Affrontements de KE-MACINA : Les manœuvres douteuses de la Minusma

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AFP/AFP/Archives - Un casque bleu de la Minusma le 8 avril 2015 à Tombouctou au Mali

Des sérieux doutes entourent l’implication de la Minusma dans le conflit meurtrier dans la zone de Macina. C’est la mission onusienne elle-même qui annonce les séries de réunions qu’elle a eues avec les communautés suite aux affrontements de la semaine dernière.

A en croire la Minusma, sa délégation s’est rendue vendredi dernier dans la localité de Ké-Macina et sur place, dans la matinée, elle s’est immédiatement dirigée sur la préfecture du cercle pour y rencontrer les autorités administratives.

“L’objectif de cette visite est d’échanger avec vous sur la situation actuelle et sur les événements déplorables qui se sont déroulés ici. Nous avons reçu beaucoup d’informations contradictoires et nous sommes là pour en savoir davantage”, a expliqué Mme Fatou Dieng Thiam, s’adressant au préfet du Ké-Macina, Fadjigui Théophile Coulibaly, ainsi qu’à ses collaborateurs.

Officiellement, la Minusma explique que cette mission visait à apporter son soutien aux autorités locales afin de trouver des pistes de solutions pacifiques et durables à ce type de conflits. Ceux-ci étant de plus en plus récurrents dans le Centre du pays, ils ont des conséquences tragiques sur les populations.

Suivant le communiqué de la Minusma, la délégation était scindée en deux groupes et a rencontré d’une part, le maire la commune, les membres de la Commission de réconciliation locale spéciale mise en place à la suite des événements ainsi que quelques organisations de la société civile.

Pyromanie

Par ailleurs, précise la Minusma, l’autre partie de l’équipe onusienne s’est entretenue avec les Forces de sécurité maliennes, les blessés ainsi que les déplacés internes. En dernier lieu, les missionnaires ont discuté avec le personnel du développement social chargé des questions humanitaires en faveur des personnes ayant fui les hostilités.

Cependant, quelques jours après le passage de la délégation de la Minusma dans la zone, des inquiétudes demeurent sur le mode opératoire de ses envoyés qui ont plutôt accordé plus d’importance à une partie que de travailler à calmer les esprits. Du coup, l’on se demande quelle est la motivation réelle de la mission onusienne au Mali dans ce conflit qu’on tend coûte que coûte à communautariser ?

Une certitude : dans le Nord où sa mission était plus orientée à une solution consensuelle, la Minusma n’a pas pu avoir des résultats. En transportant son “expertise” dans le Centre, elle donne l’occasion à ceux qui pensent qu’elle joue plus au pyromane qu’apaiser la tension.

A. M. C.

 

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5 COMMENTAIRES

  1. Vous vous fourvoyez complètement … cherchez à faire des articles lisibles et compréhensibles
    Dans tous les cas il n’y plus aucun peulh à macina
    Tout ce que je vous demande c’est d’éviter de mettre l’huile sur le feu et inutilement

  2. Monsieur le bournaliste, où est la partialité dans ce que vous avez rapporté ?
    Rencontrer toutes les parties pour entendre la version de chacune afin de se faire sa propre idée, c’est ça la meilleure façon.

    Les génocidaires et leurs partisans craignent toujours cette démarche objective d’écouter tout le monde, ils craignent la vérité !

    Le préfet Coulibaly est certainement partisan parce que ce sont ses parents les assassins des peulhs.

    Vous vous attaquez à laMINUSMA alors que votre milice FAMA ne peut même pas aller aux toilettes sans son escorte.
    Sachez une chose: la MINUSMA n’est pas sous les ordres du Gouvernement, elle a une mission bien définie à accepter comme telle. Si vous et vos autorités maliennes génocidaires ne voulez pas d’elle, vous demandez son départ pour que les djihadistes et les rebelles vous fassent retourner à votre captivité.
    Espèces d’ingrats.

  3. De toute façon nous devons demeurer vigilants, ces forces occultes cherchent à créer des problèmes où il n’y a pas. Il faut que l’Etat et les communautés seuls restent les acteurs. Qu’on ne nous parle pas de déployer une force dans cette zone qui ne sera qu’une force d’interposition dont le seul but sera de couper le Nord du Sud. Je rappelle à Mme Fatou Dieng Thiam que le Mali n’est pas la Gambie. Nous n’avons rien contre les sénégalais, ce sont nos frères. Mais nous stopperons les velléités impérialistes du Gouvernement sénégalais comme nous avons fait échouer Blaise Compaoré et sa bande de Diendéré et Bassolé. Si aujourd’hui la tentation des puissances occidentales, telle que la France, est de sous traiter leurs ambitions avec certains aphidés coloniaux, elles auraient encore échoué.

  4. LA MINUSMA a bien fait son travail, c’est pas journaliste xénophobe qui va l’apprendre comment travailler, vous réagissez ainsi parce qu’elle a rencontre les blessés qui sont certainement des peulhs.
    Depuis qu’il y a eues les exactions contre les enfants et les femmes innocents vous n’avez pas réagit. Alors faites attention à votre comportement de xénophobe pour ne pas bruler d’avantage le pays.

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