Alger II-seconde phase : Le ministre Diop dévoile le document de synthèse

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«Le dialogue n’est pas rompu et toutes les parties restent engagées dans le processus»
Abdoulaye Diop, ministre des affaires étrangères

De retour au bercail, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Abdoulaye Diop et ses collègues, Dr. Hamadoun Konaté et Zahabi Ould Mohamed, étaient face à la presse le samedi 25 octobre 2014 à l’hôtel Radisson pour décliner le contenu du document de synthèse soumis aux différentes parties par le médiateur algérien. Les ministres se sont réjouis de ce document qui n’écorche en aucun cas les fondamentaux et les symboles de la nation. Cette synthèse sera encore sur la table des négociations à la mi-novembre pour la signature d’un accord préliminaire de paix dont la finalité sera signée au Mali, a précisé le patron de la diplomatie malienne.

 

Les ministres des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et de l’Intégration (Abdoulaye Diop), de la Solidarité, de l’Action humanitaire et de la Reconstruction des régions du Nord (Dr. Hamadoun Konaté) et de la Réconciliation nationale (Zahabi Ould Mohamed) étaient ce week-end à la rencontre d’hommes de médias à l’hôtel Radisson Blu pour parler du contenu du document de synthèse mis à la disposition des différentes parties par la médiation conduite par l’Algérie. Il s’agit des éléments devant conduire à un accord de paix préliminaire à Alger.

Le ministre Abdoulaye Diop  dans son discours introductif a étalé ledit document de 22 pages qui comporte un préambule, les engagements des parties, le volet de la défense et sécurité, le développement des régions du Nord,  la décentralisation, entre autres. Il s’est dit persuadé que ce document peut conduire vers une paix durable, à un préaccord, malgré qu’il y ait quelques réglages à faire avant le retour sur la table de négociation en mi novembre, précisera le chef de la diplomatie.

Le chef de la diplomatie s’est réjoui, ainsi que ses collègues du fait que ce document ne porte atteinte en aucun moment aux fondamentaux de la République ; à savoir : l’intégrité territoriale, la laïcité, etc. Ce qui veut dire que ni l’autonomie ni le fédéralisme n’apparaît dans ce document devant conduire les parties à la signature d’un accord préliminaire.

Ce document constitue une bonne base pour la conduite des négociations dont l’accord final sera signé en terre malienne, a indiqué le ministre Abdoulaye Diop, chef de la délégation de médiation.

Avant le retour à la table des négociations, le ministre a promis qu’une large concertation sera faite autour de ce document, qui va réunir l’ensemble des acteurs de la nation. Le ministre Diop, au nom du gouvernement, a salué la médiation algérienne pour le travail de qualité qui a permis de mettre à disposition ce document devant conduire à un accord préliminaire.

Dans ce document, il est prévu la mise en place d’un comité de suivi et d’évaluation et de contrôle des engagements des parties. Où toute violation fera l’objet de sanction.

A en croire le ministre Hamadoun Konaté, une fois les accords signés, il sera entamé de grandes réformes au sein de l’armée qui aura en son sein l’ensemble des fils de la nation. Elle sera redéployée de nouveau sur l’ensemble des territoires occupés dans le cadre de sa mission régalienne. Cet acte s’étendra sur un an. Les groupes armées, pour leur part, seront cantonnés dans le but de régner la sérénité sur l’ensemble des régions du Nord en vue de favoriser la libre circulation des hommes et des biens.

S’agissant de la réintégration des groupes rebelles et des déserteurs de l’armée, il a indiqué que cette question sera examinée une fois les accords signés. Mais, il a précisé que nul, les mains tâchées, ne sera intégré sans examens de son forfait.

Le ministre Zahabi Ould Mohamed dans un cri de cœur a lui lancé un appel  à l’ensemble des parties prenantes aux négociations à respecter les engagements pour une paix durable notamment le cessez-le-feu. A l’en croire, sans la paix pas de développement durable. Cependant, il invite l’ensemble des Maliens à l’union sacrée pour sortir notre pays de cette impasse.

Ousmane Daou

 

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9 COMMENTAIRES

  1. Soyons vigilants. Le daible est dans le detail!

    LeD r ian etait au Mali, personne n’en parle. il y’a des changements en cours dans ceraines zones au Nord, MINUSMA remplacee par troupes francaises a tessalit….
    Vigilance!!!!!

  2. Ces discours de blablabla sont bien bon. Mais ou est ce doucument? ou peux t on se le proccurer? sur quels sites internets du gouvernement?
    je serais tres ravis de voir et d’entendre la signature d’un paix definitif, mais il faudra d’abord que le peuple sache ceux que ce document contient.
    Vous travaillez et negoceiz pour le Peuple, donc rien de doit etre signe sans que le peuple sache tout le contenu de tous les documents. Nous volons que les negociations se passent et que des accords soient signes a l’insu du Peuple comme les precedents accords qui ont fini par Nous jouer des tours.

  3. Le gouvernement peut crier victoire par ce qu’après les accords de Ouaga, les choses se sont empirées à tel point que l’unité du pays était remise en cause. Le gouvernement peut crier victoire par ce qu’aucune autre crise précédente n’avait eu de tel ampleur et qui a autant secouer l’état malien donc dire que la souveraineté du Mali sur l’ensemble du territoire n’a pas été touché donne un sentiment de victoire. La réintégration des déserteurs et même d’anciens combattants est obligatoire. Un exemple, le général Gamou que tout le peuple admire est un ancien rebelle et qui a peut être tué un soldat régulier est probable. Le plus difficile c’est après l’accord, comment nous allons gérer pour que ça ne se reproduise jamais dans notre pays.

  4. Mais c’est pas encore le moment de se frotter les mains hein ! 🙄

    😯 Il parait que le HCUA n’est pas d’accord, et qu’ils se mobilisent pour la guerre !

    Tant que les éléments pourris ne seront pas éliminés, il n’y aura jamais de paix ! 👿

  5. Pour éviter la propagation de la fièvre à virus Ebola ; nos autorités doivent
    1 Limiter les voyages non essentiel de nos ressortissants vers la Guinée,
    2 L’identification de tous les passagers entrant sur le territoire national avec contact téléphonique et adresse de leurs familles d’accueil. Ces contacts sont à vérifier séance tenante ;
    3 Créer les conditions pour atténuer l’afflux des commerçants guinéens vers Bamako et les capitales régionales en incitant nos commerçants à leur vendre les produits maliens aux postes frontaliers
    4 Aux postes de contrôle faire des relevés de températures 3 fois et cela sur une durée d’au moins 3 heures parce que certains passagers absorbent des produits pour abaisser la température.
    5 limiter le nombre de passager par bus ou autre taxi de brousse
    6 informer les voyageurs sur la nécessité absolue de se laver les mains fréquemment avec des produits désinfectant

    • Moi je pense que nos autorités doivent purement et simplement fermé la frontière avec la Guinée Conakry jusqu’ à nouvel ordre.Les guinéens sont nos frères mais le virus Ebola ne connait pas ça dèhhh donc prudence mes compatriotes.

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