Le manque d’eau et d’électricité, l’augmentation du prix de la carte d’identité nationale ramené à 8000 voire 10 000 Fcfa ; le départ du médecin-chef de l’Hôpital d’Ansongo pour mauvaise gestion, sont autant de revendications qui tiennent à cœur le Mouvement «Nous pas bouger» de cette localité. Sans oublier qu’il demande à ce que la jeunesse d’Ansongo soit privilégiée dans le recrutement des Ong et services. C’est pourquoi, le jeudi dernier, ce Mouvement a battu le pavé pour manifester son mécontentement.
Selon les organisateurs, cette marche de protestation a drainé du monde venu de tous les coins du cercle d’Ansongo. De la place de l’Indépendance à la Sous-préfecture, les marcheurs n’ont pas caché leur mécontentement face à tous ces problèmes. En l’absence du Sous-préfet d’Ansongo, c’est son adjoint qui les a reçus. Et au nom des marcheurs, Abdoul Baki Diallo a remis leur plate-forme de revendications à l’adjoint au Sous-préfet. Ce dernier a salué le Mouvement pour son combat qui, selon lui, est celui des autorités d’Ansongo. En effet, sans électricité et sans eau, l’administration ne pourra pas fonctionner correctement.
En ce qui concerne les autres revendications du Mouvement, l’adjoint au Sous-préfet a rassuré les marcheurs qu’ils seront transmises aux plus hautes autorités, dans un bref délai. «Mais, d’ici là, si rien n’est fait avant les élections législatives du 24 novembre, le Mouvement entend boycotter les joutes électorales dans le cercle d’Ansongo», a indiqué un autre organisateur de la marche.
Seyni TOURE
C’est bien par çà qu’on réalise la décentralisation. Il n’est plus question d’imposer un quelconque farfelu au nord.
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