Le 15 mai 2015, le gouvernement et les groupes armés du Nord du pays signaient à Bamako un accord pour la paix et la réconciliation nationale. Un an après, la mise en œuvre décourage les Maliens par sa lenteur.
L’administration n’est pas encore de retour dans la ville rebelle de Kidal et le processus de démobilisation, désarmement, réinsertion des ex-combattants, ou DDR, n’a pas encore commencé. Et certains analystes pointent du doigt la responsabilité du gouvernement malien et de ses partenaires, dans le retard constaté dans la mise en œuvre de l’accord. Mais, d’autres dénoncent l’ex-rébellion de freiner le processus de DDR et d’entretenir des relations ambigües avec les organisations terroristes.
Mais la voie est maintenant ouverte pour la création d’autorités intérimaires, composées de représentants de l’Etat, des groupes armés pro-gouvernementaux et de l’ex-rébellion. Sur le plan sécuritaire, la situation s’est profondément détériorée et les chiffres alarmants. Plus de 300 attaques qui ont fait plus de 200 dont les victimes des attentats de Radisson et de la Terrasse à Bamako. En tout cas, on espère mieux.
SR