La signature d’un accord devait être la fin du conflit mais celui que connait notre pays n’a pas fini de livrer tous ses secrets. Deux ans après sa signature, c’est une situation de ni guerre ni paix qui prévaut.
Signé le 15 mai 2015, l’application de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale demeure des chimères.
Si l’on revient sur les grandes avancées de cet accord, des défis grands demeurent. La question principale est comment parvenir à une paix et une réconciliation alors que les signataires du processus sont toujours armés jusqu’aux dents.
En deux ans de recherche de la paix, le gouvernement du Mali est loin de gagner la bataille territoriale, car une bonne partie du pays est soit entre les mains des groupes d’anciens rebelles (Kidal) soit cogérée avec des mouvements loyalistes. Cependant, que vous soyez en zone sous contrôle de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) ou sous administration de la Plateforme, la violence, les attaques contre les populations civiles n’ont pas cessé.
Dans le Nord et le Centre du pays, difficile de nos jours de partir d’un village à un autre sans être inquiété et c’est presque la loi du plus fort qui prévaut. Le processus de paix, censé apporter l’accalmie, n’a pas évolué sur le terrain.
Certes, il n’y a pas d’affrontements ouverts entre les FAMa et les groupes signataires mais des véritables obstacles s’opposent à la volonté de tourner la page de la crise. Le désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR), qui devrait être une priorité, est de plus en plus reléguée au second plan.
Le Nord est infesté de groupes et aucun camp de cantonnement ne présente les normes. Et le Mécanisme opérationnel de coordination qui devrait gérer les patrouilles mixtes reste limité à la région de Gao.
Tombouctou et Kidal sont dans l’attente de voir la CMA fournir ses éléments. La Conférence d’entente nationale, qui est une exigence de la communauté internationale, n’a pas pu produire les fruits escomptés. Idem pour les autorités intérimaires installées dans l’ensemble des régions du Nord mais qui peinent sur le terrain.
S’il y a progrès, c’est seulement dans les domaines de la mise en place d’une multitude de commissions : Commission vérité, justice et réconciliation, Comité de suivi de l’accord (CSA), Commission désarmement, entre autres.
A sa 19 édition, le CSA n’a pas jusqu’ici débouché sur un véritable programme. Et la question du budget est loin d’être résolue, ce qui bloque l’ensemble le processus de paix.
A. M. C.
C’est vraiment le mot “Accord de paix et de renonciation d’Alger”. Le Mali sous IBK a renonce a l’AZAWAD . A travers cet accord tous les actes poses par le Gouvernement vont a l’encontre de l’unite nationale, de l’honneur du Mali et de la dignite des maliens.
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