Ont pris part à cette conférence, le Président du CPC, Siaka Diarra, Sibiri Koumaré, le Vice-président, Ousmane Ben Fana Traoré, le porte-parole, Racine Thiam, le secrétaire à l’organisation, et Oumar Bouri Touré, le trésorier Adjoint.
Cette conférence de presse avait pour objectif de partager, avec les hommes de médias, la position du collectif pour le changement sur le projet d’accord pour la paix et la réconciliation paraphé le 1er mars passé par les protagonistes à l’exception de la coordination. Le Cpc a saisi cette occasion pour demander à la communauté internationale de tout mettre en œuvre pour la signature de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali. Il a invité la coordination de M. Bilal Ag Cherif à le parapher sans délai.
En outre, le président du Cpc a salué les efforts déployés par le président de la République Ibrahim Boubacar Keïta et son Premier ministre Modibo Keïta. « Le CPC se réjouit et se félicite du paraphe de cet accord, car convaincu que tout accord du genre nécessite des compromis dynamiques pour faire bouger les lignes au départ diamétralement opposées » a martelé le président Siaka Diarra. A l’en croire, l’appellation Azawad recouvre, selon les termes dudit accord, « une réalité socioculturelle, mémorielle et symbolique partagée par différentes populations du Nord du Mali, constituant des composantes de la communauté nationale » à l’instar du Kenedougou pour Sikasso, du Meguetan pour Koilikoro, du Beledougou pour Kolokani, des Askia pour Gao.
L’adhésion du Cpc à cet accord s’explique, entre autres, par la sauvegarde des lignes rouges tracées par le président IBK et l’autorisation sans ambigüité du redéploiement progressif des forces armées et de sécurité sur toute l’étendue du territoire national. Retenons qu’au cours de cette conférence de presse, tous les intervenants ont appelé à l’unité nationale, à la cohésion sociale et à la mobilisation de tous les Maliens, sans aucune considération partisane, politique ou politicienne, autour du Président IBK.
Seydou Karamoko KONÉ