Ancien déserteur de la garde nationale : Le lieutenant – colonel Kanou Ould Melainine revient à Ber à la tête d’un convoi lourdement armé

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combattants MNLA
Des combattants du MNLA (photo archives)

 

Le lieutenant-colonel Kanou Ould Mélainine à la tête d’un convoi armé a été aperçu dans la localité de Ber. Ce chef militaire du MNLA avait d’abord séjourné du 11 au 13 octobre à Toukabagou, localité située à une cinquantaine de kilomètres de Goundam. Ce n’est que le mardi 14 octobre que lui et son mystérieux convoi d’une dizaine de véhicules arborant le drapeau des séparatistes touaregs ont été aperçus non loin de la ville de Ber. De source sécuritaire, la venue de Ould Melainine dans la région de Tombouctou est loin d’être fortuite. L’homme a servi dans la cité des 333 saints en 2012. Et lorsque Niafunké a été attaquée en son temps par des groupes armés, un contingent dont faisait partie le lieutenant-colonel Ould Mélainine fut envoyé dans cette ville pour contenir les assaillants.

 

A mi-chemin entre Tombouctou et Niafunké, cet officier et certains hommes qui lui étaient proches ont ouvert le feu sur leurs compagnons d’armes avant de disparaitre dans la nature. Actuellement, l’un des chefs militaires du MNLA, le lieutenant-colonel Ould Mélainine a conduit plusieurs opérations au nom de cette organisation.

 

 

En tout cas, sa présence à Ber est loin de rassurer pour qui connait les intentions des séparatistes touaregs qui cherchent à étendre leur emprise sur une plus large partie des régions du nord.

 

Cette localité située non loin de la ville de Tombouctou fait l’objet d’une insécurité grandissante depuis un certain temps. C’est à Ber que les forces françaises de l’opération Barkhane ont dû intervenir, il y a de cela quelques mois pour démanteler une cellule d’AQMI. Le 16 août dernier, deux casques bleus burkinabé de la MINUSMA ont péri dans un attentat et quatre autres ont été grièvement blessés à Ber.

Les enlèvements de véhicules, les attaques de forains et les attentats ne cessent de se multiplier dans cette partie de la région de Tombouctou. Prouvant une fois de plus la recrudescence de l’insécurité au nord du Mali. Cette situation est d’autant plus inquiétante qu’au moment où le Mali et les groupes armés sont engagés dans des négociations, ces derniers cherchent toujours à étendre leur emprise.

 

Abdoulaye DIARRA

 

Commentaires via Facebook :

9 COMMENTAIRES

  1. Pourquoi vous avez vote pour ibk c’est bien fait pour vous il va volé et donne autonomie vous allez rien faire que de parler .il faut se révolte pour qu’il dégage du pouvoir il n’arrive pas à gère le pays salé voleur il n’a même pas honte qu’elle honte pour le mali.je m’arrête la

  2. DITES NOUS LA VERITE,C’EST TOUT CE QUE LE PEUPLE VOUS DEMANDE BANDES DE MER-DEUX DE MAFIEUX. NOTRE ARGENT VOLE VOUS ALLEZ LE VOMIR ET MEME LE CHIER PAR TOUS LES MOYENS NECESSAIRES. PRENEZ VOTRE PEUPLE POUR DES TARES, DES CONS OU DES IMBECILES ILLETRES REUNIS JUSTE POUR VOUS APPLAUDIR ET VOUS LECHER LE C… 👿 👿 👿 .

  3. Alerte aux faux billets et au blanchiment d’argent sale!

    Amadou Fabé, directeur National de la Fonction publique, apparue dans le journal de l’ortm, annonça la couleur à Nianian Aliou Traoré ce mercredi 15 octobre 2014.

    Au motif d’un prétendu contrôle physique des travailleurs de la fonction publique, qu’il serait question maintenant de payer en ESPÈCE les fonctionnaires du Mali.

    Nous connaissons la boulimie du régime IBK et son goût prononcé pour les surfacturations et autres dépenses illégales, mais ce qu’on ne savait pas c’est de nous faire retourner au moyen âge des moyens de paiement en milieu professionnel.

    Si quelqu’un travaille pour toi à titre onéreux, tu lui dois rémunération en lui payant par un moyen de paiement libellé dans une monnaie qui a cours légal.

    C’est à dire que tu as l’obligation de lui remettre en contrepartie de son travail, un moyen de paiement reconnu dans le milieu où il vit.

    La monnaie est un moyen de paiement immédiat qui a trois principales fonctions:

    1. Elle sert dans les transactions (payer un fournisseur, payer un salarié, etc);

    2. Servir à fixer la valeur des biens (fixation des prix en euro, en dollar, en FCFA, etc)

    3. À servir de valeur refuse, c’est à dire permettre d’épargner une fortune.

    Pour assurer ces fonctions, la monnaie a différentes formes:

    1. Monnaie métallique (pièces de monnaie)

    2. Monnaie papier (billets de banque)

    3. Monnaie scripturale (écritures sur les comptes bancaires)

    4. Monnaie électronique (carte bleue)

    Le développement des systèmes bancaires et la complexité de l’économie a permis de développer les autres formes de monnaie au détriment de la monnaie métallique et de la monnaie papier qui servent plutôt pour les petites transactions.

    Pour les transactions courantes et assez importantes, les comptes bancaires ont pris le dessus sur la monnaie papier par mesure d’efficacité, de sécurité et de rapidité un virement bancaire ou un chèque et une carte bleue sont préférables à des liasses de billets de banques.

    Dans un monde devenu plus criminel et plus crapuleux, la sécurité des agents économique et la protection de leur patrimoine réside dans la minimisation des transactions papier et leur limitation à des petites transactions.

    Cependant le secteur bancaire étant un secteur très contrôlé, les milieux mafieux et crapuleux se servent de la monnaie papier pour développer des activités illicites et criminels: faux billets, blanchiment de l’argent de la drogue, du proxénétisme, du terrorisme et plein d’autres activités criminels et illicites.

    Un organisme international appelé Tracfin traque justement ce blanchiment d’argent sale à travers le monde.

    Une organisation sérieuse fut-elle une entreprise ou un État ne s’adonne pas avec une telle légèreté du jour au lendemain à des transactions en liquide c’est à dire en monnaie papier.

    C’est pourtant ce que s’apprête à faire le régime IBK pour l’ensemble des travailleurs de la fonction publique du Mali au motif fallacieux d’un hypothétique contrôle physique des travailleurs du Mali.

    Si tu veux connaître physiquement tes employés, tu fais un contrôle physique d’identité mais tu ne te noies pas dans des transactions douteuses en liquide.

    Qui se cache derrière et que cache donc cette nouvelle mesure de la honte de la fonction publique du Mali?

    D’où viendront les billets de banque qui inonderont bientôt les poches des fonctionnaires maliens au risque qu’ils se font agresser à leur sortie des bureaux?

    Quelle est la position de la BCEAO face à cette arnaque géante?

    La BCEAO serait-elle en mesure de garantir aux travailleurs maliens que les billets de banque qui leur seront remis par le régime IBK ne proviennent ni des faux billet ni de l’argent d’aucune mafia en cours de blanchiment dans nos murs?

    En tout cas j’avertis tout le monde que cette affaire est louche et ne sent pas bon du tout.

    S’il s’agit de compter les salariés ou même de contrôler leurs faits et gestes, la BCEAO elle même qui est l’institut d’émission du Franc CFA chez nous, a confectionné des badges électroniques pour ces agents il y a maintenant près de 20 ans, pourquoi l’Etat malien ne fait-il pas de même pour connaître le nombre exact de ses fonctionnaires?

    Dans les milieux professionnels les badges électroniques ou les portiques électroniques ou électriques sont utilisées partout pour maîtriser les flux du personnel et bien les gérer pourquoi l’État malien ne fait-il pas de même?

    En tout cas nous mettons en garde les membres de ce gouvernement de voleurs menteurs, si jamais ils s’adonnent au blanchiment d’argent sale sur le dos fatigué de nos fonctionnaires, ils exileront en Guinée Forestière au milieu des virus Ebola et autres anacondas car nous n’allons pas attendre 2018 pour les faire dégager.

    Salute!

  4. Ola mi nombre kecouta samoura La cita cio Mali no tenía hombre todos los aserr kidal falta hombre todos Mali no ahí

  5. On ce fatigue ce déjà donné l’autonomie du nord le gouvernement cherche juste l façons dons informé la population triste pour ce grand pays détruir par de gens incompétent 😥

  6. La division du Mali est-il une solution a nos problèmes je dirais non. Avoir des institutions fortes et une armée républicaine bien équipé, bien formée capable de défendre l’intégrité territorial du Mali et assuré la sécurité des honnêtes citoyens. Mais je ne pense pas que cela est possible avec la surfacturation une paire de chaussettes à la baquette de trente mille francs CFA. Si aussi une partie du sud se rebelle comme le nord que fera les autorités?

    • @ Gnousso, si cette info est vraie, je me demande ou sont alors nos famas qui sont censes de patrouiller dans la region?Certe il faut un pourparler et un reconcialiation mais tout groupe arme mlna, mujao, haa, maa et leurs complices doivent etre intercepter et s’il le faut ouvrir le feu et d’engager la guerre avec eux. Mais le nord est devenu un no man’s land ou chacun fait ce bon lui semble que ca soit nos famas, qui detalent des les premiers accrochages d’apres le PM Mara, la minusma, la barhane etc… Et en plus nos dirigeants ,le PM en premier a le cu-lot d’aller demander des armes et de dire en france que nos soldats n’ont un seul kalach, alors que les commandes de l’armee font un trou de 30 milliards, son patron ladji n’en parlons pas lui il a ferme sa grande gu-eule. Le chef de l’armee et le ministre de la defense nous racontent des bodards. C’est ces memes trou de C…, en commencant par le chef qui Nous disent jean aujourdhui et paul demain Enfin de compte ou va le Mali ❓ .

  7. Si on déserte c’est que l’on a pas été bien préparé et que l’on a pas
    dans les tripes l’attachement à sa patrie

    C’est grave de déserter pour un simple soldat mais c’est encore pire pour un officier….

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