Après 8 mois de marathon, la médiation, dirigée par l’Algérie, vient d’obtenir un accord. Un accord qui mettra fin à plus de 3 ans de conflit dans les régions nord de notre pays. Mais pendant que les uns et les autres se félicitent du travail abattu, certains Maliens crient au scandale. Pour eux, l’appellation « Azawad » reconnue dans l’accord marque déjà la volonté de particulariser certaines régions au détriment des autres.
« Nous n’avons pas voté IBK pour ça », disent-ils. La sortie du Premier ministre Modibo Keita pour dire que le contenu du terme est à définir ne semble pas les rassurer. « L’appellation AZAWAD figurant dans le Pacte national, dans l’Accord préliminaire de Ouagadougou de 2013, dans la Feuille de route de Juillet 2014, dans le Projet maintenant soumis aux parties sera définitivement élucidé et la question définitivement tranchée à la faveur d’un débat national, débat dont l’organisation est prévue dans le présent projet d’accord. Cela est nouveau et hautement significatif » a indiqué le Modibo Keita, lors de sa rencontre avec la classe politique et la société civile.
Malgré cette volonté du PM de rassurer, certains Maliens, du moins certains électeurs du président Ibrahim Boubacar Keita ne cachent pas leur déception. Mieux, ils affirment être « trahis ».
Mamadou TOGOLA
Pfff, moi je suis allemande et bavaroise, et alors ???? Ma république est fédérale, et alors??? Où est le problème des Maliens ??? Pourquoi sont-ils aussi peureux ?? Das verstehe ich nicht!!
Il s’agit de les battre maintenant dans les élections car s’ils disent 150%, c’est pas à eux seuls séparatistes, c’est pourquoi, cet accord est bien. Rien n’est pour eux seuls.
Oui, le termes AZAWAD peut créer un problème mai elle n’est pas dans la Constitution du Mali, cet accord est comme le même que l’Etat pour signé avec Kénédougou, Bazando, Kasso, etc mais écouter Kidal selon mon très cher SIDIBE, TU COMPRENDRA CE QUE DIT azawad LUI MéME
UN POEME : KIDAL PARLE AU MALI
(Kidal si triste parle enfin au Mali mais pour qui ?)
« Plongée dans la nuit noire, nuit noire, aussi noire comme l’obscurité de la tombe,
Ma tombe qu’ils veulent m’y enfoncer par leurs cœurs de méchants et d’opportunistes,
Grelottant si lourdement, pas par ce froid aigri mais, mais par leur volonté malsaine,
Leur volonté si bien animée par cette haine sans fondement contre toi
Pour les rendre si aveugle par le fait de leur orgueil exacerbé, irrationnel
Je suis ta Kidal, ta région si lointaine aujourd’hui de ta chaleur maternelle,
Ta fille de moi Kidal qui te pleure, qui te pleure ma chère mère, mon Mali !
Je suis Kidal, ta région du fonds de ce désert, ce désert chaotique qui te réclame,
Qui te réclame tes camions remplis de vivre et de tes enfants du Sud
Sans lesquels, je ne saurai exister ou tenir jusqu’à cette date qu’ils ont voulu,
Qu’ils ont voulu me jeter dans cette nuit noire pour que je te réclame aujourd’hui
Haut et fort puisque me voyant vider de mes fils, tes fils,
Ces dignes fils de toi, tout comme moi, qui ne savent où aller ou que faire
Puisque ne sachant comment se défaire d’eux puisque armés contre eux.
Je suis ta Kidal, l’orpheline abandonnée dans ce désert brulant par ce soleil révolté
Qui vagit comme cet enfant affamé, assoiffé, aux lèvres sèches, les yeux hagards
Devant les seins flasques, sans lait de sa mère mourante sur ce désert !
Kidal, je le suis ! Kidal, je le serai de toi, chère mère « Maliba »,
Toi qui as toujours su me dompter, toi qui m’a tant nourri de tes seins si doux !
Je suis ta ville de Kidal qui veut tes enfants travailleurs pour moi
Pour que je vive encore sous le rythme de mon takamba et du tinden non aigris.
Je ne suis pas cette Kidal de la haine pour la couleur de la peau
Sinon, je n’allais pas être ce mélange salué par la Culture Universelle
Où j’ai des Coulibaly, des Keita, des Soumahoro….. issus de mon brassage !
Je ne suis pas cette Kidal du contre Dieu, l’Unique, l’Absolu
Pour s’anéantir avec ces bombes, tuant de surcroit ces innocents qui n’ont rien fait
Au nom de l’extrémisme jamais dictée par le Prophète, le Dernier paraclet de Lui Dieu,
Non, je ne suis pas ces Kidal chantées par eux pour leurs buts personnels malsains.
Je suis cette Kidal de Toi, mon Mali Unique et envié du Monde entier par ce cousinage inégalé,
Ce Mali du Peulhs sur le dos du bwa, du sonrhaï sur la tète du dogon,
Du bellah ami du touareg, du senoufou esclave du Minianka, du, du ……..
Hum ! Du coulibaly et ses Keïta, du Maiga et ses Touré, du Diarra et ses Traoré,
Du Monékata et ses Diabaté, du Diallo et ses Fané et Ballo et vis-versa, du, du……
Oui, Je suis cette Kidal de tes biennales où le brassage m’a permis
La connexion aux autres, les autres à moi où l’on ne parlait que toi, Mali !
Ils ont dit ! Oui, ils ont dit : « Azawad ! Azawad ! Azawad ! » Hum !
Que sera moi, si je suis Azawad et que Sikasso n’était pas kénédougou,
Si Ségou n’était balanzan, Si Kayes n’était pas kasso,
Si, si, si ce Mali n’était pas unique et indivisible devant le Monde entier,
Ce Monde entier qui me rie, moi Kidal et non toi, Mali
Puisque sachant que je ne serai rien sans toi Mali, toi ce Mali des grands empires
Pour que je dise aujourd’hui à qui veut l’attendre : je ne te quitterai jamais, toi Maliba, ma mère »
ADAMA SIDIBE « Je veux ce Mali »
La pillule "azawad"sera tres difficile a avaler pour nous,mais c 'est un sacrifice que tous les Maliens doivent accepter de faire.Les ligne rouges du president n'ont pas ete franchies.Rien ne vaut la paix et stabilite.
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