Dans la cité légendaire, il s’est tout d’abord rendu au siège du gouvernorat où il s’est entretenu avec les autorités régionales. Il a ensuite poursuivi sa visite au camp des Forces armées maliennes (FAMA) qui a subi une attaque suicide à la voiture piégée le 25 septembre dernier. Une attaque qui avait fait deux morts civils et blessé 6 soldats. Les quatre terroristes furent tués sur le coup.
Du camp, Albert Koenders est allé chez le grand Imam de la mosquée Djingarey-Ber pour des échanges. Il s’est ensuite entretenu avec le maire de la commune de Tombouctou et les autres membres du conseil municipal.
Ces différentes rencontres ont permis de discuter des questions comme les problèmes récurrents de sécurité, le retour des déplacés, la réconciliation entre communautés, l’emploi des jeunes et le retour des services de base, plus particulièrement l’électricité.
Le chef de la Minusma a pu constater sur place les progrès réalisés à Tombouctou depuis sa dernière visite en août 2013. Au nombre de ces avancées, le retour de la population et la reprise des activités socio-économiques.
Albert Koenders a ensuite tenu une courte réunion avec les personnels de la Minusma, de l’équipe-pays et des Ong basés à Tombouctou. A tous ceux-ci, il a tenu à exprimer sa gratitude pour leurs efforts, tout en insistant sur les nombreux défis qui restent encore à relever et sur les priorités identifiées.
La seconde partie de la journée du visiteur de marque a débuté par une visite de fermes rizicoles et d’une station hydro-électrique sur le fleuve Niger qui fait l’objet d’un projet à effet rapide de la Minusma (Quick Impact Project ou QIP) pour sa réhabilitation.
Un autre moment fort de la visite a été le suivi d’une patrouille conjointe organisée par l’armée nationale et la Minusma dans le désert. Le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies et la délégation qui l’accompagnaient ont pu voir des conditions de déploiement des troupes alliées dans cette partie du pays.
Albert Koenders a conclu sa visite par une rencontre et un entretien avec les responsables de l’opération militaire Serval à Tombouctou.
(Source : Minusma)
S’il n’est pas là à aider à la colonisation du MALI alors applaudissez le.
S’il est du côté du MALI, c’est bien.
Les Maliens doivent rester vigileants et comprendre que c’est à eux seuls de diriger le MALI.
L’ONU n’est pas un Etat et ne peut donc se subtituer à un Etat.
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