Face à la recrudescence des attaques qui ne sont plus territorialement circonscrites, par les éléments extrémistes, l’application de l’Accord pour la paix et la réconciliation, issu du processus d’Alger devient plus que jamais un impératif. L’option étant pour les terroristes de le combattre par les moyens qui leur sont propres.
La lâche attaque de dimanche dernier contre un détachement des FAMAs, qui a coûté la vie à 11 soldats et fait 50 blessés étable malheureusement, une nouvelle fois, le dessein des terroristes. Elle est intervenue en effet à un moment crucial de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation, à savoir le démarrage effectif des patrouilles mixtes (FAMAs/Plateforme/CMA) et la mise en place des autorités intérimaires.
Il faut dire que si les patrouilles mixtes sont une émanation de l’Accord, il n’en demeure pas moins qu’elles sont principalement dirigées contre les organisations terroristes. La meilleure défense étant l’attaque, l’on comprend que le Mécanisme opérationnel de coordination (MOC) soit frappé dans son antre avec un nombre élevé de victimes à déplorer au sein de la nouvelle force.
Par ailleurs, l’Accord pour la paix et la réconciliation prévoit l’intégration des ex-combattants de la Plateforme et de la CMA, question non seulement d’éviter les affrontements armés, mais également de conforter la paix, la réconciliation et jeter les bases d’un véritable développement en éradiquant les extrémistes.
L’article 29 de l’Accord est clair quant à la lutte sans merci à mener contre le terrorisme : ‘’’ les Parties réitèrent leur engagement à combattre le terrorisme et ses multiples connexions que sont le crime organisé et le trafic de drogue, y compris à travers les stratégies et mécanismes régionaux existants’’.
L’article 30 renforce :’’ les Parties conviennent de la mise en place, en tant que de besoin, d’unités spéciales aux fins de lutter contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée’’.
Il est évident qu’avec des dispositions aussi claires les ciblant, les terroristes abhorrent l’Accord pour la paix et la réconciliation et qu’ils mettent tout en œuvre pour empêcher son application. Les attaques tous azimuts procèdent de cette stratégie des mouvements djihadistes.
On se rappelle la position tranchée de Iyad Ag Ghaly qui, après que ses efforts pour substituer à la laïcité de la République la notion de République islamique se sont avérés vains, lors des pourparlers d’Alger, a officiellement rejeté le document qui en a résulté. Dès lors, toutes les occasions sont bonnes pour se signaler à l’attention de la communauté nationale et internationale, à travers des actions terroristes. Plus particulièrement quand un acte majeur est posé dans le sens de l’application de l’Accord pour la paix et la réconciliation.
Ainsi, autant c’est un défi pour les mouvements terroristes pour que l’Accord ne s’applique, autant c’est un impératif pour ses signataires pour qu’il le soit.
Le porte-parole du ministère algérien des Affaires étrangères, Abdelaziz Benali Cherif, a souligné après l’attaque traîtresse de Boulikessi, du dimanche dernier : “comme les précédentes, cette nouvelle attaque restera vaine devant les avancées et les acquis significatifs réalisés grâce à la détermination de tous les Maliens engagés dans un processus de réconciliation nationale, de développement et de paix”. Et de prendre l’engagement : “l’Algérie en sa qualité de chef de file de la médiation internationale et président du Comité de suivi de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger, ne ménagera aucun effort pour accompagner le Mali, pays frère dans la concrétisation des objectifs projetés, à travers la mise en œuvre de cet accord qui est entré dans une phase décisive et prometteuse à la faveur du lancement de l’opération d’installation des autorités intérimaires”, a assuré le porte-parole du MAE.
L’Algérie a condamné l’attaque de Boulikessi. “Nous condamnons la lâche attaque terroriste perpétrée hier contre la base de Boulikessi au Mali, qui a fait onze victimes parmi les valeureux soldats maliens”, a affirmé Abdelaziz Benali Cherif dans une déclaration à l’APS.
Au-delà de l’Algérie, la solidarité des autres pays partenaires est impérieuse, notamment ceux qui ont pris des engagements pour contribuer à la relance économique du Mali. Une relance sans laquelle, la paix continuera longtemps à être un mirage pour nos concitoyens et même pour les ressortissants de pays voisins.
Par Bertin DAKOUO
Alors Bertin DAKOUO, tu t’echines a citer les articles de l’accord, qu’en est-il du cantonnement? Cela n’aurait-il pas le merite de faire la difference entre Cpmbattants et djihadistes?
Mais vous n’en parlerez jamais or le ferait de facon substile. Domage, avec un gouvernement froussard et des autorites incompetant et inconcsient, le Mali courbe l’echine devant n’importe quel malabard dote d’ une arme.
“tou morioh, ne tiguera malien la”
D ou vient les armes ??? Car l afrique n a aucune usine d armement?
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