Accord pour la paix et la réconciliation au mali : Le CDR approuve le paraphe d’Alger

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Le gouvernement malien a créé début mars dernier une «Commission dialogue et réconciliation» (CDR), ayant pour mission de «rechercher, par le dialogue, la réconciliation entre toutes les communautés maliennes». PHOTO JOE PENNEY, REUTERS
Le gouvernement malien a créé début mars dernier une «Commission dialogue et réconciliation» (CDR), ayant pour mission de «rechercher, par le dialogue, la réconciliation entre toutes les communautés maliennes».
PHOTO JOE PENNEY, REUTERS

Le texte final de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali proposé au gouvernement et aux groupes armés du Nord par la médiation internationale était au cœur jeudi d’une rencontre entre le Collectif pour la défense de la République et la presse.

Exprimant sa profonde reconnaissance à la communauté internationale pour le rétablissement d’une paix durable au Mali, le CDR estime que le texte final est une volonté de reconstruire l’unité nationale du pays sur des bases novatrices, qui respectent son intégrité territoriale, tiennent compte de sa diversité ethnique et culturelle, ainsi que de ses spécificités géographiques et socio‐économiques.

Selon le porte-parole du Collectif Mohamed Youssouf Bathily, le présent accord est un signal d’une paix juste et durable au Mali, contribuant à la stabilité sous régionale, ainsi qu’à la sécurité internationale. Il consacre le règlement concerté du conflit.

“Le terme Azawad n’est pas une invention, ni un coup politique. L’Azawad a existé. Les recherches sont claires : c’est une zone qui recouvre une réalité socioculturelle, mémorielle et symbolique partagée par certaines populations du Nord Mali, constituant des composantes de la communauté nationale. Une compréhension commune de cette appellation qui reflète également une réalité humaine, est une base du consensus nécessaire, dans le respect du caractère unitaire de l’Etat malien et de son intégrité territoriale”, a expliqué le porte-parole du CDR, Mohamed Youssouf Bathily.

Pour Mohamed Youssouf Bathily, l’essentiel pour le Mali est de faire pression sur les groupes armés pour parapher le texte final de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali proposé au gouvernement et aux groupes armés du Nord par la médiation internationale.

“Pour arriver à une paix durable, il faut que les parties soient sincères. Les groupes armés séparatistes doivent reconnaître que la première garantie de l’aboutissement de l’accord réside dans leur sincérité, leur bonne foi et leur engagement à assumer le contenu de l’accord et œuvrer à la mise en œuvre de l’ensemble de ses dispositions dans l’intérêt de la réconciliation du pays. Or, le caractère sincère de notre point de vue n’est pas immédiatement matérialisé par le MNLA et ses alliés”, précise-t-il.

Bréhima Sogoba 

 

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