L’offensive armée et unilatérale de Bamako du mercredi 21 mai dernier a abouti, on le sait, à une véritable débâcle de l’armée malienne. Le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), qu’elle était censée bouter hors de Kidal, est plus que jamais maître des lieux. Mieux, les rebelles touaregs en ont profité pour faire tomber dans leur escarcelle d’autres localités maliennes, notamment Léré située à l’ouest de Tombouctou, Andéramboukane et Ansongo dans le Nord-est du pays, près du Niger. Le gouvernement malien, avec certainement la mort dans l’âme, a, pour sauver les apparences, rendu hommage à ses « martyrs tombés sur le champ d’honneur ». Dans le même temps, Bamako a sollicité le cessez-le-feu immédiat.
L’armée malienne n’est pas faite pour le combat mais pour les putschs et les parades
De cette guerre pour l’honneur, qui a tourné au fiasco et à la honte et dont l’impréparation le dispute à son caractère inopportun, l’on pourrait tirer trois enseignements majeurs.
Le premier enseignement porte sur l’inefficacité, la légèreté et la décrépitude de l’armée malienne. En effet, la rapidité avec laquelle elle a été mise en déroute par le MNLA, qui a toujours été présenté par les autorités à l’opinion malienne comme un tonneau vide, nous fonde à croire que l’armée malienne n’est pas faite pour le combat mais pour les putschs et les parades. La qualité de l’armement est certes déterminante pour remporter une guerre, mais cela n’est pas suffisant. Il faut y ajouter la stratégie, l’ingéniosité, la détermination et le courage des hommes. Or, c’est ce qui semble avoir fait défaut à l’armée malienne dans son offensive contre le fief du MNLA. Le gouvernement malien, pour maintenir le mythe que le pays dispose malgré tout d’une vraie armée d’intrépides combattants, a vite fait de lier la débandade de ses 1 500 soldats montés à l’assaut de Kidal, à des problèmes de coordination et de renseignements. Cette justification laborieuse de la défaite enregistrée par le corps expéditionnaire malien dit tout sur la réalité de l’armée malienne. Les Maliens qui ont été toujours gavés de tirades martiales vantant au quotidien l’esprit chevaleresque de leurs sofas, capables de plier à tout moment l’échine du MNLA, pour peu qu’ils soient équipés, viennent de se faire une idée exacte de la nature de leur armée, dont le budget a connu pourtant une augmentation substantielle avec l’avènement de Ibrahim Boubacar Keïta au pouvoir.
Le deuxième enseignement que l’on pourrait tirer de cette guerre-éclair porte sur l’attitude de Serval et de la MINUSMA (Mission des nations unies de soutien au Mali). Le fait que ces deux contingents soient restés l’arme au pied, pendant que les soldats maliens fuyaient sous les tirs nourris des forces coalisées du MNLA, du HCUA (le Haut conseil pour l’unicité de l’Azawad) et du MAA (Mouvement arabe de l’Azawad) nous fonde à croire à un plan B de la communauté internationale, qui consisterait en la partition du pays avec un Etat laïc au Sud composé essentiellement de Négro-africains et un Etat arabo-touareg au Nord. Les populations de Bamako qui sont légitiment remontées contre Serval et la MINUSMA, pourraient avoir cette lecture de la passivité de ces forces face à l’outrecuidance des groupes armés du Nord. Leur logique, qui consiste à ne pas faire le coup de feu contre notamment le MNLA, alors qu’elles sont au Mali officiellement pour aider ce pays à exercer sa souveraineté sur l’ensemble de son territoire, pourrait ne pas passer au sein de l’opinion publique malienne qui, à force d’être humiliée par le MNLA, peut être amenée à les inviter à débarrasser le plancher.
L’on en est arrivé à ce regain de violences à Kidal, parce que les uns et les autres ont triché avec l’accord de Ouagadougou
Enfin, cette guerre nous enseigne que le MNLA ne s’est jamais départi de sa vocation originelle de transformer l’Azawad en un Etat indépendant du Mali. Sa volonté de voir le drapeau de l’Azawad flotter au Nord-Mali n’a jamais été abandonnée, en dépit de son engagement obtenu sous la pression de la communauté internationale à ne pas remettre en cause la souveraineté du Mali sur Kidal. Cela dit, les deux parties ont intérêt à mettre de l’eau dans leur vin pour apaiser la situation. Pour ce faire, Bamako et les groupes armés du Nord doivent impérativement traduire dans les actes, chacun en ce qui le concerne, toutes les recommandations de l’accord préliminaire de Ouagadougou. En réalité, l’on peut même dire que l’on en est arrivé à ce regain de violences à Kidal, parce que les uns et les autres ont triché avec l’accord de Ouagadougou. Il n’est peut- être pas parfait mais il a l’avantage d’avoir obtenu la signature des parties en conflit. Blaise Compaoré qui en est l’architecte, pourrait donc reprendre du service pour aider les frères ennemis maliens à enterrer définitivement la hache de guerre. Il peut y arriver mais à condition qu’il travaille d’abord à dissiper le malentendu entretenu à tort ou à raison au bord du fleuve Djoliba, selon lequel le Burkina Faso soutiendrait le MNLA. En le faisant, Blaise Compaoré rendrait service non seulement au MNLA mais aussi et surtout à l’amitié et à la fraternité entre les peuples malien et burkinabè.
Pousdem PICKOU
Trop de failles trop de défaite.
Les mots d’IBK ses larmes étaient ceux d’un patriote d’un homme d’honneur et de dignité mais ses faits au pouvoir sont ceux d’un obsédé,d’un hautain et vanité sans moyen d’un insouciant.Tout le problème du Mali c’est une armée mal formée mal équipée pour défendre le pays et assurer la sécurité des personnes et leurs biens,sécuriser les intervention pour le developpement.Au lieu d’en faire sa priorité voilà IBK espoir de tout un peuple s’occuper de motards de protocole,d’avion,de voiture,dans un pays dont l’existence est très sérieusement menacée.Les garçons qui acceptent de se présenter devant l’ennemi et l’affronter sont des patriotes qui ont l’esprit de sacrifice mais les politiques qui brisent le moral de tout un peuple avec leur gout du luxe et de la vie pendant que le pays est malmené humilié et tremblé ce sont ces politiques qui ont la langue mielleuse tout dans leur coeur et leur esprit saufpatriotisme encore moins un sensd’honneur ou de dignité
Dommage pour le Grand MALI qui sombre du faite de la cupidicité de ses HMM politiques actuels et m^m passés? Envouloir au Burkina qui reprsente 1/6 du MALI BÂ, avec des problèmes de divergence politique, mais uni par la maturité de ses HMM.Le Maliens grandiront en étant modeste tout en oubliant la GRANDEUR chantée par cette race de GRIOTS(mauvais hitoriens) rompus avec l’actualité? Evitez de Gueuler en respectant la FRance pour l’aide inestimable en 2013.Pas a Dieu vous sauver mai……soyez modeste par le langage.Sinon que la perte du MALI va précipiter le BURKINA dans un goufre certain d’où l’inquiètude ???
QUE LE BURKINA COMMENCE PAR S ESSAYER A LA DEMOCRATIE AVANT DE VENIR NOUS DONNER DES LECONS
AUX GRAND PAYS LES GRAND DEFIS
AUX PETIT PAYS LES NON DEFIS OU PETITS DEFIS!
Qu’est-ce-qu’il a raison Pikou! Le malien, comme le montre certains intervenants, sont tous des “maitres de la parole” c’est à dire des griots plutôt que des guerriers, que leur “grande gueule” ne poura jamais transformer en HOMMESC’. Ils n’ont en effet “aucun sens du patriotisme et du sacrifice” comme l’a dit Maiga comme est aussi vrai le reste de ses propos.
C’est malheureux hein, le Mali cessera d’exister très bientôt car avec ce type d’hommes on ne peut bâtir une nation, et les touaregs l’on compris. N’ont-ils pas raison de ne plus vouloir être considérés comme des sous-hommes?
Monsieur le journaliste,
vous ne nous aprenez rien! Votre mepris pour le Mali ne le fera pas disparaitre du globe. Le passé que vous n’arrivez a oublier vous rongera et vous pourira et la vie continuera. Sinon comment compredre qu’à chaque fois que le Mali est en difficulté, ce sont les journaux Burkinabé qui font le relais de rfi une radio qui ont sais est malhonnete. pourtant le Mali est limité par 7 pays dont le Burkina mais il n’ya que vous qui riduculisez ce pays comme s’il n’y avait pas de journaux ailleurs. Que de bassesse! en s’en moque eperdument.
Le chagrin ou la mort vous vaincra
Mon Cher ,les autres voisins dont tu parles ne s’en fichent que le Mali existe ou pas tout a fait comme toi parceque malgre la gravite de la situation tu oses nous montres tes sales dents ,
et le passe dont tu fait i 😳 😳 😳 llusion on sait aussi qui etait derriere cette histoire ,et c ‘est la meme persone via MNLA qui est entrain de sevir le Mali ,tout a fait comme il voulait sanctioner Sankara ce brave fils de l’Afrique ,mais au moins pour le Burkina ils ont registe et un peu partout au Burkina il y avait des materielles de guerre abandone par l’armee malienne qui excelle dans les replis tactiques ,si non que comment comprendre toute une armee qui ne peut meme pas tenir 24h devant un groupe arme mais c ‘est honte ,oui jai honte de cette armee .
on n a aucun sens du sacrifice et du patriotisme l armee etant notre emanation elle ne peut faire des miracles,nous sommes incapables de faire notre auto critique tout ce qui nous arrive c est la faute des autres je prends l exemple de gao durant toute l occupation pas un seul individu n a jugé utile d accomplir un acte heroique en s attaquant aux envahisseurs or la somme des courages individuels fait souvent la difference,«la main qui donne est toujours au dessus de celle qui reçoit»Amadou H BA,on attend tout des autres et on oublie de se plier aux exigences de ceux qui nous maintiennent a flots.
Chers compatriotes,
Le Mali est victime d’un complot geopolitique strategique et internationale d’une tres grande anvergure! Pourquoi ne pas avoir le courage de le dire.
On nous combat a cause de nos ressources naturelles! Nos forces armees se battent contre plusieurs pays en meme temps, et vous voulez qu’ils gagnent!
Chers compatriotes, prions ensemble pour que Dieu ne leurs laisse point reussir leurs objectifs ignobles et malsaints!
Puisse Allah sauve le Mali. Amen!
Très bonne analyse.j’avais fait un résumé similaire.
on ne sait plus à quel saint se vouer….
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