L’antenne régionale de Bamako de la Commission Vérité, justice et réconciliation (CVJR), a été ouverte le 1er décembre 2016. En plus, du président de la Cvjr, Ousmane Oumarou Sidibé, on notait la présence du haut représentant du président de la République, Mahamadou Diagouraga, du représentant des droits du haut commissaire des droits de l’homme au Mali, Guillaume NGéfa, le directeur du GIZ au Mali, Jürgen, le porte parole des organisations des victimes, Modi Samba Touré, la représentante des organisations des défenses de droits de l’hommes, Mme Samaké Oumou Niaré, etc.
L’antenne de Bamako, dit le président de la Cvjr, donne le ton de l’ouverture des antennes de Ségou, Mopti, Gao, Kidal dans les jours à venir. «Cela a été possible grâce à l’accompagnement des partenaires comme la Giz, la Minusma, la coopération suisse, le projet Jupprec, Onufemmes et abroli, etc.», souligne Oumarou Sidibé. L’ouverture de nos antennes régionales, ajoute-t-il, constitue un moment clé dans le démarrage effectif des enquêtes sur les graves violations des droits de l’homme. «Nous nous y sommes préparés, techniquement, moralement et psychologiquement», indique le président de la Cvjr.
Avant d’ajouter, «nous avons pleinement des enjeux et des défis que nous devons relever, notamment l’insécurité persistante dans le nord et le centre du pays. Ces antennes permettront aux victimes d’exprimer leurs souffrances et la Cvjr de formuler des recommandations pour la réparation (symbolique ou matérielle) des préjudices qui leur ont été causées, et le cas échéant de proposer un accompagnement médical et psychologique». Les partenaires, la coordination nationale des associations des victimes, les organisations des défenses de droits de l’homme, ont renouvelé leur soutien et accompagnement à l’endroit de la Cvjr pour le bon fonctionnement des ces antennes pour que les vérités soient dites et que les réparations soient faites dans un Mali solidaire.
H. B. Fofana
