Le processus de paix se fait à plusieurs étapes. La phase initiale du processus, qui était axée sur l’adoption d’une feuille de route, a eu lieu en juillet. La seconde phase des pourparlers directs dans le cadre des groupes de négociation a été officiellement engagée le 1er septembre et, cette seconde phase qui devait s’étaler sur huit semaines, a pris fin ce lundi pour une pause de deux semaines
En termes de résultat, chacune des parties a eu l’occasion d’interagir avec l’autre, de mettre ses demandes et ses propositions sur la table et aussi de donner à la médiation en cette période d’interruption le temps de travailler sur la base des propositions mises sur la table et faire un travail de rapprochement pour créer un maximum de convergence.
Ce travail de la médiation sera soumis aux différentes parties au bout des quatre semaines à la mi-octobre à la reprise des discussions. Donc, pour Abdoulaye Diop, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et de l’Intégration africaine, qui s’est exprimé hier dans “L’Indépendant”, “il faut donc que l’on comprenne que nous ne sommes qu’au début. L’important, c’est de savoir que nous sommes engagés. Le dialogue n’est pas rompu et nous sentons de la part de tout le monde, malgré les petits incidents qu’on voit ici ou là, un engagement pour parvenir à la paix”.
En tout cas, cet agenda est d’ores et déjà remis en cause.
Y. C.