Affrontements à Kidal : La guerre déclarée Les jihadistes égorgent des otages

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Le premier ministre va se rendre à Kidal, Tombouctou et Gao
L’entrée de la region de Kidal

 Depuis les Affrontements meurtriers de samedi à Kidal à l’occasion de sa visite dans cette ville, pour, le Premier ministre, Moussa Mara, « La république du Mali est en dorénavant en guerre ». Une nouvelle donne qui se traduit par le renforcement des troupes maliennes dans la région.

 

“Les Forces armées maliennes renforceront assez rapidement leurs positions à Kidal et dans sa périphérie pour sécuriser les populations et les biens des personnes”, a  dit dans un entretien téléphonique le ministre de la Défense Soumeylou Boubèye Maïga avec nos confrères de l’AFP.

 

“Nous allons si nécessaire doubler nos effectifs sur place. Les dispositions sont prises. Nous sommes totalement dans un état d’esprit de poursuivre les efforts de négociation, mais il est également du devoir de l’armée de jouer son rôle”, a-t-il ajouté. Selon une source sécuritaire, depuis le samedi soir, des renforts sont arrivés à Kidal en provenance d’Anefis. D’autres, qui ont quitté Gao, sont en cours de route et doivent incessamment faire leur entrée dans la capitale de l’Adrar des Ifoghas. Aussi, des renforts sont partis hier dans la nuit de Bamako.

Selon un responsable militaire, l’Etat a pris la décision de rétablir sa souveraineté entière sur la ville de Kidal et toute la région. Ça va commencer avec le renforcement du dispositif sécuritaire afin de mettre fin à la manipulation des populations par les groupes armés comme le MNLA. L’objectif pour les autorités maliennes n’est plus la seule ville de Kidal, mais toute la région.

 

En un mot, la recréation est terminée et la souveraineté du Mali sera établie sur tout le territoire pour le bonheur des Maliens.

 

 

Des otages égorgés

Environ trente personnes, des civils et des militaires, sont portées disparues à Kidal  après des affrontements de samedi. “Une trentaine de nos agents sont portés disparus depuis hier (samedi). Nous ne connaissons pas leur sort”, a affirmé à l’AFP sous couvert d’anonymat un responsable au gouvernorat de Kidal,.

 

Selon ce responsable joint depuis la capitale malienne par téléphone, les “agents” portés disparus comprennent des civils et des militaires. Certains d’entre eux seraient “détenus par les rebelles” mais “nous ne savons pas combien d’entre eux”, a-t-il dit. Aux dernières nouvelles, on a appris que les bandits jihadistes auraient égorgé des otages parmi lesquels des préfets.

 

Rassemblés par YC.

 

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