Accord pour la paix et la réconciliation au Mali : Les universitaires maliens se penchent sur le document

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Photo à titre illustratif

La Faculté de Droit Public (FDPU) de l’Université des Sciences Juridiques et Politiques de Bamako (USJPB), a servi de cadre, du 31 au 1er novembre, à des journées de réflexion sur l’accord pour la paix et la réconciliation du Mali issu du processus d’Alger. Universitaires, partis politiques, organisation de la société civile, étudiants, ont pris part à cette réflexion. Selon le Doyen de la FDPU, Pr Bakary Camara, l’idée d’organiser ces journées de réflexions sur l’accord pour la paix rentre dans le cadre du programme universitaire académique et pédagogique de la faculté de droit public.

«Cette fois, nous avons décidé de discuter sur l’accord pour la paix. On n’a pas entendu parler les universitaires sur l’accord. C’est donc pour donner notre position sur le sujet», explique le Doyen Bakary Camara. Cette fois-ci, dit-il, nous ne traiterons que des questions juridiques avec des sous thèmes qui seront développés par des enseignants chercheurs comme : histoire des crises périodiques des régions du Nord-Mali ; la valeur de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger, l’accord pour la paix au Mali issu du processus d’Alger et la constitution ; la cour constitutionnelle du Mali et le principe de la libre administration des collectivités territoriales à propos de l’arrêt n°2016-05 du 5 mai 2016 ; l’influence de l’accord et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger et la forme de l’Etat Malien ; la décentralisation poussée dans l’accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger ; l’«hémorragie» de la décentralisation en temps de crise ; l’incidence de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger sur les finances des collectivités territoriales ; la conférence d’entente nationale dans l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger ; la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger face aux crimes contre l’humanité ;  l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger : ultime accord pour une paix durable et définitive ? ; la crise de l’Etat-Nation et l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger. «En tant qu’universitaire, nous ne reprochons rien à l’accord. Nous ne faisons que des analyses scientifiques et critiques. Je lance par la même occasion un appel aux autorités maliennes de faire appel aux universitaires maliens pour travailler pour elles. On n’a pas besoin des millions de F Cfa pour apporter notre contribution à la nation. Mais cela vaut mieux que d’aller injecter des millions à d’autres consultants qui ont les mêmes valeurs que nous pour faire ce que nous pouvons faire pour notre pays», déclare le Doyen de la Fdpu, le Pr Bakary Camara.

Hadama B. Fofana

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4 COMMENTAIRES

  1. Un peu tard, mais mieux vaut tard que nada. Cette idée de se mettre à la disposition du pays est à saluée

  2. LE MÉDECIN APRÈS LA MORT A QUOI CA VA SERVIR TOUT CE TRA LA LA… C EST DÉJÀ TERMINE et le MALI a bu la tasse et a signé le décret de nomination des AUTORITÉS intérimaires ou intermédiaires en attendant leur déclaration d’indépendance. C AVANT TOUTE SIGNATURE QUE LES FAMEUX UNIVERSITAIRES DEVAIENT SE LEVER SE BOUGER ETC…

  3. Ce sont de sujets de Memoire de Maitrise pour les etudiants en quatriem anne’e!!! Les dirigeants politiques, la societe’ civile et les diplomates nationaux et etrangers aussi peuvent etre invite’s aux differentes faculte’s pour presenter des conferences a’ propos du sujet aux etudiants et repondre a’ leurs questions. CE DEBAT AU NIVEAU DES UNIVERSITE’S EST CE QUE J’APPELLE UN DEBAT ACADEMIQUE. IL EST DIFFERENT DU TRES SERIEUX DEBAT A’ PROPOS DU MEME SUJET QUI A LIEU AU SEIN DES GRANDES INSTITUTIONS DE LA REPUBLIQUE DU MALI. Devant une audience estudiantine, on peut raconter n’importe quoi pour galvaniser les jeunes esprits et avoir des applaudissements MAIS DANS LES GRANDES INSTITUTIONS DE LA REPUBLIQUE, CE SONT LE PRAGMATISME, LE REALISME ET LA SAGESSE QUI DOIVENT DOMINER LE DEBAT CAR LE SORT DE 16 MILLIONS DE MALIENNES ET DE MALIENS EST PLUS IMPORTANT QUE LES APPLAUDISSEMENTS ET/OU IMPRESSIONNER DES JEUNES QUI SONT LE PLUS SOUVENT DIRIGE’S PAR LE COEUR ET NON LA TETE!!!!

    • Oui mais pour arriver aux pragmatiques dans les institutions il faut aller apprendre le fond des débats d’idées qui constituent sa substance quelque part et il n’y a pa un lieu mieux indiqué à cela plus que l’université, c’est, disons, le terreau sinon le banc d’essai:

      1- il coûte moins cher…

      2- il rassemble et détecte les compétences…

      3- l’aspect distraction sinon festif, comme vous le laissez sous-entendre, est bien-là, c’est vrai, mais justement c’est le rôle des adultes expérimentés et autres invités de marque (Institutions) de canaliser ce flux et pouvoir tirer le vrai de l’ivraie…

      4- Pour ce qui est de l’avenir d’un pays, il revient aux fils du pays, qui possèdent au moins des dispositions intellectuelles à pouvoir assimiler tout cela, puis de pouvoir en discuter entre eux!
      Un adage du terroir dit que “djè kà fò yé damu yé”

      Uuuhhh Gal, au moins vous n’aurez pas à payer de factures ici en fin de journée!

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