Après la ville de Ménaka, attaquée le 17 janvier dès l’aube par les combattants du Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA), c’est au tour d’Aguelhoc et de Tessalit d’être occupées par les assaillants. C’était, hier matin, à quelques heures d’intervalle.
Situées, respectivement, à 150 et
Cette attaque intervient, vingt –quatre heures seulement après celle de Ménaka. Bilan : un soldat malien tué, six véhicules incendiés, des blessés et des morts et plusieurs combattants MNLA faits prisonniers.
Dans un communiqué, diffusé mardi soir, le ministre de
Crée en novembre 2011 à Ménaka, le MNLA proteste à travers ces attaques, contre le déploiement des renforts militaires. Notamment, dans la zone de Tinzéwaten, non loin de la frontière algérienne.
Il s’agit de 500 hommes, de 200 véhicules militaires et de quatre avions de combat (deux MIG et deux petits avions de reconnaissance).
Selon le correspondant du quotidien national (Essor) à Kidal, Moussa Ag Acharatoumane, membre du MNLA, a dénoncé, le 14 janvier dernier, le « redéploiement de l’armée malienne sur le territoire de l’Azawad ».
Pendant ce temps, à Kidal, la capitale régionale, les rumeurs d’une attaque imminente circulent.
A en croire un habitant de la ville joint au téléphone, la « capitale de l’Adrar » est devenu une vielle fantôme. Les services publics sont fermés. Les rues sont vides. Ou presque. Et les populations, au bord de la panique. L’armée, désormais en alerte, multiplie les patrouilles. Tant à l’intérieur de la ville, que dans ses environs.
Pour l’heure, nos sources parlent de plusieurs morts et blessés dans l’attaque d’Aguelhoc et de Tessalit. Sans autre forme de précision.
Oumar Babi