Le retrait du Gatia de la localité de Kidal est plutôt timide pour le moment. mais la décision de ces groupes d’autodéfense de quitter la localité d’Anéfis sous la pression de la communauté internationale et à l’appel du président Ibrahim Boubacar Keïta, avait paru faire baisser la tension. Mais, tout de même, la situation n’est pas totalement réglée. Par exemple, combien faudra-t-il de temps aux troupes du Gatia pour quitter totalement Anéfis ? Ensuite, où seront-elles cantonnées une fois sorties de la ville ?
Le Gatia et ses alliés réunis au sein d’une coalition posent déjà un autre problème : Celui de la libre circulation des biens et des personnes dans le Nord. Une façon subtile de remettre sur la table la question de la sécurité des localités où ils ne peuvent pas actuellement se rendre. Comme ce combattant touareg du Gatia qui rappelle qu’il est originaire de Kidal et qu’il veut pouvoir y résider.
Selon une source concordante, il semblerait que la branche politique de la Plateforme, dont le Gatia est membre, a été désavouée sur le terrain par rapport au retrait d’Anefis. Ça chauffe donc à Anefis !
Aliou Alassane