Au Mali, les autorités viennent d’entamer une phase décisive dans la libération totale de la ville de Kidal, fief de tout ce que le Mali compte comme groupes armés. Au terme de sa visite mouvementée, le Premier ministre Moussa Mara a déclaré que l’attaque des locaux de l’exécutif régional est une déclaration de guerre parce qu’elle viole tous les protocoles qui ont pu être conclus avec ces groupes qui ont bien reconnu que Kidal est malienne en reconnaissant l’intégrité du territoire. Pour le Premier ministre, c’est une violation, c’est une déclaration de guerre qui va être traitée comme telle par la République du Mali. Cette nouvelle option des autorités malienne a suscité des espoirs chez le peuple malien dans sa diversité.
Le chef de l’exécutif a déclaré que ceux qui utilisent Kidal comme monnaie d’échange, comme outil de pression depuis des décennies dans notre pays, ont profité de cette occasion pour se livrer une énième provocation en attaquant le gouvernorat pendant qu’il était dans les locaux. « J’ai animé une réunion sous les feux nourris de ces groupes armés. Il faut qu’on soit sérieux. Ils ont franchi le Rubicon. La République du Mali va traiter cette déclaration de guerre comme telle pour respecter la souveraineté nationale », a-t-il précisé.
Mara a confirmé que des renforts des forces armées et de sécurité du Mali sont déjà arrivés à Kidal. « Maintenant, il va falloir que nous traitions cela avec la dernière rigueur. C’est aussi simple que cela. L’attitude ne fait que confirmer ce qui est une réalité : ces groupes se sont toujours donné la main pour s’attaquer au Mali. », a-t-il ajouté. Avant de dire que l’objectif est que la souveraineté du Mali s’exerce sur l’ensemble de notre territoire, y compris Kidal. Si on peut l’obtenir de manière pacifique, pourquoi pas. Mais l’objectif est cela et nous allons employer tous les moyens pour y arriver. « Construisons ensemble ce Mali. Ce Mali divers, mais ce Mali uni », a dit le PM.
Parlant des forces amies de la Minusma, le PM dira qu’ « il a été surpris de leur passivité, mais nous n’en tirons pas de conclusions à ce stade. Ce sont des forces amies en qui nous reconnaissons beaucoup de bienfaits sur cette partie de notre territoire, mais entre amis aussi, on se dit les vérités ».
En tout cas pour mettre fin à cette crise, qui n’a que trop duré, la lutte armée est implacable pour déloger ces ennemis de la nation. Chose que la population avait longtemps souhaité. Parce que cette guerre a été imposée sur le Mali. Et nous osons croire la déclaration faite par le Premier ministre sera une décision finale pour lancer une offensive contre les ennemis du Mali pour qu’enfin Kidal soit libéré des mains des terroristes. L’option de dialogue exprimé toujours par les bandits armés a été un moyen pour distraire le peuple malien. L’heure est venue de prioriser la voix des canaux. Le peuple malien dans une mobilisation digne d’un sentiment de révolte doit dire « ça suffit » au jeu trouble des groupes armés. Cette option exige une union sacrée au tour du Mali pour le pays retrouve ses lustres d’antan.
Bréhima Sogoba
Absence d’État et désarroi d’un peuple
Samedi dernier le premier ministre malien Moussa Mara comptant naïvement sur des forces étrangères présentes au nord du Mali dans le cadre de la Minusma, s’est rendu à Kidal alors que les préalables de sa propre sécurité et de celle de sa délégation n’étaient pas réunis.
S’étant affaibli tout seul en mentant devant les députés sur l’achat inutile et inopportun d’un avion présidentiel, il a voulu joué un coup politique pour raviver la fibre patriotique des maliens sur l’affaire de Kidal mais Mara a ignoré totalement les B.A-BA de la sécurité publique.
“On a été surpris” a-t-il dit à Gao de retour de Kidal, avec un air bonasse.
En effet, la région de Kidal est truffée de bandits armés qui collaborent étroitement avec ceux que le Mali appelle des “partenaires” (les soldats français de Serval et onusiens de la Minusma).
Ceux-ci n’ont jamais caché depuis janvier 2013 leur traitement de faveur à un groupe armé indépendantiste devenu autonomiste qui s’appelle le Mnla et qui est fortement implanté en Europe.
Ces “partenaires” du Mali, se basent sur une vision ethnique et culturelle du Mali basée sur la couleur de peau pour justifier ce traitement de faveur qu’ils veulent coûte que coûte accorder aux touareg et aux arabes maliens au nord du Mali.
“Kidal fief des touareg” revient constamment dans le discours des politiques, des médias et des militaires français sur le Mali alors que le président Hollande avait justifié l’intervention militaire de l’armée française au Mali en janvier 2013 comme étant une opération devant “aider un pays ami à recouvrer son intégrité territoriale”.
Ce Mali qui est présenté comme le seul succès de la politique extérieure voire de la politique tout court du régime de François Hollande est en réalité un chaudron aujourd’hui aussi brûlant qu’en janvier 2012.
La seule différence entre 2014 et 2012 c’est que des troupes étrangères sont présentes et sont témoins de l’impuissance actuelle de l’état malien comme c’était d’ailleurs le cas du temps d’ATT en 2012.
Sinon les bandits armés sont tout aussi lourdement armés et sont tout aussi libres de leurs mouvements qu’il y a 2 ans.
Dans ces conditions seule une armée malienne forte et combattante peut aider le Mali à s’en sortir sinon il court directement vers une autonomie de ces régions nord ou tout au moins de celle de Kidal.
Les images de l’arrivée de la trentaine de personnel administratif de Kidal à Bamako Senou et les assassinats lâches et hautement symboliques des préfets des différents cercles de la région de Kidal est la pire manifestation de l’impuissance de l’État malien et une cuisante défaite d’IBK semblable à Waterloo.
Alors que ces groupes armés qui défont régulièrement nos forces armées à Kidal ont été battu à quatre reprises par le Mujao (dont les combattants sont constitués de quelques centaines de bergers) à Gao, Ansongo, Menaka et El Halil entre juin 2012 et janvier 2013 au point qu’ils s’étaient réfugiés au Burkina Faso et en Mauritanie.
On se pose la question pourquoi un État malien avec plus de 175 milliards de FCFA annuels de budget de défense est incapable de mettre sur pied une armée de combat pour se défendre et défendre son intégrité territoriale après deux ans de crise?
On n’a tous compris le laxisme et la naïveté du régime ATT dans la gestion de la crise du nord et dans sa gestion de l’armée malienne.
Mais après l’humiliation de 2012 et 2013 nous ne comprenons pas le passivité et le suivisme du régime IBK dans sa gestion du nord et de l’armée malienne alors qu’il a bénéficié de la confiance de 77% de l’électorat malien pour rendre au Mali son “honneur”.
Nous avions tous compris après 2012 que notre armée malienne avait besoin d’une restructuration complète et urgente (recrutement, formation, équipement, commandement, gestion des carrières, avancement en grade, logistique, renseignement, stratégie, conditions de vie et de travail de nos troupes au front, etc).
Mais après deux ans et surtout autant d’aides étrangères, nous n’avons pas compris pourquoi cela ne s’est pas fait ni sous Dioncounda ni sous IBK.
Nous avons vu un Dioncounda se cacher derrière une bande de soldatesque de Kati qui s’autoproclamait soldats de la “restructuration”de l’État et “reformateurs” de l’armée, alors qu’elle s’est avérée être une jouisseuse assassine championne du monde des charniers qu’autre chose.
Nous avons vu un IBK et son Boubeye se cacher derrière des missions de formation militaire de l’union européenne, tout en se hissant en destructeurs attitrés de missiles défectueuses de l’armée sans jamais changer en profondeur cette armée et le transformer en armée de combat.
En même temps, on a vu, la promotion éhontée de la famille et belles familles IBK et son goût inconsidéré et indécent pour le luxe clinquant et les dépenses inutiles au sommet de notre État.
Depuis septembre 2013, l’État malien ne s’est donc pas intéressé à l’essentiel c’est à dire se doter d’une armée de combat pour l’affirmation de sa souveraineté perdue.
IBK et son régime ont privilégié des voyages et des communications tape à l’œil au détriment du renforcement de l’État malien et de ses moyens de défense.
Alors qu’en même tant nos ennemis continuent de se renforcer au nord et étoffent leurs liens diplomatiques et militaires dans le monde.
Quand l’ennemi se renforce il faut que nous nous renforçions aussi.
Mais ni IBK ni Boubeye ni Sada Samaké ni Mara n’ont pas compris cela.
Ils ont choisi de compter sur les autres forces étrangères au Mali et se sont fier aux beaux discours des étrangers à travers leurs interminables voyages inutiles dans le monde.
Ils ont oublié nos soldats et leurs conditions de travail et de vie.
Le chef d’état major des armées d’IBK, en tournée au nord, a même craché au visage de nos troupes que l’une de leurs primes allait disparaître.
Cela n’est pas rassurant et cela ne rassure pas nos soldats déjà dans des conditions précaires qui affrontent l’ennemi avec des moyens limités.
Il fallait corriger cela et renforcer nos troupes à Kidal et rendre la sécurité optimale en leur mettant dans les conditions idoines et en alerte maximale avant de s’y rendre.
Mais Moussa Mara et Boubeye ne l’ont pas fait.
Ils ont préféré le tape à l’œil à Kidal ils ont eu le tape à la tête et c’est le Mali entier qui est humilié en voyant ces administrateurs revenir de l’enfer de Kidal sur le tarmac de l’aéroport de Bamako Sénou.
J’espère très sincèrement que nos autorités tireront les leçons de cette épisode malheureuse de cette crise et commenceront vraiment à mettre sur place une vraie armée de combat au lieu de se blottir contre des négociations et des dialogues politiques dont tout le monde sait qu’ils ne mèneront à rien dans cette crise sauf à humilier davantage le Mali.
Wa salam!
🙄 🙄 🙄 avec nos dirigeants sans coui-lles je ne suis pas sure. Il faudra une vraie discussion de competents avec la France et les allies pour cela. Sinon nous ne font que ruminer depuis le tout debut.
les malien doit etre plus prudent. notre pays et devant un grand danger nous sommes aux diaspora mais notre Esprit et avec la situation de notre pays préoccuées tellement meme aux travaille ça commence a bien faire faite nous la guerre arretons parler ca suffit
Merci Mer le Premier Ministre vous avez fait une analyse concrète de la situation de Kidal,le MNLA est constitué uniquement de bandits armés associés aux terroristes venus de tout bord.
Depuis combien de temps,l’armée malienne n’a pu accéder à Kidal,sous prétexte d’éviter des affrontements entre l’armée malienne et le soit disant MNLA,qui dans la théorie est le Mouvement National de Libération de l’Azawad,mais dans la pratique est le Mouvement des Narcotrafiquants Libres de l’Azawad.
Il est temps que la communauté internationale comprend le vrai visage de ses monstres contre l’unité du Mali et voir la stabilité du sahel.
Selon les rumeurs un français vient d’être kidnappé par les ravisseurs à bamako en plein journée hahaha!!! que les français fassent attention sinon à BAMAKO Kidnappe maintenant
Pour ce qui concerne la situation du nord et dans le sahel , le Mali aussi peut contrebuer à pourrir la situation dans cette zone du sahel de sorte que , ni les interets français , ni ceux qui soutiennent ces bandits armés ,ne soient rassurés . Nous sommes musulmans , à ce titre , il sera plus facile de nous reconcilier avec les islamistes qu’avec des bandis et narcotraficants soutenus par les occidentaux
Maiga Moussa Abdou ca veut dire quoi nous sommes musulmans? le Mali n est il pas un pays laique arretez de tirer sur cette corde religieuse qui met en opposition toutes les valeurs de la laicite.
a bko personne ne va kidnapper un francais ou d’autre estrange seulement ont leur dit la verite,des erreur qu’ils ont commis d’avoir faire confiance a ces criminels assassins de mnla qui n’a jamais puis nier ses nombreuses crime depuis sa creation jusqu’a mantenant,que dieu sauve mon pays protégé mon peuple et maudit ses satan de mnla qu’ils finissent en enfer.
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