Cet atelier de haut niveau, qui s’est déroulé le vendredi 8 mai 2015 à l’Hôtel El Farouk de Bamako, était soutenu par la MINUSMA, le Ministère de la Réconciliation Nationale et celui en charge de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille. L’objectif de cette rencontre était permettre aux femmes leaders de se familiariser avec les termes de l’Accord de paix, pour que leurs préoccupations puissent être entendues lors de la phase de mise en œuvre.
Dans son intervention, le Directeur adjoint des Affaires politiques de la MINUSMA, Monsieur Francis Nazario a tenu à préciser le rôle du collège de médiateurs durant le processus et a invité les femmes à s’impliquer davantage dans la nouvelle phase qui va s’ouvrir après la signature de l’Accord par toutes les parties.
Il a également réaffirmé la disponibilité de la MINUSMA à accompagner les autorités et la société civile malienne, et dans ce cas plus spécifique les femmes, dans leur quête de stabilité et de paix pour le Mali. « La signature de l’accord de paix fera appel à tous les segments de la société malienne. Parmi ces segments figure en bonne place la société civile qui assure des fonctions de sentinelle et d’interpellation de la classe politique, voire même de rappel à l’ordre des dirigeants du pays. » a-t-il souligné.
Dans son mot introductif, la Présidente de la Plate-forme des Femmes leaders, Mme Doumbia Mama Koité, a indiqué qu’après la tenue de l’atelier, les femmes venues de toutes les régions du Mali sillonneront le pays pour restituer à leurs sœurs de tout le Mali, les conclusions issues des travaux ainsi que le contenu de l’Accord de paix. Cela favorisera l’adhésion et la participation effective de toutes les couches de la population dans sa mise en œuvre, a-t-elle précisé. « A mes sœurs venues des régions du Mali et celles du districts de Bamako, je vous exhorte à mieux vous approprier cet instrument qui n’est pas celui que nous souhaitions mais qui constitue un bon moyen d’arriver à un dialogue interne inclusif pour construire un monde de paix pour le Mali. » a-t-elle poursuivi.
Durant les travaux, nombreuses sont les femmes qui ont déploré la faible implication des organisations féminines et la marginalisation de leurs contributions dans le processus de négociation d’Alger. En revanche, elles se sont dites prêtes à se battre en tant que premières victimes du conflit pour le retour de la paix et de la cohésion sociale sur toute l’étendue du territoire.
La Minusma est là pour… minusmatter les bandits… 😉
Si je les surprends à tourner au près de nos belles femmes… ça va barder, croyez-moi !
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