Affrontement à l’arme lourde entre l’armée malienne et des islamistes dans les rues de Gao

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Les habitants de Gao ont été surpris par des échanges de tirs  hier dimanche  entre des soldats maliens et des islamistes dans le centre de Gao. Ces combats surviennent quelques heures après un attentat-suicide visant un poste de contrôle.

Faut-il rappeler que la ville de Gao  avait été reprise le 26 janvier dernier par les armées française et malienne aux groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda, dont le Mujao.  C’est une  nouvelle étape dans la guerre de libération des territoires occupés  quand on sait que les islamistes jusqu’à présent ont refusé tout affrontement direct avec les forces alliées  depuis leur défaite à Konna. Selon plusieurs témoins les échanges de tirs entre soldats et islamistes se déroulaient dans le centre de la ville, près du commissariat. On ne dénombre aucune victime dans les rangs des forces alliées après les deux tentatives de kamikaz qui ont trouvé la mort.

Les différents  attentats sont  revendiqués par le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), l’un des groupes armés qui occupait depuis des mois le nord du Mali, y multipliant les exactions.

“Nous nous engageons à augmenter les attaques contre la France et ses alliés. Nous demandons à la population de se tenir loin des zones militaires pour éviter les explosions”, ne cesse de mettre en garde  le porte-parole du Mujao, Abou Walid Sahraoui.

Beaucoup de gens se posent  la question quant à la position des islamistes. Se sont-ils dissimulés parmi la population ou sont-ils rentrés nuitamment ? La guerre s’annonce compliquée avec l’intégration dans les rangs des islamistes de plusieurs jeunes autochtones

Au moment nous mettions sous presse cet article, il est difficile de donner le nombre  exact de victimes. On peut toutefois signaler  la mort de plusieurs islamistes

Moussa  Wélé  DIALLO

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1 commentaire

  1. 1. Félicitations au Gouvernement pour avoir lancé enfin les mandats d’arrêt nationaux et internationaux contre le MNLA/ MIA/ ANESARDINE / MUJAO. Reste maintenant le suivi de l’application des mandats. Il reste tout aussi à arrêter nos voyous militaires insouciants, inconscients de Bamako qui se croient pires que dans la jungle. Même dans la jungle, les animaux font front commun contre un danger commun. A moins que les bérets verts de Bamako ne soient du même bord que les terroristes, ce qui ne serait guère surprenant vu la similitude de leurs actes (les uns terrorisant au nord, les autres au sud). Si vous voulez reprocher quelque chose aux bérets rouges en ville, vous leur envoyez des gendarmes au lieu d’aller tirer sur eux et leurs familles, les étrangers nous ayant sauvés d’une colonisation certaine étant au front. Après les multiples interventions de l’ensemble des sages de Bamako, Mr Django perd son temps à discuter avec ces voyous. Un âne, un incorrigible, un obsédé sexuel ne connaissent que le bâton ou la castration. Il ne s’agit ni plus ni moins que de les mettre aux arrêts ou de les radier pour qu’ils aillent officiellement grossir le rang des MUJAO/ANESARDINE, leur vraie place en réalité. Et, il faudrait assez rapidement constituer des unités mixtes et envoyer le maximum de combattants issus du Nord au Sud, et vice versa, pour que les soldats du Sud s’aguerrissent dans le combat au Nord. D’ailleurs, pratiquement tous les militaires du Mali devraient être positionnés sur la ligne de front de Kayes à Kidal : il n’y a aucune raison de garder des militaires à Bamako ou à Sikasso. ET TOUTE LA GESTION DE L’ARMEE NE DEVRAIT PLUS ETRE UN SECRET DEFENSE POUR L’ASSEMBLEE NATIONALE, LE VERIFICATEUR GENERAL ET LES DIFFERENTES STRUCTURES DE CONTROLE, LES MINISTERES DES FINANCES, DU BUDGET OU DE LA JUSTICE… CE SUPPOSE SECRET DEFENSE EST A LA SOURCE DE TOUS LES RECRUTEMENTS NEPOTIQUES, DETOURNEMENTS ET MALVERSATIONS EN TOUT GENRE DANS L’ARMEE MALIENNE.
    2. Mettre en place et pérenniser un système de renseignement de l’armée /gendarmerie /police en milieu nomade surtout où se déplacent la majorité des terroristes (en ne confondant pas renseignement et délation) : retour de l’administration, rencontres régulières lors des foires hebdomadaires, convocations des chefs de fraction par l’administration dans les 3 chefs lieux de Région du Nord en vue de la désignation de leurs représentants à un dialogue national sous haute sécurité, tournées aériennes et terrestres de troupes solidement armées en milieu nomade pour rassurer les nomades livrés aux représailles des terroristes.
    3. Systématiser et pérenniser le système de brigades d’autodéfense encadrées par l’armée dans le maximum de villages et de villes de la ligne de front, etc. Ces brigadiers bénévoles, discrets, encadrés par l’armée, efficaces dans le renseignement, faisant un cercle autour de la ville la nuit avec leur chef de groupe, viennent en complément de l’armée qui les a utilisés avec succès par le passé.

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