Longtemps caressés dans le sens du poil, les islamistes d’Ançar Dine, du Mujao, du Mnla, d’Aqmi et de Boko Haram ont cru que leur heure avait sonné pour occuper tout le territoire malien et établir leur fantoche «république». Ils ne savaient pas que leur plan machiavélique allait être déjoué.
C’est pourquoi, après avoir pris Konna, ils voulaient avancer allègrement vers le sud du pays pour en découdre définitivement avec le pouvoir central de Bamako. Oui, ils croyaient que c’était la pluie, et qu’après celle-ci, tout le territoire leur reviendrait et que ce serait le beau temps.
Mal leur en a pris avec la sollicitation du président de la République par intérim, le Pr. Dioncounda Traoré, de l’Ami des Maliens, le président de la République française, afin qu’il intervienne militairement.
Ainsi, sous la puissance de feu de la force française, appuyée par l’armée malienne et certaines forces africaines, ces jihadistes ont vite compris qu’ils n’avaient aucun poids, si ce n’est celui d’une petite paille ou d’une feuille morte. Les voilà à présent en débandade, eux qui clamaient haut et fort, à qui voulait l’entendre, qu’ils n’ont pas peur de la France, des Etats-Unis, de l’Union africaine, de la Cédéao…
Et fini Aguel Hoc, Ménaka, Tessalit…Finis les viols, les coupures de mains et de pieds, la destruction des mausolées et des édifices publics… Où sont partis ces assassins, ces criminels et terroristes ? Où se cachent-ils actuellement ? Avaient-ils oublié que «c’est au coucher du soleil que les Indiens font la guerre ?».
Comme quoi, leurs desseins machiavéliques sont voués à l’échec. Après la pluie, c’est le mauvais, le très mauvais temps pour eux ! Et pour en découdre définitivement avec eux, nos braves populations doivent jouer leur partition en les dénonçant. Ce qui permettra à l’armée malienne et à ses alliées de les traquer et de les dénicher.
A.M
