AN II de l’accord : Ce qu’en pense Mohamed El Moctar

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Sur le bilan de deux ans de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale, le ministre, Mohamed El Moctar est optimiste. Dans un entretien, il dessine les nouvelles orientations pour une paix définitive dans notre pays.

A propos du bilan de deux ans de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale, le ministre de la Réconciliation nationale fait cas des avancées, notamment au niveau des questions politiques et institutionnelles.

Mohamed El Moctar cite la relecture consensuelle entre le gouvernement et les mouvements signataires de certains textes fondamentaux sur le processus de la décentralisation. A titre d’exemples, la nomination des gouverneurs des régions de Taoudéni et Ménaka, l’installation des autorités intérimaires de Tombouctou, Gao, Kidal et les collèges transitoires de Taoudéni et Ménaka.

En matière de défense et de sécurité, le ministre relève la création du Mécanisme opérationnel de coordination (Moc), l’organisation de patrouilles mixtes, la mise en place de la Commission nationale pour le DDR et la viabilisation de certains sites de cantonnement.

Sur le plan du développement économique, social et culturel, le ministre El Moctar évoque comme acquis la mise en place des agences de développement régional (ADR), la réalisation de nombreux microprojets de résilience en faveur des groupes vulnérables et la relance des activités de construction du barrage de Taoussa.

 

Bientôt la Charte pour la paix

Dans le cadre de la réconciliation et des questions humanitaires, Mohamed Moctar énumère les réalisations menées et celles en cours. La fonctionnalité de la Commission vérité, justice et réconciliation, l’organisation réussie en avril 2017 de la Conférence d’entente nationale, l’indentification des sites pour l’installation des personnes réfugiées et des personnes déplacées et la création de la Mission d’appui à la réconciliation nationale et des équipes régionales, sont des acquis en la matière.

Malgré ces efforts fournis, le ministre est convaincu que des défis restent à relever. Selon lui, il faut renforcer la cohésion sociale et consolider l’unité nationale.

“Nous devons dans les prochains mois, comme cela a été recommandé par la Conférence d’entente nationale, élaborer et adopter la Charte pour la paix, l’unité, et la réconciliation nationale, poursuivre les efforts pour le retour dans la mère patrie de nos compatriotes se trouvant dans les camps des réfugiés, engager des actions énergiques pour promouvoir le développement économique, social et culturel”, dit-il.

Pour le ministre de la Réconciliation nationale, en perspectives, son département travaille à mettre en œuvre intégralement son plan d’actions. Ce plan, explique-t-il, permet de consolider le processus de réconciliation, de promouvoir l’ancrage de la culture de paix à tous les niveaux, d’accompagner le processus de mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation issu du Processus d’Alger.

La finalité est de pérenniser la cohésion sociale en vue d’une paix durable ; de prévenir et gérer toute forme de menace à la paix et à la stabilité.

A. M. C.

 

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1 commentaire

  1. Tout ce qu’à exposé le Ministre El Moctar, n’a pas impliqué le peuple malien. Ces avancées dont il fait allusion ne sont que des coquilles vides.

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