à dire l’indemnité conventionnelle ou contractuelle au racisme.
Mes chers amis c’est là où la deuxième boîte de Pandore de Dioncounda à l’écharpe blanche et de son Tièbilé Dramé, risque d’affecter tout le pays si les messieurs sans parole, sans dignité et sans honneur du Mnla décident unilatéralement de ne pas honorer ce qu’ils sont signé à Ouaga le 18 juin 2013.
D’ici là mes chers amis, je prie le Bon Dieu pour que ce soit moi qui me trompe lourdement au sujet de cet Accord de Ouaga 2013.
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