Signature à Bamako d’un accord tripartite dédié au retour de la paix au Mali

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Pierre Buyoya
Pierre Buyoya

Signature à Bamako d’un accord tripartite dédié au retour de la paix au Mali – La Mission de l’Union africaine (UA) pour le Mali et le Sahel (MISAHEL), la Direction du Développement et de la Coopération suisse (DDC) et la station malienne Radio Kledu, ont procédé ce vendredi à la signature d’un accord tripartite qui marque les débuts de l’émission «Anka Ben ! – Faisons la paix !», a appris la PANA de bonne source.
Cette émission qui sera diffusée tous les samedis à 15h00 sur les ondes de Radio Kledu, représente la contribution des trois partenaires aux efforts entrepris par le Mali pour une paix durable et une réconciliation nationale que tous les acteurs appellent de leurs vœux.

 

«Anka Ben» en langue bambara, la plus parlée au pays, «Faisons la paix’ en français, sera une plateforme d’échanges et de débats ouverte à tous les Maliens, plus particulièrement aux jeunes.

 

Tout en libérant la parole dans un cadre constructif et respectueux de la déontologie journalistique, l’émission entend véhiculer des messages de paix et d’unité selon ses initiateurs. Le but principal de cette émission est de montrer que la réconciliation concerne tous les citoyens maliens, au-delà de la sphère politique.

 

Grâce à ce programme radiophonique, la MISAHEL, la DDC et Radio Kledu apportent leur contribution à l’enracinement de la culture de la paix au Mali d’aujourd’hui.

 

Le lancement officiel de ‘Anka Ben’aura lieu ce samedi  à 15 heures. L’invité de la toute première émission, dont le thème est «Où en sont les pourparlers inclusifs au Mali ?», sera le ministre malien de la Réconciliation nationale, M. Zahabi Ould Sidi Mohamed,  également ancien chef rebelle des années 1990.

 

Le Mali qui sort d’une crise sécuritaire, institutionnelle et sociale consécutive au coup d’Etat du 22 mars 2012 ayant entrainé l’occupation des régions Nord du Mali par des rebelles touaregs et des jihadistes, a connu depuis l’indépendance en 1960, une série de rébellions des touaregs qui revendiquent leur indépendance, rappelle-t-on.

Pana 04/05/2014

Commentaires via Facebook :

5 COMMENTAIRES

  1. ce mec se moque de nous c’est à dire qu’ils ont mis sur place la radio qui faira gober aux maliens la division de leur pays.

  2. Si on ne fait pas attention a l’emploi de nos mots, on va certainement finir par mettre le feu a ce pays. La paix n’a jamais fait defaut au Mali, on peut meme dire que nous en avons a revendre (LA PAIX). Mais comment comprendre une phrase comme celle-ci:Grâce à ce programme radiophonique, la MISAHEL, la DDC et Radio Kledu apportent leur contribution à l’enracinement de la culture de la paix au Mali d’aujourd’hui.”.
    Il n’y a rien a enraciner chez nous concernant la paix, on veut simplement que la justice sevisse que ce soit dans le camp de nos forces de defense ou chez les rats par qui toute cette CALAMITE s’est abattue sur notre pays. POINT!
    Qu’on arrete de caresser cette bete dans le sens du poil, sinon elle va finir par nous sauter a la figure. Que va-t-on faire si des sikassois ou kayesiens decidaient eux aussi de prendre les armes pour se faire entendre?
    Que JUSTICE soit rendue et tout le reste vient apres, mais pas avant.

    Quelle honte!!!

    • sans une prise en main par la société civil malien s’il en reste encore c’est foutu pour nous.

    • Bougobalini :

      “Que JUSTICE soit rendue et tout le reste vient apres, mais pas avant.”
      Tout à fait d’accord avec ton post et particulièrement ta conclusion. Il n’y a rien à ajouter. Merci Bougo 😉 😉 😉

    • Merci Bougobali d’avoir mis en lumière les tenants et aboutissants de cette initiative tripartite. Plus on parle d’un sujet et mieux il se porte et continue à exister de plus bel. Il s’agit ni plus, ni moins que de faire avaler au peuple malien que la scission est inévitable. Au Mai, il n’ya pas que le BAMBARA comme langue nationale. Pourquoi seulement en BAMBARA en oubiant que l’ORTM diffuse dans toutes les autres langues nationales. Le Mali s’est toujours adresser à son peuple dans toutes ses richesses linguistiques(Bambara, Soniké, Tamacheq, Sonraï, etc)Parler de paix au Mali(qui en avait à vendre avant le basculement d’une minorité de la région de Kidal dans la violence)ne peut se faire qu’avec l’implication de la population toute entière s’exprimant les différentes langues nationales.Pour conclure,cette initiative radiophonique pour “amener la paix au Mali” ne fera qu’aggraver et perdurer la crise. Une SUISSE FEDERALE en tant qu’une des parties n’est pas anodine.

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