Alger: un rendez-vous important selon le Chef de la MINUSMA

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Koenders - conseil de sécurité
Le patron de l’Onuci, Bert Koenders. © AFP

Le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef de la MINUSMA M. Albert Koenders s’est déplacé aujourd’hui à Alger pour la reprise des pourparlers inter-maliens prévue à partir du 1er Septembre.

 

Ces négociations de paix entre le Gouvernement malien et les groupes armés reprennent dans le cadre d’une feuille de route signée par les deux parties fin juillet.

 

En amont de la reprise des pourparlers, le Représentant spécial M. Koenders a rencontré le Président du Mali, Son Excellence Ibrahim Boubacar Keita lors d’une réunion préparatoire. Par ailleurs, il a rencontré les groupes armés. Dans ce contexte il a souligné l’importance d’une approche cohérente et a insisté sur le strict respect du cessez-le-feu.

 

“Je perçois une véritable volonté de la part des parties à traiter les problèmes concrets et de trouver des compromis sur labase des principes déjà entérinés durant la première phase des négociations. C’est positif, mais c’est au fruit que l’on juge l’arbre. Les Nations Uniesferont tout leur possible pour assister les parties à trouver une solution durable et parvenir à un accord. C’est ce que souhaitent tous les maliens, fatigués par cette crise. J’ai bon espoir que les pourparlers d’Alger apporteront des avancées significatives. C’est maintenant qu’il faut agir pour la paix”, a déclaré le Représentant spécial.

 

“Il est maintenant essentiel que l’ensemble desparties s’engage de bonne foi dans la mise en œuvre concrète du cessez-le-feu sur le terrain avec le soutien de la MINUSMA. Seul le dialogue permettra d’aboutir à une paix durable dans le nord du Mali » a ajouté M.Koenders à son arrivée à Alger.

Olivier SAGADO

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3 COMMENTAIRES

  1. Il faut se mefier de ce type, cest ces memes émissaires qui ont fait le partage du soudan. Timor orientale etc….. si l ONU etait une institution efficace pourquoi la Somalie, le rwabda de 94, la czntrafrique, la lybie. Et ka palestine ne sont pas encore ni stable ni certains sont encore libres.ces diplomates cherchent ke pourrissement de la situation pour nous sortir le plan B .cette proposition est dans toutes les chancelleries occidentales. La preuve hollande empeche les maliens de récupérer kidal. C est la ou on voit que l occident capitaliste colonial n a pas d amis mais des intérêts IBK s est fait avoir par ces amis de l international socialisme.

  2. Bonjour,
    Le Mali a, aujourd’hui, une priorité, qui est l’adhésion par TOUS et l’implication de TOUS au processus d’Alger pour aboutir à la réconciliation nationale et pour une paix durable.

    Chaque Malien doit être un agent de réconciliation nationale en sensibilisant autour de lui pour l’adhésion au processus de paix d’Alger et pour que la réconciliation nationale devienne une réalité. .
    Dans le plan d’actions proposé par la société civile et l’assemblée nationale suite à l’atelier sur les relations civilo-militaires, la sécurité et la réconciliation nationale organisé à Bamako, du 18 au 21 août 2014, par l’ambassade des USA, le centre civilo-militaire de Californie et le gouvernement Malien, il est prévu la constitution d’un réseau/plateforme pour la promotion du dialogue et de la réconciliation nationale.

    J’étais Président du groupe qui a proposé ce plan d’actions et la constitution de ce réseau.

    Un réseau social sera crée.

    Cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    Expert TIC/Gouvernance

  3. Le nord du Mali ou la stratégie de la multiplication explosive

    En 1990, les groupes rebelles armés qui se sont levés contre le régime de Moussa Traoré, étaient déjà disparates et n’avaient pas un agenda politique ni une stratégie internationale élaborée pour porter un projet politique clair.

    Les accords successives qui ont été signés depuis, Tamanrasset, pacte national et accord d’Alger de 2006, ont à défaut de résoudre la crise, repoussé ses effluves jusqu’en 2012.

    Les tentatives vaines d’Iyad Ag Ghali et d’Ag Bahanga, se sont cristallisées et ont inspiré les initiateurs du projet Mnla qui fait de l’extérieur du pays l’épicentre de sa force politique et de l’intérieur son combat militaire.

    Il y a une dichotomie entre le militaire (réel et sur place) et le politique (virtuel et ailleurs) que le Mnla maîtrise plus ou moins depuis deux ans.

    Quand il est faible militairement, le Mnla s’associe aux groupes islamistes pour arriver à ses fins mais quand cette association devrait lui causer un souci, il s’adosse à sa branche politique internationale pour “blanchir” ses actions en “revendications politiques légitimes”.

    Dans cet exercice, le plus grand succès du Mnla, reste politique que quoi virtuel et c’est quand il a reçu à faire dépeindre la quasi totalité des autres groupes armés du nord du Mali comme “terroristes” aux yeux de la communauté internationale et à se positionner comme seule force “politique” ou presque.

    En un mot les djihâdistes combattent mais c’est le Mnla qui en reçoit les dividendes en reconnaissances politiques.

    Mais comment comprendre que l’ONU, la France, l’Algérie et les autres partenaires qui jurent, la main sur le cœur de l’intégrité du territoire malien, n’ont pas compris cela?

    En jouant à ce jeu de dupes, ces charitables âmes de la “paix éternelle” courent le dangereux risque d’un embrassement général dans le septentrion malien pire qu’au moyen orient.

    Car ce qui se dessine au nord du Mali est un affrontement plus long et plus violent qu’en Syrie, Gaza, Irak ou autre Ukraine ou Libye.

    Une constellation de tribus et ethnies rivales se trouvent subitement sur un fait accompli de la hiérarchisation par les armes.

    Comme le Mnla en fait usage et obtient des dividendes sans en être le plus fort, il est certain que la vermine ait fait des petits.

    La multiplication des groupes armés à connotation tribale n’est que la prémisse de l’apocalypse que les pseudos pourparlers d’Alger 2014 cherchent à être le détonateur.

    Parce que arracher à un pays souverain une autonomie clochardisée et l’attribuer à une bande de parvenus va-nu-pieds qui ne représentent que leur ombre sur une terre de contraste et de complexité ethnique et anthropologique est le pire jeu que la communauté internationale ne s’est jamais adonné depuis la création de l’État d’Israël.

    Touareg ifoghas versus Touareg Imghas, Touareg versus arabes, Touareg versus peuls (subtilement dépeint en Mujao par le Mnla), Iyad et copains djihâdistes versus Mnla, sonraï versus Touareg, le tout versus le gouvernement du Mali (en fait s’il en reste) et dans un jeu d’alliances et de séparations faits de complots et de trahisons, voilà quelques uns des thrillers macabres du futur.

    Le compte à rebours n’attend que la fameuse autonomie clochardisée en provenance d’Alger 2014 ou 2015 si affinité.

    Et le serpent de mer que les généraux d’Alger tentent d’ouvrir la boîte de Pandore grandira aussi rapidement qu’ils n’imaginent et ne tardera pas à secouer gravement et aussi durablement le sud algérien qu’ils croient sécurisé dans le pire des cas.

    Le gouvernement corrompu de Bamako avec à sa tête le nouveau champion de la prière, Ladji avion-motos-mosquée, contemplera la chienlit depuis son Boeing à chaque fois qu’il s’évertue un voyage inutile, en fait si son régime inutile résiste à la déflagration.

    Donc que tout le monde se ressaisisse à temps et que Paris sonne la fin de la recréation des bébés carnivores en appelant la racaille Mnla et acolytes de rentrer à la maison et en sommant IBK de former une vraie armée pour sécuriser durablement le Sahara malien.

    L’ONU et son machin truc de minuscule ou minus quoi encore, doit plier bagage puisqu’elle ne sert à rien sauf à rendre les voyous armés plus voyous encore dans une perspective de cristallisation de la chienlit pour l’apocalypse dans nos murs.

    Wa salam!

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