Selon le conférencier, la Cmfpr3 soutient l’accord d’Alger pour cinq raisons. Premièrement, parce que toutes les questions, politiques et institutionnelles, de défense et de sécurité, économiques, sociales et culturelles, humanitaires, de réconciliation et de justice, ont été traitées avec exhaustivité. Deuxièmement, parce que l’accord a prescrit à la fois, la réaffirmation du caractère imprescriptible des crimes de guerre et crimes contre l’humanité et la non amnistie pour les auteurs des dits crimes. La troisième raison évoqué par le conférencier est le rôle, sans équivoque exprimé dans l’accord, de la médiation conduite par l’Algérie, de la communauté internationale ainsi que les autres partenaires internationaux dans l’accompagnement de la mise en œuvre scrupuleuse dudit accord. Quatrièmement, tout simplement, l’accord paraphé a aussi prévu dès sa signature, la mise en place immédiate d’un comité de suivi de la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation. Comme cinquième raison, Mahamane A Maïga a indiqué que pour une fois, un accord a véritablement tenté de trancher cette équation polémique de l’appellation Azawad. « La Cmfpr3 a énergiquement rejeté le fédéralisme en son temps, elle soutient fermement le présent accord », a dit le président Maïga. Avant d’inviter la Cma à parapher l’accord sans délais. En réponse aux questions des journalistes, le conférencier a fait savoir que tout le monde doit fournir l’effort pour que cet accord soit signé. Avant d’ajouter que Kidal est l’épicentre de toute la rébellion qu’a connu le Mali.
Aguibou Sogodogo
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