Appui à la réconciliation : vers la mise en route des chefs d’équipes régionales

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Une vu presidium. Au centre, le Segal du ministre de la réconciliation nationale, Attaher Ag Iknana

Les chefs d’équipes de mission pour Bamako et les régions du Nord ont été reçus par le secrétaire général du ministre de la Réconciliation nationale au Mali, Attaher Ag Iknane qui leur a les a renvoyés à leurs missions.

La Mission d’appui à la réconciliation est une initiative du ministère de la Réconciliation nationale. Elle a pour vocation de contribuer au retour de la paix, de la stabilité et de la cohésion sociale. Elle est aussi chargée de : informer et sensibiliser les populations sur le processus de paix ; identifier les mécanismes de médiation et de gestion des conflits locaux ; identifier, au niveau local, les forces sociales capables d’influer sur le règlement diligent des conflits et promouvoir les initiatives locales de soutien à la réconciliation.

Pour mener efficacement cette mission dans les régions concernées, notamment dans le district de Bamako et les régions de Gao, Ménaka, Taoudéni, Mopti et Tombouctou, des équipes ont été formées. Ces équipes seront dirigées par Bamoussa Touré pour Bamako et Omorou Almahadi Alpha, Aboubacrine Ahmoudou Touré et les sieurs Allal Ould Khouli, Abdou Kane Diallo et Abderrahmane Hamane pour respectivement Gao, Ménaka, Taoudéni, Mopti et Tombouctou.

Après être officiellement investis dans leurs missions, ces chefs d’équipe ont été mis en route le mardi 25 juillet 2017 par le département de tutelle. Selon le secrétaire général du ministère, Attaher Ag Iknane, la création d’équipes régionales d’appui à la réconciliation sur tout le territoire est une nécessité pour conduire les actions opérationnelles les plus pertinentes en matière de réconciliation, gérer les conflits existant et prévenir ceux naissants.

Du côté des chefs d’équipes, rien ne les ébranlera dans l’accomplissement de cette mission. Ceux-ci ont fait savoir que leur premier objectif, c’est de rentrer dans ces villes et de commencer la sensibilisation et la mobilisation. Car les gens en ont vraiment besoin.

“Je me rendrai là-bas (Tombouctou) dans quelques jours. Je vais commencer le travail et je pense que ça va marcher. Je suis optimiste. Les gens ont besoin d’être réconciliés et je ferais ce que je pourrai”, a assuré le chef d’équipe de Tombouctou, Abderrahmane Hamane.

Les chefs d’équipe des missions d’appui à la réconciliation disent être prêts à mettre les bouchées doubles, car la tâche est ardue.

A. M. C.

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