La question est lancinante. Et il va falloir y trouver réponse, sérieuse. Difficile exercice auquel s´essaie le Gouvernement depuis le retour de sa délégation. C´est tout le sens de la table ronde du 19 mars dernier tenue au Centre Internationale de Conférence de Bamako.
Il y avait là d´illustres personnalités (membres et anciens membres du Gouvernement, députés, diplomates, représentants de partis politiques, de structures faîtières de la Société Civile, de syndicats et d´autres leaders d´opinion).
Face à elles, de prestigieux mandataires du peuple se tenant sur une tribune vêtue de la féconde diversité raciale, sexuelle, ethnique et culturelle de notre pays. Nos mandataires étant: le Ouolof Abdoulaye Diop, Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale; l´Arabe Zahaby Ould Sidy Hamed, Ministre de la Réconciliation Nationale; la Peule Ouma Bah, Ministre de la Promotion de la Femme, de l´Enfant et de la Famille: le Targui Mohamed Ag Erlaf, Chef du Département de de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement Durable; et le Bambara Lassine Bouaré, ancien Ministre. Et tout autour d´eux de nombreuses autres figures incarnant cette diversité qui nous a construits.
Voilà pour le sublime tableau de famille de la table-ronde gouvernementale! Tableau d´autant plus sublime que même l´absentéiste opposition a tenu à y figurer. Pour l´Histoire? Ou, s´interroge-t-on encore dans les coulisses, réelle volonté de coopérer enfin avec le Gouvernement?
Le match de Bamako a commencé!
Dès le shoot inaugural, l´ancien Premier Ministre, SEM Modibo Sidibé portant la parole de «l´Opposition Républicaine et Démocratique», tiendra à souligner: «C´est avec une véritable conviction patriotique que les partis politiques de l´opposition se tiennent ce matin au côté des forces vives de la nation dans le seul espoir de faire échec à toute tentative de démembrement de notre pays».
Ah, bon?! Du moins, semble interroger SEM Abdoulaye Diop sous le leadership affirmé duquel a été placée la table ronde gouvernementale. Mais l´homme est diplomate. Alors, il attend!
Le porte-parole enfonce le clou: «Pour l´opposition démocratique et républicaine, c´est l´existence même de notre pays qui est menacée aujourd´hui. L´accord paraphé ne résout en rien les questions fondamentales relatives à la stabilité du pays, à l´intégrité du territoire, à l´unité nationale et à la réconciliation nationale». Ce n´est tout simplement pas «un bon accord», dit encore SEM Sidibé. Selon lequel
l´Accord de Paix et de Réconciliation au Mali issu du Processus d´Alger «contient les germes d´une désintégration rampante du pays que nous avons connu». Et Salikou Sanogo, l´émérite Professeur appuie: «l´État malien doit se construire comme un État fort, sans permettre une autonomie rampante». La preuve qu´il fait effectivement siens «les arguments et préoccupations souvelevés» par ses camarades de l´opposition. Ce qui en dit long sur sa très grosse colère. Même s´il gardera jusqu´à la fin le flegme qui lui est si propre.
Peut-on dire autant de son Chef du Gouvernement d´antan? Pas si sûr! Car on aura rarement vu ce distingué Monsieur élever le ton. Et, il déclamera à souhait le poème litanique de l´opposition:il n´y eu ni «véritables concertations sur les questions de fond», ni «consensus national»… etc.
En revanche, revèle SEM Zahaby, le volet sécuritaire constitue un bel héritage de l´époque de Tiéblé Dramé. Le Professeur Ag Rissa abonde dans le même sens: «la table ronde a pris en compte les propositions de l´opposition». Celle-ci ayant préféré envoyer ses propositions à la table ronde du 7 février 2015 que l´ancien Ministre Djiguiba Kéïta qualifie d´ailleurs de «comique». Et même si c´était «folkloro-comique, il fallait y assister seulement», riposte le Dr Boulkassoum Haïdara, porte-parole de la majorité présidentielle. Et il déplore: «Mais, vos places sont restées là, vides». Ce qui n´a pas empêché le MAÉCI, SEM Abdoulaye Diop d´adresser vivement à tous ses « sincères félicitations» pour leurs «contributions de qualité aux foras passés».
Car l´APRMPA a effectivement une histoire sur laquelle le Chef de la Diplomatie malienne s´est d´ailleurs apesanti. Non sans s´être réjoui de la participation des «forces vives de la nation» à la «table ronde autour de l´Accord de Paix et de Réconciliation issu du Processus d´Alger» qu´il qualifie volontiers de «Forum d´échanges, de dialogue et de concertation». Rendez-vous «que le Gouvernement a institué», et dès «le début du Processus d´Alger» qui remonte à celui de 2014!
La deuxième partie du discours de Modibo Sidibé consistera en une dissection de l´Accord de Paix et de Réconciliation issu du Processus d´Alger. Et au terme de l´expérience, il relève: la non «référence» du «document paraphé à la Constitution…». Ce que conteste SEM Mohamed Ag Erlaf: «Il y a des références à la loi partout dans ce document».
Autre point de l´APRMPA préoccupant l´ORD:l´élection du Président du Conseil de l´Assemblée régionale.
Là-dessus, la délégation gouvernementale se veut rassurante, en ce sens qu´il y aura des garde-fous. Puisque même le Président de la République de s´en tenir aux injonctions de la loi. Ce n´est donc pas à un Président à l´échelle local qui peut prendre le pays en otage.
Il en va de même pour la création d´une police territoriale qui suscite aussi crainte et méfiance à l´opposition.
Pourtant, la décentralisation n´a rien de nouveau, remarque un homme clé de la décentralisation au Mali, Mohamed Ag Erlaf. Lequel affirme sans ambage que l´État du Mali «est une République démocratique, laïque et décentralisée». Et, il ajoute: «l´État ne disparaît pas». Seulement, poursuit l´efficace Ministre: «l´État ne fait plus, il contrôle, il défait»
Pour l´ancien Lassine Bouaré, très expérimenté en la matière également, la loi malienne reconnaissait déjà 19 domaines de compétences aux collectivités décentralisées. L´Accord de Paix et de Réconciliation issu du Processus d´Alger leur reconnaît 12 domaines de compétences. C´est dire!
Pour autant, l´Opposition Démocratique et Républicaine ne comprend pas que la délégation gouvernementale ait paraphé un tel document. Incompréhension doublée d´indignation à travers le pays, selon Modibo Sibibé. L´Union Nationale des Travailleurs du Mali (UNTM) abonde dans le même sens. La centrale syndicale nationale exprimant «sa profonde indignation au constat de ce qu´elle considère comme le début de mise en oeuvre de la partition planifiée du Mali en “régions du nord” et “celles du sud”».
Autant de «points» du document paraphé suscitant chez de nombreux «concitoyens des interrogations et des doutes légitimes» que le Gouvernement doit savoir, de l´avis de l´opposition malienne. De même que «le Mali doit reprendre le contrôle du processus de sortie de crise et de s´engager sur le chemin d´un véritable dialogue inter-malien», pour elle.
La communauté internationale, elle, se doit, à la demande l´opposition d´entendre les inquiétudes et les angoisses du peuple malien. Car, relève Modibo, c´est par là que passe «une paix véritable, juste et durable».
De toutes façons, la visite de la médiation à Kidal, le 17 mars, et le refus de la CMA de parafer l´APRPA ouvrent incontestablement une crise du processus d´Alger, lâche celui qu´on prendrait volontiers pour le Chef de l´opposition malienne. Lequel parlera d´une «imposture politique» au sujet de l´appelation Azawad.
Et, «imposture», c´est bien le mot qui convient également pour ce partisan fieffié d´ATT, Ahmadou Abdoulaye Diallo, l´homme au bagou extraordinaire. A ce propos, une voix s´élève: «cet homme est très dangereux pour la Paix et la Réconciliation».
D´autres voix de l´opposition se relayeront à la tribune pour fustiger l´APRPA. Parmi ces voix, nous avons Tiéblé Dramé qui s´exprimera contre toute attente; et au moment même où les gens s´apprêtaient à aller à la pause!
Dans la salle, et tout bas, des questions fusent. Désir ardent de se donner en spectacle? Simple souci d´être mieux entendu? Toujours est-il que la voix de Tiéblé Dramé restera presqu´inaudible à l´autre extrême de la salle. Et elle le sera d´autant que l´ancien médiateur de la crise aura du mal à se départir de son air de grand habitué aux méandres de la Communauté Internationale.
Voulant d´ailleurs profiter de cette expertise, le très futé Tiéblé tentera sans succès d´arracher au MAÉCI Diop que «le Gouvernement a paraphé sous la pression». Le recadrage diplomatique est immédiat: «Nous sommes partis partis négocier avec un mandat. Avant cela, nous étions partis avec une offre de paix. L´essentiel de nos préoccupations ont été sauvegardées dans l´accord. Nous sommes partis de bonne foi. C´est en toute liberté et après mûre réflexion que nous avons accepté l´accord».
Et le meilleur Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale de notre 3ème République termine en ces termes: «Nous espérons que sa sagesse pourra nous diriger»!
L´ancien Ministre de la Jeunesse et des Sports, Djiguiba Kéïta, lui, fonce et qualifie le paraphe de l´Accord de Paix et de Réconciliation au Mali issu du Processus d´Alger de «capitulation».
Mais, Diop Touramakhan, le Chef de guerre diplomatique et sa très brave équipe ont la tête sur les épaules. Son Collègue Zahaby Ould Sidy Mohamed de la Réconciliation Nationale dira: «Le problème est sérieux et complexe». Et il l´est d´autant que «il s´agit d´un conflit comme celui du nord dont les racines plongent dans les profondeurs de l´Histoire commune de notre pays». Raison de plus pour Madame Oumou Bah, l´égérie peule du groupe fort soudé d´apaiser: «Il faut avoir un esprit positif par rapport à ce texte, cet accord».
Le texte «représente un compromis dynamique» pour Abdoulaye Diop, et non, relève-t-il, une «compromission». Ce que démontreront d´ailleurs tout au long de leurs interventions respectives les techniciens de l´équipe à savoir Abdramane Baby, Colonel-Major, point focal des questions de défense et de sécurité, In Haya Ag chargé des questions de développement et Moussa Doudou Haïdara du Ministère de la Réconciliation. Et, avec quel brio!
Un admirable succès que les techniciens partagent avec toute la délégation gouvernementale.
Et qui s´explique: «Nous avions une responsabilité individuelle. Nous serions allés dans la tombe avec un énorme poids sur la conscience si nous avions eu le sentiment de nous être trahis», confie, très serein, le MAÉCI. Et son alter ego d´Alger, ZOSM renchérit: «On savait qu´on avait une grande responsabilité, qu´on parlait au nom du pays».
Forts d´autant de considérations, les poulains des frères Kéïta n´ont jamais cessé de se démener sur le front de l´Honneur. Front qui pourrait être aussi celui du «Bonheur des Maliens» mais aussi celui du «Bonheur» de leurs hôtes. Puisque «la crise a fait beaucoup de morts civils et militaires, maliens et étrangers, qui se sont sacrifiés pour que vive le Mali éternel», se souvient le ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale. Dans la même veine, SEM Zahaby Ould Sidy Mohamed constate: «Les nomades savent qu´ils ont perdu quelque chose le jour où ils perdu l´État. Il faut atténuer la souffrance des populations». D´autant que «beaucoup de nos compatriotes, en particulier les femmes et les enfants, vivent encore dans les camps de réfugiés comme des personnes déplacées dans leur propre pays», ajoute le MAÉCI. Et dans quelle «indignité», déplore-t-il!
D´où l´ardeur de nos soldats de la Paix et de la Réconciliation sur la ligne de front alors en transport à Alger: «On s´est battu même pour le titre», confie à son tour Zahaby. Avec comme résultat irréfutable un texte appelé désormais: «Accord de Paix et de Réconciliation issu au Malidu Processus d´Alger (APRMPA). Le document, de l´essentiel des forces vives, est «précieux»; et paraphé non seulement par le Gouvernement de la République du Mali et la Plateforme (Mali). Mais aussi la République Algérienne Démocratique et Populaire, l´Organisation des Nations Unies, l´Union Africaine (UA), la CEDEAO, l´Organisation de la Coopération Islamique (OCI), l´Union Européenne (UE), le Burkina Faso, la République Islamique de Mauritanie, la République du Niger, la République Fédérale du Nigéria, la République du Tchad et la République Française.
Autant dire une vraie première! Surtout que les précédents pacte ou accords de Paix
n´ont pas bénéficié d´un tel traitement de rigueur.
Pis, à propos de l´Accord d´Alger de juillet 2006, l´Honorable Boubacar Touré dit Bou rappelle: « le Gouvernement n´a été informé qu´après la signature de l´accord». Et le très tenace communicateur en Chef du RPM s´indigne lorsqu´il entend Ahmadou Abdoulaye Diallo affirmer, péremptoire, que l´APRMPA «est un mauvais accord qui ne peut pas nous donner la paix». Et l´action de Bou Touré se fera énergique et sa réponse véhémente: «…Je veux l´accord pour imposer la Paix. La réussite d´IBK est déterminante pour le devenir du Mali. Cet accord est bon! Cet accord est bon parce que ça va mettre fin à la longue soirée de bal masqué. Il nous permettra de mettre en oeuvre le cantonnement».
Malheureusement, déplore madame Fatoumata Maïga de la Plateforme, les gens ne réfléchissent pas en termes d´unité nationale mais en termes d´intérêts». Sinon, avoir la guerre chez soi n´est pas une faveur en soi, peste de sa douce voix déterminée cette autre «semence d´hommes braves»(«cèfaring chi»!).
Et, à entendre le MAÉCI Diop, la guerre est bien là: «Le pays est même en guerre parce qu´une partie du territoire est occupé, parce qu´il y a le terrorisme et que certains sont même prêts à faire sauter les institutions pour des intérêts financiers».
Dès lors, ajoute le très brave chef de notre guerre diplomatique, bon ou mauvais accord, nous avons besoin d´un accord qui emmène à la Paix. Cet accord, l´avons-nous trouvé en l´Accord de Paix et Réconciliation au Mali issu du Processus d´Alger? La réponse ne fait l´objet d´aucun doute au Gouvernement.
Pour autant, le Gouvernement reste très lucide: «Chacun connaît les limites d´un accord, ce n´est pas exhaustif», remarque Ag Erlaf. Le Ministre Diop lui vient en renfort: «un accord ne règle jamais spontanément un conflit. Ce sont les acteurs directement concernés du conflit qui le règlent, à petit pas, et par un dialogue permanent, sincère et de bonne foi, naturellement dans le cadre de la confiance retrouvée. Nous partageons la même vision, une vision claire du Mali. Sur l´essentiel nous sommes d´accord. Il nous faut une vigilance, une vigilance citoyenne». La belle preuve que «nul n´a le monopole du patriotisme», pour citer encore SEM Diop. Et à ceux qui s´inquiètent pour l´unité, il dira: «L´unité c´est une quête perpétuelle». Alors, à chacun d´y veiller! Puisque «le Mali appartient à nous tous», comme le Fatoumata Maïga, cette autre voix amoureuse du Mali.
Le combat est loin d´être terminé bataille, estime, pour sa part une actrice majeure de la Paix au Mali, le Dr Mariam Djibrilla Maïga. Laquelle lance un vibrant hommage à ses frères et soeurs de la CMA. Elle est les exhorte à s´embarquer avec tout le Mali dans « le bateau de l´entente et de la cohésion nationale, la CMA doit faire en sorte que nos visions se rapprochent». Pour Abdoulaye Diop: «Les mouvements doivent faire preuvent de courage et de réalisme pour s´inscrire dans le sens de l´Histoire». Le moins que la CMA puisse faire puisque « la CMA est quand même restée en salle à Alger», reconnaît volontiers le Dr Maïga qui travaille pour la Paix comme elle respire.
De toutes façons, repart SEM Diop: «Nous connaissons notre pays mieux que quiconque» et la Paix s´invente. Alors, agissons! Puisque «c´est aux Maliens d´inventer la Paix». Le «chantier», dit encore Diop, est «énorme» et «chacun» y «a un rôle». Que chacun s´implique alors. Que ceux qui ont raté la phase de conception «viennent dans la mise en oeuvre avec nous».
En attendant d´en savoir davantage, des «réfugiés» se réjouissent déjà d´avoir «un accord pour rentrer» chez eux et «y vivre dans la dignité», révèle Diop.
Même réjouissance chez l´Honorable Boubacar Touré dit Bou, figure emblématique de la Majorité présidentielle: « l´APRMPA est le début de la Paix». Ne serait-ce que «l´APMRPA est un cadre qui nous permet d´être ensemble», comme soutient le MR Zahaby. Ce qui représente beaucoup. Du moins, à en croire SEM Mohamed Ag Erlaf, autre faiseur de Paix: «l´essentiel c´est de nous rapprocher les uns des autres». Le Réconciliateur National en Chef, SEM Zahaby fera d´ailleurs un pas dans ce sens, en demandant «soutien» et «la compréhension de l´opposition».
Pour sûr, le soutien de la Majorité Présidentielle est acquise aux frères Kéïta et à leurs poulains. Nous le savons par la voix autorisée de celui qui porte sa parole à savoir le Dr Boulkassoum Haïdara. Le combattant de toujours invite, en effet, la Société Civile à « former une ceinture de soutien autour du Président de la République et du Gouvernement pour une sortie honorable de la crise».
Et, même quand le bouillant PPR s´évertue à le destabiliser en le traitant de «putchiste», le Dr Adama Traoré, porte-parole de la Société Civile tient bon et affirme: «Il ne s´agit ni de majorité ni d´opposition. Il s´agit du Mali, rien que le Mali». Le pr Thiouenta est de cet avis:
«Opposition et majorité c´est une vision unique sur l´Accord d´Alger». Lequel est un «outil» à «nous donné. C´est notre accord, l´accord du Mali, rendons.le bon, meilleur et travaillons pour aller à la Paix», dit-il.
Quoi qu´il en soit, le Dr Adama Traoré implore: «Il faut qu´on soit un peuple responsable nous-mêmes». Une responsabilité passant par le soutien à l´Accord de Paix et de Réconciliation issu du Processus d´Alger: « Il faut qu´on soutienne cela et ce n´est pas soutenir IBK ou son Gouvernement».
Son homologue du Conseil National de la Société Civile, l´étonnante Hawa Sidibé abondera dans le même sens: «l´Accord de Paix et de Réconciliation issu du Processus d´Alger est pertinent sur tous les volets»; et dans une atmosphère festive qu´elle aura réussi à créer, elle précise: «et, ça, c´est la voix féminine!».
D´autres membres de la Société Civile prendront la parole, à titre personnel ou collectif pour défendre l´Accord du 1er mars.
Ce qui est loin d´être le cas pour la centrale syndicale UNTM qui n´a jamais autant fustigé un accord, encore moins pour l´opposition. Laquelle n´épargnera aucun gros mot à la Délégation Gouvernementale et lui accordera donc difficilement sa «compréhension». Et rarement orage aura été aussi fort. Le tout sous les applaudissements nourris de ses partisans. Juste de quoi donner un peu de punch à leurs meilleurs attaquants dont le porte-parole, SEM Modibo Sidibé, Djiguiba Kéïta, le jeune Amadou Koïta!
Mais, dit le proverbe russe, le mariage n’est pas une course, on arrive toujours à temps. Et le Gouvernement aura été placide, même au plus fort de l´orage. Diop Touramakhan et sa troupe hardie d´Alger engrangeront même des points. Puisque beaucoup d´appréhensions sont tombées: «l´accord est un bon cadre», reconnaît Son Excellence Monsieur Souleymane Koné, l´ambassadeur qui se dit proche de l´opposition. Et même les appréhensions de l´opposant en herbe, Amadou Koïta, ne résisteront pas: «Quand j´ai écouté Zahaby, j´ai été très à l´aise», s´exclamera ainsi.
En aparthé, le farouche opposant Djiguiba Kéïta dit PPR avance vers Zahaby Ould Sidy Mohamed, l´autre vaillante voix gouvernementale d´Alger. Celui-ci se tourne et son regard tombe sur celui qui naguère les accusait de «capitulation». Le fils du Mali regarde, droit dans les yeux, son frère très serein. L´accueil est très chaleureux et le sourire à deux tout aussi franc. Ils tombent, l´un dans les bras de l´autre, et se serrent fort, partageant ainsi le mëme élan fort pour le Mali.
Mais nos brillants mandataires à Alger ont la victoire modeste. Même quand la voix très autorisée du Dr Boulkassoum Haïdara, porte-parole de la Majorité Présidentielle, salue leur «courage» et «persévérance»! Et, toujours aussi humbles, ils se confient, à commencer par Abdoulaye Diop: «J´ignorais beaucoup de choses dans ce pays. Zahaby, lui, dit: «Je remercie le Président de m´avoir mis à ce poste qui m´a permis de mieux connaître ce pays». Et l´on ne change que ce que l´on connaît, remarque une voix citoyenne!
Hawa Diallo
Opportunistes opportunistes
Cet accord n'arrange pas le mali a long , moyen et court terme , car ce pays le Mali a ete bien divise depuis le jour ou la france lors des conquettes des territoires occupes par les jihadists , narco traffiquants , empecha la FAMA ( Force Armee Malienne ) D'y penetrer a Kidal pour des raisons que nous connaissons tous ( il s'agissait de faire savoir aux maliens que Kidal ne faisait plus partie du Mali ) , et c'etait pourrtant clair .Ils ne vont pas signer , ils ne signerons pas ou parapher .
le Mali doit maintenant avec ses vrais AMIS ensemble faire face et avec diligeance , sinon laisser Kidal une partie de terre Malienne vendue a la france et l'europe .
sans justice pas des accord. les gens connaissent les militaires qui ont tuer leur parents entrain de sur culer sans justice a Bamako. le colonel CISSE ancien protocole de alpha oumar konare qui et maintenant au centre Afrique.et beaucoup donc IBK prend tous ceux criminels et ont va ce comprendre sans accord .ya l;a haine approfondu que seulement la justice peut arranger vive la paix
Ibk Traitre lache
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