Deux groupes du cercle de Goundam ont initié des projets de mutation du cercle en région. Pour éviter une confrontation entre ces groupes, l’Association pour le développement du cercle de Goundam (ADCG) a organisé une réunion élargie avec les cadres et les notables du cercle, samedi dernier à la maison de la presse. Pour édifier l’opinion nationale sur la question.
La rencontre élargie a regroupé les cadres du cercle pour discuter et essayer de trouver une solution aux problèmes auxquels ils sont confrontés. On pouvait noter la présence du député élu à l’assemblée nationale, Mohamed Ould Sidi Mohamed, le président d’ADCG, Mohamed Yehia Abdin.
Après Gao, Tombouctou, Kidal, Taoudenit, Ménaka, Goundam souhaite devenir la sixième région du Nord.
D’une superficie de 92688 km2, Goundam est l’un des vastes cercles du Mali. Après trois heures de discussions intenses, les participants se sont entendus sur un point : la création d’une commission pour étudier les deux projets et les améliorer avec l’appui des notabilités.
L’honorable Mohamed s’est réjoui de cette initiative des Goudamiens. Il a indiqué que le processus de régionalisation de Goundam est en bonne voie.
Zié Mamadou Koné
Stagiaire
En vue d’accéder à l’autonomisation des irrédentismes ethnocentriques touareg-maures-songhoï aspirant à l’autonomie politique et territoriale au sein du Maliba, je propose la fragmentation de l’espace des 3 régions du Nord en 9 régions autonomes pour lesquelles je donne des noms géographiques reconnus dans la mémoire collective des gens comme étant leur « pays » (« akal n’anagh » en Tamacheqh, « trib n’ahna » en arabe et « yar-ganda » en sonraï) au lieu de noms de villes ou lieux-dits, comme cet anachronisme « région de Taoudéni » et « région de Ménaka » :
La 3ième région serait celle que j’appelle “des grands lacs de la Boucle du Niger” couvrant les 2 cercles de Goundam et Niafunké.
Cette entité administrative serait la seule région dans laquelle les sédentaires (sonraï, peulhs, sorkos et bellas) et les nisomades (kel Antessar, Achérifen et Imouchagh, des groupes humains dits, historiquement, « kel Tadamakat » ou « Iguelad » sont appelés à « revivre forcement ensemble » comme par le passé et devoir partager la gestion de l’espace pastoral et agricole ; ici, les touareg étant ceux héritiers des « seigneurs agricoles » dont les descendants détiennent encore, par des « conventions coloniales » reconnues, la propriété foncière des terres pastorales et agricoles dans les lacs de la vaste zone qui va de Ras el-Mâ (au Nord-ouest du Faguibine), à Debla sur le Tassakant (à l’Est), Niafunké étant au centre.
La limite nord de cette nouvelle région avec celle de l’Assahra (Taoudéni) serait une ligne droite orientée Ouest-Est, depuis la frontière Mali-Mauritanie, située à 100km au Nord du Lac Faguibine (dans l’actuel cercle de Goundam) et à 50km de la vallée du fleuve dans le cercle de Tombouctou.
La capitale de cette région serait basée à Goundam ou à Niafunké, les cercles dans lesquels il y a le plus de lacs, y compris celui des Daounas desséchés;
Les cercles de cette nouvelle région seront :
– l’Affala-Nord-Faguibine (capitale Tinaïcha) ;
– le Haribanda-le Sud-Faguibine (capitale Bintagoungou) ;
– le système des Daounas (capitale Bajaghari, au Sud de Gargondo) ;
– le système Télé-Faty-Horo qui encloserait les communes de Doukouriya et de Douéikiré sur le Taasakent (capitale Goundam),
– le système des lacs Taghechit, Tanda et Kabra, les communes situées sur la rive droite du fleuve : N’Gorkou et Banikane, (capitale Niafunké).
Sincèrement
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