Une délégation de la médiation élargie s’est rendue à Kidal, mardi, dans un souci de n’épargner aucun effort en vue de la signature prochaine de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger, souligne un communiqué du groupe des médiateurs de la crise malienne, publié hier. Dans sa déclaration du 1er mars à Alger, rappelle le communiqué, la coordination des mouvements rebelles, avait demandé à la médiation de lui accorder le temps et le soutien nécessaires pour partager de bonne foi le contenu du document avec les populations dans un délai raisonnable avant son paraphe.
Dans ce cadre, poursuit la médiation, l’objectif central de son déplacement dans la capitale de la 8è Région du Mali, préalablement convenu, était d’encourager les groupes rebelles à prendre la bonne décision consistant à se joindre à la dynamique ayant présidé au parachèvement de la négociation, en procédant au paraphe de l’accord, puis à sa signature.
La coordination des mouvements rebelles a fait état des résultats des journées de concertation qu’elle a organisées à Kidal du 12 au 15 mars 2015 et soumis à la délégation de la médiation un document comportant les conclusions de ces journées de concertation, indique le communiqué. De même, les groupes rebelles ont fait des observations qu’ils demandent à la médiation de bien les considérer afin de lui permettre de procéder à la signature de l’accord.
En réponse, la délégation de la médiation, tout en prenant bonne note de ces demandes et de la position de la coordination des mouvements rebelles, a rappelé que la procédure du paraphe engagée à Alger le 1er mars, signifie bien que la négociation était parachevée. La médiation a précisé aussi que l’accord n’a pas la prétention de résoudre à la fois et dans l’immédiat tous les problèmes posés. L’accord offre un cadre évolutif de réponses aux défis auxquels est confronté le peuple malien.
La médiation a fait remarquer que certaines des observations formulées par la coordination des mouvements rebelles pourraient être valablement prises en charge dans le cadre de la mise en œuvre de l’accord.
Tout ce verbiage se résume en ceci: cher gentil bandit armé, je t’en prie, déposes ton arme, arrêtes avec la consommation et le trafic de drogues et d’armes, cesses d’enlever des blancs pour les vendre, refuses de vendre ton pays, tes parents et tes enfants au premier venu, reconvertis-toi dans le développement de ta Région, du tourisme, de l’élevage, de la plantation de dattiers, du déploiement de l’énergie solaire que tu as en abondance, penses à multiplier des écoles, des centres de santé, des services de justice. Vous vous rendez parfaitement compte de l’incongruité d’un tel langage. Cela n’a jamais marché, cela ne marche pas, cela ne marchera nulle part dans le monde. UN PROBLEME DE BANDITISME NE SAURAIT ËTRE UN PROBLEME DE DEVELOPPEMENT. Comme le Mali actuel est trop faible et refuse même les escarmouches, à part le GATTIA, couchons-nous et acceptons d’être humilié, le temps d’être prêt, étant entendu que personne ne se leurre encore sur l’AMUSEMA…
1. la Communauté internationale ne fera rien pour aider le Mali, au contraire, elle soutient l’affaiblissement du Mali (de Berlin 1884 à ce jour en passant par la remise de Kidal par SERVAL au MNLA, cela a toujours été le cas: utiliser des africains pour casser d’autres africains). Et IBK avec son latin ne fait pas exception à la règle : la France le fait chanter.
2. cet accord est le plus mauvais de tous les autres, parce qu’il reprend la n ième faute (ce n’est plus une erreur), d’accepter le principe de la réintégration des rebelles, meilleur moyen pour ne JAMAIS AVOIR UNE ARMEE FORTE : une structure ou l’indiscipline peut être synonyme de mort qui devient un lieu de désertion plus qu’ordinaire. Comment peut-on imaginer un bandit se convertir en saint sans la crainte de la force? Depuis quand un problème de banditisme, de mercenariat et de trafic se mue en un problème de développement?
La solution? Le GATIA, des Brigades d’autodéfense encadrées par l’armée, des leaders africains d’une autre trempe, l’Union africaine…
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