ACCORDS D’ALGER : Les rebelles accusent le gouvernement de blocage

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Après son refus du cantonnement-désarmement le 28 octobre 2006, « l’Alliance du 23 mai » pour la démocratie accuse sur son site le gouvernement du Mali de bloquer le processus de paix. Une pierre dans le jardin de l’Etat.

L’Alliance démocratique du 23 mai pour le changement, est remontée contre le gouvernement malien qu’il accuse de bloquer le processus de paix. Selon l’information donnée hier par « Kidalinfo », (le site des rebelles), leur délégation s’est rendue le 6 novembre 2006 à Alger en vue d’examiner les blocages avec le facilitateur algérien actuels à la paix. Le constat de l’Alliance est amer vis-à-vis du Mali. “La partie malienne ne cesse de présenter des documents et propositions contraires aux points de l’accord, que la partie touarègue du comité de suivi ne peut accepter. On accuse l’Alliance d’être à l’origine des blocages, mais les blocages sont dus à la partie malienne qui ne cesse de vouloir dénaturer et remettre en question l’accord signé”, indiquent les rebelles.

L’Alliance du 23 mai tombe à bras raccourcis sur le facilitateur algérien, qui selon lui, ne joue plus son rôle visant  à appliquer l’accord signé entre les trois parties. Les blocages, selon « kidalinfo » portent sur: le retour du dispositif militaire au niveau antérieur aux événements du 23 mai, la mise en place du conseil régional de coordination et de suivi, la délocalisation des casernes, le cantonnement des ex-combattants, la mise en place des unités spéciales et l’insertion des ex-combattants.

L’Alliance arrive à la conclusion selon laquelle, elle commence à douter de la volonté malienne de retour de la paix. La balle est dans le camp de l’Etat.

La rédaction

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