L’histoire allait-elle bégayer ? En début de semaine, on relevait qu’une chose aurait pu encore monopoliser l’indignation de nos médias. Les populations gardent encore cette mémoire fraiche de ce qu’on a appelé le « Jeudi noir de la colère » à Bamako. Des injures d’abord, puis de la douleur contenue jusqu’aux portes du Palais de Koulouba. Un peu plus bas dans les rues de Bamako, insultes graves et jets de pierre furent de la partie. Des mesures d’allègement et de soulagement prises la veille en direction des femmes de militaires de Kati (on a parlé alors d’un effort financier de la Première Dame) ne suffiront pas. Les semaines passèrent, on se demande toujours s’il y a eu un terrain d’entente ou de compréhension entre le pouvoir et les révoltés d’antan. Il semble aujourd’hui que le mouvement a été infiltré et entrepris parce que certains éléments voulaient occuper de nouveau la rue. Dès ce lundi 5 mars, ce fut le branle-bas de combat et d’alerte face aux rumeurs distillées. Ce qui est à vérifier, c’est que certains osent déjà affirmer que des militaires seraient derrière tout cela. Un syndicalisme dilué ferait de la ville garnison de Kati une place grosse d’incertitudes. Quelles sont les vraies raisons de cette colère ? Il se trouve que des jeunes et des femmes sont à la manœuvre non seulement pour réclamer plus de soutiens, mais aussi plus de clartés sur cette guerre menée au Nord. A la clé : ils s’opposeront à toute nouvelle intégration de ceux qui sont partis rejoindre le camp des rebelles. Combien sont-ils? Plusieurs dizaines ? Occasion de se rappeler les propos rassurants du Colonel Idrissa Traoré, directeur de la DIRPA, à l’endroit de la Presse : « Nous avons la légitimité, la foi avec nous et le soutien de notre peuple ». Il saluait ensuite « une dynamique de quêtes bruyantes » qui défiait le MNLA.
Portrait d’une diplomatie qui revendique son indépendance.
L’aide que nos braves populations viennent de recevoir du fait de la guerre a une histoire. Il faut savoir relever les inflexions dans les propos de nos pays amis. Entre ces pays frontaliers ou pas et nous existent des liens du fait de la géographie et de l’histoire. Le penchant naturel qui vient de les amener à nous apporter du secours fera qu’on pourra parler d’une « amitié jamais contrariée ». L’expression, nous la tenons du ministre Soumeylou Boubèye Maïga. Cette guerre qui nous vient de la post-crise libyenne aura eu un impact sur nos relations de voisinage. Alger est salué pour son geste en dons aux populations déplacées aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du Mali. Aussi vrai que le Hoggar était le prolongement de l’Adrar, l’herbe ne repoussera jamais sur le chemin qui relie Alger à Bamako. Le ministre malien des Affaires étrangères avait dit : « Nous avons réussi à mettre en place une politique commune face à la menace, après des différences dans l’approche ». Tous nos pays voisins, appuyait-il, partagent le souci de ne pas encourager les velléités séditieuses. C’est que lors de chaque rencontre bilatérale, les principes de l’unité nationale sont réaffirmés comme intangibles. Le Président ATT venait de recevoir durant la semaine, le ministre Djibril Y. Bassolé du Burkina Faso. Le ministre burkinabé des Affaires étrangères et de la Coopération régionale était venu nous entretenir au sujet des 25 000 déplacés maliens actuellement au Burkina-Faso et essentiellement d’origine touarègue. Enfin, que répondre des interférences négatives sur les ondes de notre voisinage face aux menaces ? Le ministre Maïga nous apprendra la bonne nouvelle qu’il se rendra bientôt à Nouakchott. Notre diplomatie s’est faite au jeu à toutes épreuves. Soumeylou Boubèye Maïga n’a-t-il pas dit que la sécurité est devenue le premier des enjeux pour les Etats ? Il y a un port de tête que la maison des Affaires étrangères (appelons-la « maison de nos hôtes » : ne dit-on pas au Mali qu’on est esclave de son hôte ?) a hérité des illustres devanciers des années d’indépendance. A chaque fois, dit-on, que nos diplomates ont fait la moue, ce n’était pas de façon méprisante. Un mélange du sens des relations et la retenue nous a permis pendant longtemps de tenir la distance. La diplomatie n’a jamais été une denrée rare pour un pays aussi enclavé que le nôtre. La maison a désormais ses codes d’entrée. Tous nos hôtes qui viennent nous voir par ces temps d’orage seront accueillis comme une opportunité de changement et de renouveau. C’est un soutien dont nos compatriotes se réjouiront encore.
S. Koné
att a parlé de complot contre lui a la téle vendredi et lui comment il a fait pour arrêter moussa ne fait pas au autre ce que tu ne veut pas qu on te fasse même un coup d état ne va pas ne va pas gommer toute la corruption que att et sont entourage ont fait au peuple malien
Je ne sais pas de quoi parle le Specialiste des relations internationales par l’AMITIE.La position des pays qui nous entourent est determinee par ce qu’ils considerent comme leur interet.Kassim a bien indique la difference entre le discours et les faits hostiles a notre pays:le passage des rebelles, des armements lourds sur leur territoire,les consultations incessantes avec nos ennemis de cette guerre.Que nos voisins sachent qu’ils s’agit de l’integrite territoriale de la Republique du Mali et qu’aucun Malien ne badine sur ce probleme capital.AUCUN REVERS MILITAIRE NE DISSADERA LE MALI A ELIMINER TOTALEMENT TOUTE TRACE DE CETTE TRAHISON ET A MAINTENIR LA REPUBLIQUE DANS SES FRONTIRES D’INDEPENDANCE .
La guerre moderne s’appuie entre autre sur l’armement approprie.Le commandement militaire Malien doit demander ce dont il a besoin et tout doit etre fait pour leur acheminer au plus vite ces armes .meme au prix de notre endettement.L’enjeu de cette guerre est non seulement nationale ,integrite territoriale ,regionale, la pentration d’ALQUEDA en Afrique de l’OUEST pour le destabiliser et bloquer tout progres economique et social,international ,le crime international et la libre circulation des drogues dans le monde pour detruire la jeunesse.Si certains gouvernements en Afrique de l’Ouest ne comprennent pas cela,ils le comprendront quand ce sera trop tard.Il en de meme du Leadership Francais qui ne fait que des betises sur betises.Comment cela se fait que la CEDEAO reste couard.C’etait previsible que l’influence francaise se fera sentir partout.Il est stupide de la part de la France de dire que les rebelles Touaregs ne sont en connivence avec ALQUEDA:Ils sont prets a se vendre au diable pour atteindre leur but.
Nous devons tout repenser au milieu de cette crise.L’Ethiopie ,par exemple ,maintient la stabilite a Addis Abeba et dans toutes les villes Ethiopiennes malgre le bourbier Somalien et la forte presence d’ALQUEDA en Somalie.Sans Alliance Strategigue avec les USA, ils seraient totalement dans le plus grand trouble.Les Americains ne se battent pas en Ethiopie ou en Somalie .Mais les troupes Ethiopiennes et de l’Union Africaine sont equipees par les USA.Prenons en main notre responsabilite en temps approprie ,GUIDES PAR NOS SEULS INTERETS BIEN COMPRIS>
att est le seul responsable de ce qui nous arrive a cause de son non anticipation de la crise post lybienne;il doit etre accuser de haute trahision a l etat a par son in-ca-pa-ci-te de gerer la crise lybienne.
Attention aux humanitaires et aux négociateurs!
La gestion des déplacés et la recherche d’un cessez le feu par des intermédiaires, facilitateurs et autres médiateurs, donne l’impression d’un bal de vautours sur la dépouille d’un reste de cadavre abandonné au milieu de nul part.
Le spectacle d’enchevêtrement et de chevauchement d’humanitaires et de diplomates de tout acabit entre Nouakchott, Ouagadougou, Niamey, Cotonou, Alger, Paris et les Zones frontalières du Mali où se sont réfugiés nos compatriotes du nord, est tellement saisissant que nous devrons nous poser la question de leur sincérité et de leur loyauté envers le Mali.
Évidemment que je partage la détresse des pauvres familles qui ont tout perdu, qui manquent de tout et que nous devrons aider à retrouver leur quiétude et leur dignité.
Mais justement, c’est leur détresse qui constitue le terreau fertile de tout fonds de commerce macabre et illicite.
Tout simplement parce que la guerre est un serpent de mer en ce sens que si tu crois en maitriser la tête, la queue t’attaque ensuite avec beaucoup plus de vigueur.
Et inutile de vous dire ici que la queue du serpent de mer, qu’est devenu le Mnlaqmi, se trouve dans nos pays voisins, Mauritanie, Algérie, Niger, et Burkina Fasso évidemment à des degrés divers et disséminée dans les populations réfugiées et souvent confortablement reçue dans les palais et chancelleries.
Et de là-bas, le mnlaqmi peut bien se donner une seconde jeunesse si on ne prend pas garde.
La guerre à Tessalit, Menaka, Léré, et j’en oublie, sont loin d’être les seules batailles que nous devrons mener.
Donc prudence maximale à toutes ces bonnes volontés et contrôle exclusive de leur connexion et de leur collision avec le Mnlaqmi.
Certains pourront me prendre comme paranoïaque, mais entre nous, si nos voisins sont doux comme l’agneau et blancs comme neige dans cette guerre, alors expliquez-moi comment ils ont pu laisser passer à maintes reprises des cargaisons entières remplies d’armes lourdes puis que nous ne faisons pas frontière avec la libye?
Ah! J’avais oublié, peut être avaient-ils cru qu’il y avait des fleurs de Saint-Valentin dans ces cargaisons qui nous étaient destinées!
Ouh Ouh! quelle preuve d’amour!
Donc STOP NAIVETY NOW!
Pour une fois nos services secrets doivent réellement faire leur travail.
Ils ne peuvent pas ne pas le faire, au risque de voir compromettre les actions de l’armée sur le terrain.
Rappelez-vous qu’en Afrique aucune guerre n’éclate par hasard, et qu’il y a des gens (très souvent hors d’Afrique) qui tirent les ficelles au gré de leurs intérêts du moment.
Vous ne saurez jamais toute la vérité parce qu’il y a trop d’intérêts en jeu.
Seulement quelques illustrations: Charles Taylor et Jonas Samvibi, deux malfrats de la pire espèce.
Pour vous situez dans l’échelle du banditisme si Iyad Ag Ghaly, Ag Mossa (le fameux Bamoussa Diarra), Mahamed Ag Najim préparent leur DEF du banditisme (diplôme d’étude fondamentales), vous pouvez être sûrs que Charles Taylor et Jonas Samvibi sont en quatrième année ENA du banditisme.
Ce qui est intéressant c’est la montée et la déchéance de ces deux personnages.
Pour vous épargner un développement long et ennuyeux de tous leurs forfaits je m’avais seulement vous dire comment ils sont tombés en disgrâce après des années de “gloire”.
Lâchés par leurs soutiens occidentaux, Ils ont été victimes de pièges. Pour Charles Taylor, arrivé au pouvoir après des années de guerre, il fut contraint de le quitter sous la pression internationale (dont celle des prêtes mains constituées en Cedeao).
Et Jonas Samvibi ayant repris les maquis alors que la guerre froide était terminée, fut lâché par ces fournisseurs d’armes.
Par ailleurs, les services secrets des pays impliqués dans nos conflits sont toujours dans les humanitaires, dans les médias, et guident les diplomates de leurs pays.
Ils peuvent décider de multiplier les théâtres des opérations dans les frontières et d’oeuvrer à ce qu’elles soient des bases arrières pour renforcer le Mnlaqmi et/ou nous contraindre à céder sur tel ou tel point en attendant que l’évolution du terrain diplomatique satisfasse leurs intérêts égoïstes.
Donc à nous d’être vigilants et prévoyants. Je vous en conjure.
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