Alger-CEDEAO en assistance au Mali : Sur les traces boueuses du général déchu

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Dans ces derniers temps, la crise  malienne a dominé l’actualité à travers le monde. Sa résolution avait suscité des frondes (tant au niveau national, qu’international) quant à l’option à envisager. Et de nos jours, la position unilatérale de l’Algérie et la CEDEAO, nous renvoie dans les mailles des filets qui ont pêché le général, Amadou Toumani Touré. Une négociation par le biais duquel, du banditisme  au terrorisme en passant par  la rébellion, le nord ne dort que d’un seul œil depuis l’indépendance.

Le Premier minstre ivoirien Daniel Kablan Duncan étudie un document avec le Président de la Cédéao Desire Kadre Ouedraogo (AFP)

Depuis plus de 10 mois, le Mali souffre sérieusement dans son corps. Cela est unanimement partagé par tous à cause de la mauvaise diplomatie, du président démocratiquement élu. En son  temps, le général Amadou Toumani Touré, qui avait ouvert les portes du nord à des ex combattants, avec armes et bagages, qui seraient venus de la Lybie sous le couvert de leur identité malienne. Un laxisme décrié par les observateurs, mais qui était jugé fraternel de la part de l’accusé. Quelques mois plus tard, ces hommes qui ont installé leur QG au nord du Mali, s’attaquèrent aux forces de défense et de sécurité maliennes, mais aussi aux civils. Désormais, c’est la revendication de l’indépendance de l’AZAWAD ou rien. En son temps, des informations non vérifiées qui nous  parvenaient étaient ambigües quant à la position d’ATT qui n’était par pour la guerre et aurait refusé d’équiper les militaires sur les champs de bataille. Malgré tout, l’armée  résistait. Mais pour combien de temps ? Pas longtemps. Ces rebelles, qui ne connaissent que la guerre, étaient sourds et ne visaient que l’atteinte de leur objectif. Le Mouvement National pour la Libération de l’Azawad (MNLA), puisque c’est de lui qu’il s’agit, tendait la main à d’autres branches. An Sardine, Mujao, Aqmi dans l’unique intérêt de mettre sous domination le nord. Leur arrivée sur le territoire malien restera indélébile dans la mémoire collective.  Que d’actes inhumains. Mais mon Dieu, ATT était toujours pour la négociation.

Une rupture instantanée

  Dans ce rêve auquel il ne cessait d’y croire, le général Amadou Toumani Touré se verra renversé, le 22 mars, par des soldats avec à leur tête, le capitaine Amadou Haya Sanogo qui d’ailleurs a simultanément rompu avec la façon qu’ATT  concevait la crise dans le nord du Mali. Un seul motif les animait : la guerre, rien que la guerre.

Mais comment y parvenir ? Le coup d’Etat étant condamné par le monde entier. Et inscrit dans notre constitution comme un crime ? Cette chasse de l’épicentre du problème malien, ATT, ne fut que peine perdue. Des sanctions, tout est bloqué. Le sud souffre, le nord est à l’agonie avec la prise des 2/3 du territoire malien émaillée d’atrocités.

La cause sur table

Cette même option de négocier qui a jeté le pouvoir démocratique dans la rue n’avait pas servie de leçon, dans un premier temps au Mali, notamment par la position du président par intérim, Dioncounda Traoré et le Haut Conseil islamique qui clamaient sans tenir compte des méfaits causés par les séparatistes et extrémistes sur les territoires occupés.

Mais où sont-ils aujourd’hui ? La 67e session de l’ONU, les a jetées dans le mutisme, le bec cloué et transformé à un simple observateur. Cela grâce à la pression, des organisations compétentes et des pays économiquement puissants (la France et les Etats-Unis.) confirment  que, cette crise ne concerne pas seulement le Mali, elle menace les pays limitrophes, le sahel, sinon le monde entier. Il faut obligatoirement la guerre. Le Conseil de Sécurité de l’ONU l’a adoptée. Car si Aqmi et consorts sortent vainqueurs, le désert sera leur QG.

Quoi de si claire que ça ? Mais l’Algérie et la CEDEAO persistent tout en rêvant que la négociation est possible.

L’Algérie, comme à l’offensive, a dépêché son ministre chargé des affaires africaines et magrébines en compagnie de son conseiller militaire chargé du sahel dans des pays africains menacés aussi par cette crise ou pouvant apporter un soutien capital militairement dans la résolution de la crise. Juste leur convaincre de sa position.

Etrange, surtout quand on sait que l’Algérie est consciente de l’impact de la rébellion dans le nord du Mali. Dans la résolution de la rébellion depuis l’indépendance, rien n’est fait ou envisagé sans elle. Et voici le résultat de la négociation. Un pays(le Mali) où les enfants pleurent à chaudes larmes depuis 10 mois.

Et pourtant, c’était l’occasion propice pour l’Algérie de clarifier sa position. Elle qui depuis le début de la crise a été accusée de faire un double jeu entre le Mali et les rebelles. Parce que selon des raisons qui étaient avancées à l’époque, les rangs d’AQMI seraient renfloués des agents du service de renseignement algérien.

Le président Burkinabé, Blaise Compaoré, chargé de la médiation de la CEDEAO, dans la crise malienne taraude lui aussi sur cette piste bourbeuse qui a renversé ATT. Exécute-t-il des ordres ? En tout cas, le président en exercice de la CEDEAO, Alassane Dramane Ouattara, n’était pas pour la négociation. Et c’est d’ailleurs lui-même qui a fait monter la pression pour que le Mali tende la main (intervention militaire) à la CEDEAO. Chose faite depuis, puisque défendu à la 67e Assemblée Générale de l’ONU.

En tout cas, Blaise est pour la négociation. Il a reçu la semaine passée, Ibrahim Ag Assaleh du MNLA, dans l’unique but d’établir une possible négociation avec ce mouvement. Qui dit avoir renoncé à l’indépendance, mais revendique l’autodétermination. Et il compte convaincre Bamako pour cela.

Qu’ils (Alger-CEDEAO) sachent que, si la négociation pouvait résoudre le problème du nord du Mali, le père de l’indépendance du Mali, Modibo Keïta, l’aurait réussi. Si la négociation était la solution idoine, ATT n’allait pas terminer son mandat dans le déshonneur.

Boubacar Yalkoué

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8 COMMENTAIRES

  1. coco=blanche neige= sanene ba kulé fa kulé den kulé itakou bakou ❓ :mrgreen:

  2. Souvent je ne comprend pas les maliens, ils veulent leur pays, mais ils ne veulent pas se battre pour ça, je le dis parce que jusqu’à preuve du contraire ils n’arrivent pas à s’unir comme une seule personne pour combattre l’ennemi commun qui découvre son front, contrairement à la parole de leur hymne national, ils n’ont pas pu faire respecter, pour mauvaise foi, leur constitution qui réglait entièrement leur problème d’absence du pouvoir, leur armée ne respecte pas du tout le peuple et se pavane dans ses beaux habits sans s’inquiéter de la sécurité, de ce peuple qui l’a nourri, blanchi, logé et même électrifié, le comble elle arrive à trouver encore des supporteurs parmi ce même peuple. Je comprends que l’on puisse aimer les places avec ses avantages, cela peut être humain, mais quand on a la place et pas le pays, comment fait-on? Ou quand on a la place et sans la liberté? Les maliens se plaignent de ne pas être aimé par les autres pays voisins, mais s’ils se posent la question de savoir pourquoi, ils verront que ce n’est pas la peine de se poser de telle question, parce que cela n’est pas vrai. Personne n’a aucune raison de détester le Mali, au contraire vue sa centralité chacun s’y retrouve un peu chez soi. Mais à la question des maliens que les blancs veulent leurs ressources minières, je dirais que quelque soit la situation paix ou guerre, les maliens n’ont aucune expertise pour pouvoir les exploitées, c’est toujours les blancs qui vont extraire, vendre, acheter et utiliser, dès fois même contre eux,maliens. Alors brave maliens, j’en suis un, pour une fois cessons toutes méchanceté gratuite et cherchons ce qui nous rassemble, pour ne pas voir notre pays, beau ou pas, grand ou petit, nous échapper. Après tout ce n’est que dans nos seuls intérêts et peut être de celui de nos enfants et petits enfants, sinon la France elle nous montre qu’elle défend contre vents et marées les siens, et cela est un bon exemple pour nous. Comprenons que les pays n’ont pas d’amis, mais des intérêts, si nous voulons être aimer par tout le monde alors faisons tout pour que tout le monde ait des intérêts chez nous. Sinon sachons que nous ne sommes qu’un pays pauvre sans amis, et nous n’avons que l’union sacrée à faire pour continuer à exister, à défaut nous disparaîtrons et comme nous ne sommes pas le centre du monde, le monde ne le remarquera même pas.On choisit pas son sauveur quand on se noie. Salut. beffodougou@gmail.com

  3. “Une rupture instantanée

    Dans ce rêve auquel il ne cessait d’y croire, le général Amadou Toumani Touré se verra renversé, le 22 mars, par des soldats avec à leur tête, le capitaine Amadou Haya Sanogo qui d’ailleurs a simultanément rompu avec la façon qu’ATT concevait la crise dans le nord du Mali. Un seul motif les animait : la guerre, rien que la guerre.”
    Alors pourquoi apres avoir chasse le president, n’est-il pas alle au front comme l’indiquait, la logique le bons sens, SON DEVOIR DE MILITAIRE,ET TOUT CE QU’IL A ENGOUFRE COMME RESSOURCE A L’ETAT PENDANT TOUTE SA CARRIERE MILITAIRE (loge, nourri, blanchi, forme dote soigne tout au frais du malien qu’il essaie d’etouffer dans la farine?

  4. Arrêtons de parler sans cesse d’ATT. Aujourd’hui , il n y a que lui qui est responsable des problèmes du Mali comme si avant lui, personne n’a dirigé le pays. Il a été chassé bientôt huit mois par des putschistes qui ont pris l’engagement devant le peuple malien et l’opinion internationale de restauré l’autorité de l’Etat. Où nous en sommes ? Dans le chaos , l’anarchie, la corruption, bref, tout ce qu’on a reprocher à ATT. En tout cas, vous pouvez tout dire, écrire sur le général ATT mais reconnaît lui au moins le mérite qu’à son temps aucune des régions du Nord n’est passé sous le contrôle des bandits armés. La situation actuelle mérite autant de critiques, de reproches, car, rien de ce qui nous a été dit n’est une vérité. Alors, Mr. vous avez de quoi a écrire que de vous en prendre à quelqu’un qui est chassé du pouvoir.

  5. La guerre est effroyable,sans aucun doute.Mais quand la Resolution du
    Conseil de Securite demande au Gouvernement Malien de negocier avec le MNLA,sans tenir compte de la dizaine de negociations sans suite et en fermant les yeux sur les crimes perpetres par cette Organisation,je me demande quel but il cherche.C’est pour cela que nous devons developper un autre scenario concomitant :une assistance des allies traditionnels,la Chine et la Russie non seulement pour chasser les terroristes mais aussi les rebelles politiques qui sont responsables de l’occupation des 2/3 du territoire Malien.L’Apres guerre est important: il faut integrer physiquement ce vaste territoire par des lignes de chemins de fer, des lignes de haute tension electrique et construire des indsutries developpantes;Si cela se fait au Kenya, en Ethiopie ,pourquoi pas au Mali.Nous avons des fils qui peuvent contruire le Mali de demain et le sortir des ornieres de pauvrete.

  6. La France, nvelle version doit se démarquer du cynique, sanguinaire, traitre blaise qui veut avec le fdr, la cafo la coren et autres complices réahabiliter le mnla.Non aux fameuses négociations aux issues déjà connues: autodétermination et au bout du compte, l’ indépendance. ¨blaise doit être dessaisi de ce dossier car même ses pairs n’ont plus confiance en lui

  7. desole m yalkoue att s est tout simplement un gros tranfiquant comme ses gens du fils comme blaise de grace comparer pas MODIBO KEITA A ses salete MODIBO C EST LA RACE DES KOUAME LUMUMBA TOURE SANKARA POUR NE CITER ….

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