Le Collectif “Cri de cœur” a fait le bilan annuel de ses activités le samedi dernier. C’était à la faveur d’une conférence de presse animée par son président Almahadi Cissé. Un bilan que les membres de l’association ont jugé globalement satisfaisant.
Un an après sa création, “Cri de cœur” peut se féliciter d’avoir fait du chemin sans oublier qu’elle fait face à d’autres défis à relever dans les jours à venir. Depuis sa création le 13 avril 2012, le Collectif s’est investi dans l’humanitaire.
Selon son président, Almahadi Cissé, “nous avons voulu marquer ce premier anniversaire par cette conférence de presse malgré que nous soyons dans un contexte d’Etat d’urgence”. A l’en croire, pendant une année, beaucoup d’activités ont été menées par son organisation dans les villes du Nord sous occupation.
Il s’agit des marches du Collectif, la mise en place d’une pétition qui a enregistré 1333 signatures, un sit-in à la Tour d’Afrique qui a conduit à l’ouverture d’un corridor humanitaire, des caravanes humanitaires pour acheminer des vivres, des matériels médicaux, des activités de plaidoyer pour l’école, l’eau, la campagne agricole, l’alerte sur les risques d’épidémie, etc.
Autant d’activités que les responsables du Collectif “Cri de cœur” en faveur des régions du Nord. Il n’entend pas en rester là, mais veut plutôt étendre son champ d’action aux villes de Diabaly et la région de Mopti, a expliqué son président.
Les membres du Collectif comptent s’ériger dans les jours à venir en une ONG sous-régionale. Ils ont également laissé entendre qu’ils n’ont pas été consultés lors de la formation de l’équipe de la Commission dialogue et réconciliation.
Ben Dao