Les forces armées et de sécurité maliennes ont déclenché hier des opérations à l’intérieur de Kidal. Selon un communiqué officiel, ces opérations ont pour objectif de sécuriser les personnes et leurs biens. Conséquence : la capitale de l’Adrar des Iforas était hier sous un déluge de feux. Hier, en fin d’après midi, les nouvelles en provenance du septentrion n’étaient pas de nature à rassurer les Maliens : l’armée s’était repliée vers Gao. Alors qu’on signalait des attaques des groupes armés contre des localités comme Anderaboucane, Ménaka (région de Gao) et d’autres localités du nord. Jusqu’où s’arrêtera cette nouvelle guerre ?
Hier, des combats à l’arme lourde ont opposé les soldats de l’armée à des groupes armés, dont certains occupaient le gouvernorat. La progression de l’armée s’effectuait simultanément sur trois fronts de la ville.
Selon un responsable sécuritaire contacté par L’Aube, il s’agissait de prendre les rebelles de revers et d’occuper tous les points stratégiques de Kidal. Il s’agit notamment des camps militaires et un site de cantonnement occupé par les groupes armés. Pendant ce temps, les forces de la Minusma et de Serval se sont repliées dans le camp 2 de la ville, leur QG situé hors de la ville. Histoire de ne pas prendre part aux combats. Les combats auraient été intenses et très violents entre l’armée et les différents groupes qui, au fil des mois, se sont renforcés en matériel et en hommes, à l’intérieur de la localité.
En fin d’après midi, la situation était toujours confuse à Kidal. Dans une campagne de communication orchestrée à partir de l’extérieur, le Mnla affirmait qu’il avait réussi à repousser l’assaut de l’armée. Mais, à Bamako, il était encore difficile d’avoir la moindre information sur le déroulement des opérations militaires. L’armée malienne reste fidèle à son traditionnel mutisme.
A l’extérieur, les réactions se multiplient quant à cette montée de violence à Kidal. A New York, le Représentant de la France aux Nations Unies a rejeté toute responsabilité de son pays dans les derniers évènements survenus depuis le week-end dernier, à Kidal. Pour le diplomate français, tout ce qui se passe dans cette localité relève de la responsabilité des autorités maliennes. Alors que le Secrétaire général de l’Onu, Ban Ki Moon a appelé à un cessez le feu immédiat entre les belligérants.
Après les violences du week-end et les affrontements d’hier, Kidal renoue avec la violence. Pour l’instant, aucun bilan des violences n’est disponible. Mais, c’est le sang malien qui a encore coulé dans la capitale de l’Adrar des Ifoghas.
Jusqu’où s’arrêtera ce cycle infernal à Kidal où les populations n’aspirent qu’à la paix ?
Quelle sera l’attitude des autorités maliennes pour restaurer la souveraineté de l’Etat sur Kidal et tout le septentrion ? Que fera la communauté internationale à travers la Minusma ?
Quelle attitude adoptera la France dans cette nouvelle crise ? Et que deviendra le processus de négociation après l’usage de la force ? Bref, quel avenir pour Kidal ? Autant de questions qui interpellent tous, autorités maliennes, groupes armés et partenaires du Mali.
La rédaction
l'armée malienne a besoin l'aviation pour bien sécuriser la partie nord du pays
Boubeye, et ses chefs d’états majors, n’ont rien preparés, pour intervenir à Kidal, des rebelles qui ont eu tout le temps de se preparer depuis des années; c’est pas en trois jour que vous allez envoyer des volontaires qui ont subit une formation de 3 mois au Camp de Kati. IBK n’a rien compris d’aboord, IBK ne devrais jamais composé avec Boubeye. Mais il va comprendre.
La débâcle des FAMA faces aux forces terroristes et aux rebelles du Mnla va donner du grain à moudre à la communauté internationale qui a prôné le dialogue après le cessez le feu.Pour ma part l’offensive des Fama présentait des risques réels sans l’intervention des forces aériennes pour la simple raison que les adversaires ont l’avantage de la connaissance du terrain,possèdent des moyens importants de mobilité et de l’armement conséquent.Nous sommes tous des patriotes mais cela ne doit pas nous priver de lucidité.Je pense que le Gouvernement aurait du préparer cette opération d’envergure en tenant compte de ces paramètres cités plus haut.Nous retournons à la “case départ” avec à notre “passif l’ouverture des hostilités et l’appel au cessez-le-feu”.Que Dieu assiste le Mali et tous ses fils.Soutiens à IBK et au gouvernement pour un Mali réunifiée mais qu’aucune piste menant à cette réunification ne soit négligée.
Gloire à nos braves soldats tombés sur le champs de l’honneur Que dieux leur accorde sa miséricordieuse grâce pour le repos de leurs âmes.
Soyons logiques avec nous même et assumons nos responsabilité dans cette regains de tension occasionnée par les caprices d’un homme qui se pense au déçu de tous et qui pour des raisons inavouées vient de plonger le pays dans un bain de sang comme s’il ignorait la reconstruction d’une armée qui n’a pas fini de penser ses plaies occasionnées par le putsch de Mars 2012. Pourquoi cette folie de grandeur, pourquoi cette déclaration de guerre inappropriée, pourquoi cette soi-disant opération de sécurisation des biens et des personnes? une série de question dont les réponses nous amènent à faire le constat sur le manque de vision de nos autorités disons nous la vérité et la logique veut une démission avant que Haya ne se réveil de son sommeil pour …..
KIDAL SE TRANSFORME EN VÉRITABLE BOURBIER POUR LES FORCES MILITAIRES INTERNATIONALES AU MALI ET EN UN VRAI CASSE-TÊTE MILITARO POLITIQUES POUR NOS GOUVERNANTS.
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