Affrontements meurtriers autour de Kidal : Malgré les combats, l’optimisme du gouvernement

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Communiqué du conseil des ministres du mercredi 14 janvier 2015
Premier conseil des ministres du gouvernement Modibo KEITA

Un calme précaire règne désormais après les combats qui ont eu lieu pendant le week-end et encore ce lundi 17 août dans la région de Kidal, entre les ex-rebelles de la CMA et les groupes loyalistes de la Plateforme. Deux mouvements qui ont pourtant signé un accord de paix, avec le gouvernement malien, il y a moins de deux mois. Malgré ce regain de tension,  les autorités veulent toujours faire preuve d’optimisme.

Des combats, il y en a eu, des morts aussi, mais une remise en cause de l’accord de paix, en aucun cas. C’est en tous cas le message du ministre de la Solidarité, de l’action humanitaire et de la Reconstruction du Nord, Hamidou Konaté dans les propos relayés rfi pour qui l’application d’un tel accord de paix passe nécessairement par des hauts et par des bas : « Aujourd’hui, aucune des parties n’a dénoncé les accords. Aucune des parties n’a prononcé son retrait des processus de mise en œuvre des accords».

« Ça veut donc dire, explique  le ministre Konaté, que le socle le plus important est là. Il n’y a pas une reprise des hostilités. Parce que la reprise des hostilités ça veut dire que nous revenons reprendre les armes où nous les avions laissés. Il ne s’agit pas de ça. Ce sont des conflits intercommunautaires qui n’ont pas pu se gérer par les voies traditionnelles retenues pour ça. »

Aussi, le ministre Hamidou Konaté veut-il croire que cette crise sera de courte durée et que les groupes armés entendront ses appels à la retenue : « La sagesse prévaudra, l’esprit de responsabilité prévaudra. Avec la Minusma nous sommes en train d’apporter des réponses qui commencent d’abord par l’appel à l’apaisement. Nous en appelons à l’esprit de responsabilité des différentes parties. »

Le ministre a également  rappelé  l’impatience des populations à voir la fin de ces tensions, qui menacent la vie des civils et retardent la mise en œuvre – déjà difficile – de l’accord de paix.

Avec rfi

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