Un an après sa création, les jeunes patrouilleurs de Gao ont fait leur bilan samedi dernier. C’était à la faveur d’une conférence de presse que les responsables ont organisé à la Maison de la presse. La conférence était présidée par Sidi Cissé, secrétaire administratif des jeunes patrouilleurs de Gao.
Créé le 4 avril 2012 par les jeunes de Gao sous la dénomination “Brigade de vigilance” et connu sous l’appellation des jeunes patrouilleurs de Gao, ce mouvement avait pour objectif de protéger les personnes et de leurs biens, de participer à la reconquête des villes occupées et de lutter pour l’insertion socioprofessionnelle des jeunes. Un an après, les initiateurs de la “Brigade de vigilance” ont décidé de faire de ses activités et de se projeter dans l’avenir.
Selon le secrétaire administratif du mouvement, Sidi Cissé, plusieurs activités ont été menées pendant ce premier exercice. Elles ont concernées la récupération des matériels après le pillage des services par le MNLA ; l’organisation de patrouille (entre 22 h et 5 h du matin) et celle des journées de salubrité ; l’entretien de l’hôpital régional de Gao ; la récupération des caisses d’armes par les jeunes, l’organisation d’un tournoi de football, des journées de prière et de dons de sang ; des marches de protestation ; l’évacuation et le suivi des blessés, la remise de munitions à l’armée malienne, etc.
Pour les perspectives, M. Cissé a expliqué que depuis la reconquête des villes du Nord par l’armée et ses alliés, les jeunes patrouilleurs, fidèles aux idéaux et au respect des valeurs de la République, ont mis fin aux activités de patrouilles. Les membres de la Brigade ont décidé de l’ériger en association dans les jours à venir afin de bannir toute idée de milice et de mieux répondre aux aspirations démocratiques de la nation.
Il a aussi laissé entendre que c’est avec beaucoup de joie et de respect que les jeunes patrouilleurs ont salué l’intervention française qui a permis la libération des villes du Nord. Cependant, dans le souci de pérenniser les acquis de la libération, les jeunes comptent participer au processus de négociation ou dialogue. D’où cet appel lancé à l’endroit des autorités maliennes, à la Cédéao, à l’Union africaine et l’Union européenne d’aider les régions du Nord dans le cadre des projets de développement afin de garantir une réinsertion socioprofessionnelle durable des jeunes désœuvrés et désorientés par le fait de l’occupation.
Les conférenciers ont expliqué qu’ils demandent simplement à l’Etat un acte de reconnaissance pour les actes qu’ils ont posés pendant l’occupation de la ville de Gao par les jihadistes.
Ben Dao
Il fallait dire dès le départ que ce n’était pas gratuit
Vous aussi vous exigez une récompense de l’Etat ? Vous voulez quoi ! une nouvelle intégration dans l’armée. La récompense de votre conscience ne sous suffit elle pas ? Vous ne voyez pas comment des étrangers meurent pour nous. Ce que vous avez fait, tout le monde le fait à sa façon…
Foutez nous la paix ! Vous avez besoin d’acte de reconnaissance pour avoir fait votre devoir?C’est comme un père qui demande un acte de reconnaissance pour avoir élévé son enfant!Maintenant si vous voulez créer les conditions de votre “auto emploi” comme tous les iniateurs d’association au Mali ,c’est votre affaire !mais n’exigez pas de l’état un acte de reconnaissance!
Comments are closed.