Accord pour la paix et la réconciliation : Un pacte pour accélérer sa mise en œuvre intégrale

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Le comité de suivi (photo archives)

Le gouvernement, dans sa ferme volonté de mettre en œuvre l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger,  conformément aux exigences des Nations Unies, est à pied d’œuvre pour respecter le chronogramme arrêté. C’est dans cette dynamique que s’est tenue la 28ème session du Comité de suivi de l’Accord pour la paix et la réconciliation, issu du processus d’Alger (CSA). Tenue lundi dernier, cette énième session a permis de signer entre les parties  prenantes un pacte pour la paix dont l’objectif est d’accélérer la mise en œœuvre intégrale et inclusive de l’Accord de paix.

Après avoir paraphé le document, le ministre de la Cohésion sociale, de la Paix et de la Réconciliation nationale, dans une déclaration lue devant la presse, a affirmé que ce pacte est la preuve que les parties signataires de l’Accord sont capables de se dépasser et de se surpasser, afin d’être à la hauteur, chaque fois que l’enjeu l’exige et le demande. Jugeant la signature dudit pacte, Lassine Bouaré a appelé les uns et les autres à maintenir cette dynamique. «C’est de cette façon que nous allons produire les résultats», a t-il estimé.

Et le ministre,  de la Cohésion sociale, de la Paix et de la Réconciliation nationale d’ajouter que le plus important est de traduire en réalité concrète la teneur de ce pacte, parce que «nos compatriotes attendent et ont beaucoup attendu de nous pour voir les dividendes de cette paix». De même, Lassine Bouaré a souligné que cela ne  peut être concrétisé que lorsque «nous essayons d’être réalistes».

De son côté, le président du CSA, Ahmed Boutache,  a annoncé que la  rencontre visait  à faire en sorte que  les points concernant les autorités intérimaires et le MOC soient parachevés, avant la fin du mois de novembre. «En effet, chacune des parties maliennes s’est engagée à faire son devoir, à veiller à ce qu’on ne revienne pas «à la prochaine session sur ces mêmes questions», a-t-il déclaré.

En plus, Ahmed Boutache a mis un accent sur la mise en œœuvre du deuxième volet des mesures de l’Accord, notamment la Charte nationale pour la paix et la réconciliation et la révision constitutionnelle. Pour ce faire,  le président s’est réjoui du fait que  le gouvernement s’est engagé à prendre toutes les mesures requises, afin de favoriser le lancement de ces chantiers dans le délai requis et de répondre ainsi aux attentes de la Communauté internationale.

Signalons que cette 28ème session du Comité de suivi de l’Accord pour la paix et la réconciliation, issu du processus d’Alger, s’est soldée par la signature d’un pacte dont le document a été paraphé par  le ministre de la Cohésion sociale, de la Paix et de la Réconciliation nationale, Lassine Bouaré, les représentants des mouvements signataires (la Coordination des mouvements de l’Azawad et la Plateforme) et le chef  de la MINUSMA, Mahamat Saleh Annadif.

     Diakalia M Dembélé

 

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