Dans une déclaration en date du 2 juillet 2012, portée à la connaissance de la presse le 3 juillet 2012 par Koniba Sidibé, 9ème Vice Président de l’Assemblée nationale, les députés maliens ont demandé aux autorités un traitement diligent de l’enquête sur l’agression perpétrée sur le Président de la République par intérim, le Pr Dioncounda Traoré.
Koniba Sidibé a rappelé que « depuis les évènements du 22 mars 2012, l’Assemblée nationale n’a cessé d’alerter l’opinion et les autorités sur l’insécurité récurrente qui touchait les Institutions, les personnes et les biens dans le pays, notamment à Bamako.
Ainsi le 19 avril les honorables députés réunis en séance plénière ont adopté la Résolution N° 2012-005/AN-RM sur l’arrestation de personnalités civiles et militaires dans laquelle ils ont dénoncé la « situation de voie de fait et le climat de terreur qui s’en suit qui sont de nature à rompre la dynamique de dialogue et de paix enclenchée depuis l mise en œuvre de l’Accord –cadre ».
Puis ils ont exigé « le respect du fonctionnement régulier des institutions de la République et la sécurité des personnes et des biens ».
L’Assemblée nationale a maintes fois appelé l’attention des autorités, voire en leur adressant une correspondance sur l’insécurité récurrente devant les portes de l’Institution à cause de manifestants récalcitrants.
Hélas, bien que le CNRDRE et la CEDEAO aient fourni des efforts pour le renforcement des organes de la Transition, en prolongeant les mandats desdits organes, notamment celui du Président de la République par intérim la problématique de l’insécurité n’a pas reculé, bien au contraire.
En effet, le lendemain de la prolongation du mandat du Président par intérim à 12 mois, des manifestant ont organisé et perpétré une agression inqualifiable sur sa personne ce qui aurait pu lui coûter la vie. C’était le 21 mai 2012 dans ses bureaux à Koulouba. Dès le 22 mai, l’Assemblée nationale a fait une Déclaration pour condamner très fermement cette agression « qui n’honore ni le Mali, ni l’Afrique et entame la crédibilité de toutes les Institutions et la Nation toute entière ». A cette occasion l’Assemblée nationale a demandé de faire la lumière et d’assurer la sécurité des institutions des personnes et des biens. L’Assemblée nationale réunie ce jour prend acte des dispositions de renforcement de la sécurité des instituions commencées, ce qu’elle salue, mais demande de persévérer.
L’Assemblée nationale constate que les résultats des enquêtes ouvertes par les Autorités sur l’agression du Président la République par intérim n’ont toujours pas été portés à la connaissance de la Nation. Aussi, l’Assemblée nationale exige-t-elle, une fois de plus, des Autorités un traitement diligent desdites enquêtes pour faire toute la lumière sur l’agression perpétrée sur la personne de la première Institution du pays, le Président de la République par intérim, le Pr Dioncounda TRAORE.
Assane Koné
ENFIN L’ASSEMBLEE A SU QU’ELLE PEUT DEMANDER DES COMPTES AU GOUVERNEMENT POUVOIR QUI A ETE IGNORE LES 20 ANS PASSE
Un mal qui répand la terreur,
Mal que le Ciel en sa fureur
Inventa pour punir les crimes du Mali,
Le CNRDRE (puisqu’il faut l’appeler par son nom)
Capable de détruire en un jour 50 ans d’indépendance et d’unité du Mali,
Faisait aux maliens la guerre.
Nous n’en mourront pas tous, mais tous sont frappés :
On n’en voyait point d’occupés
A chercher le soutien d’une mourante vie ;
Nul mets n’excitait leur envie ;
Ni ATT ni Dioncouda n’épiaient
La douce et l’innocente proie.
Les soldats de divers corps (bérets rouges et vert) se fuyaient :
Plus d’amour, partant plus de joie.
Sanogo tint conseil, et dit : Mes chers amis,
Je crois que le Ciel a permis
Pour nos péchés cette infortune (CNRDRE) ;
Que le plus coupable de nous
Se sacrifie aux traits du céleste courroux,
Peut-être il obtiendra la guérison commune (l’unité du pays).
L’histoire nous apprend qu’en de tels accidents
On fait de pareils dévouements :
Ne nous flattons donc point ; voyons sans indulgence
L’état de notre conscience.
Pour moi, satisfaisant mes appétits gloutons
J’ai chassé ATT, pillé le Palais de Koulouba, la Cité Administrative l’ORTM, et permis la bastonnade de Dioncounda.
Que m’avaient-ils fait ? Nulle offense :
Même il m’est arrivé quelquefois d’ extorqué les recettes de la Douane et du Trésor public.
Je me dévouerai donc, s’il le faut ; mais je pense
Qu’il est bon que chacun s’accuse ainsi que moi :
Car on doit souhaiter selon toute justice
Que le plus coupable périsse.
– Sire, dit Mariko, vous êtes trop bon Roi ;
Vos scrupules font voir trop de délicatesse ;
Et bien, Piller le Palais, voler les caméras de l’ORTM, voler les recettes de la Douane et du trésor ,
Est-ce un péché ? Non, non. Vous leur fîtes Seigneur
En les volant beaucoup d’honneur.
Et quant à Dioncounda l’on peut dire
Qu’il était digne de tous maux,
Etant de ces gens-là qui sur les Maliens
Se font un chimérique empire.
Ainsi dit Mariko, et flatteurs( Amion Guindo, Me Gakou, Aminata Dramane Traoré,Dragon,Yèrèwolo Ton) d’applaudir.
On n’osa trop approfondir
De Rokia du Miria, ni de Yèrèwolo Ton, ni des autres du MP23,
Les moins pardonnables offenses.
Tous les gens querelleurs, jusqu’aux simples marcheurs sur Koulouba,
Au dire de chacun, étaient de petits saints.
Tapo vint à son tour et dit : J’ai souvenance
Qu’en un pré de Moines (CENI) passant,
La faim, l’occasion, l’herbe tendre(l’argent facile), et je pense
Quelque diable(Alpha, IBK) aussi me poussant,
Je tondis de ce pré la largeur de ma langue.
Je n’en avais nul droit, puisqu’il faut parler net.
A ces mots on cria haro sur le baudet( Tapo).
Un Loup (Me Konaté) quelque peu clerc prouva par sa harangue
Qu’il fallait dévouer ce maudit animal,
Ce pelé, ce galeux, d’où venait tout leur mal.
Sa peccadille fut jugée un cas pendable.
Manger l’herbe d’autrui (l’argent de la CENI)! Quel crime abominable !
Rien que la mort n’était capable
D’expier son forfait : on le lui fit bien voir.
Selon que vous serez puissant (Sanogo) ou misérable ( Tapo),
Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.
honte au Mali et honte a la junte militaire tant que continue les arrestations et les sequestrations arbitraires.
ilk faut soit resoudre le probleme ou soit eliminer le probleme du Mali et c est la junte militaire et particulierement le capitaine Sanogo le probleme du Mali
ce dossier n interesse personne; tu es en insercurité ? ON FERA MIEUX DE REGLER LE PROBLEME DU NORD AU LIEU DE CHAQUE FOIS TERGIVERSE;
l ajunte fait du terrorisme mais c est grave l emalien ne saIt pas ce quil veut c est dommage c est pourquoi on est sous tutelle de la cedeao. Sans la junte , le coup d etat tout ira mieux n es ce pas? ON CONTINUERA A SE VOILER LA FACE A FAIRE SEMBLANT. LES ENQUETES SONT EN COURS QUES CE QUE L ASSEMBLEE VEUT ENCORE. L HONORABLE mARIKO A ECHAPE BEL PAS D ENQUETE PUR LUI?
Du calme Fatou.Ces enquetes seront menées qu’on le veux ou non. Si Mariko a été agressé c’est son probleme.
Il est trivial de constater que nous sommes en insécurité partout au Mali, au Sud comme au Nord. L’Assemblée Nationale (la seule institution représentative de toute la Nation) doit avoir le courage de fermement donner des injonctions au gouvernement pour une SOLLICITATION SANS CONDITION DES TROUPES de la CEDEAO au SUD et AU NORD MALI AVEC MANDAT OFFENSIF. En ne le faisant pas, elle se fait complice du terrorisme de la junte sur les élus, les leaders politiques, les journalistes, bref toute la population…
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