Accord d’Alger: «On a l’impression de tourner en rond»

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Nord du Mali: huit à dix personnes tuées dans de nouvelles violences
Des véhicules de la Minusma sécurisent l'aéroport de Kidal, dans le nord du Mali. © RFI / David Baché

20 mai 2015-20 mai 2016 : Cela fait un an que les groupes armés ont parachevé la signature de l’accord de paix et de réconciliation d’Alger. Si, depuis, les hostilités n’ont pas repris entre ces groupes et l’armée malienne, et si des textes importants ont été adoptés, le chemin vers une véritable stabilité reste encore long.

Un an après la signature de l’accord de paix, la situation sécuritaire est toujours préoccupante dans plusieurs localités du nord du Mali. A Ber, commune située à 50 km de Tombouctou, des hommes armés ont abattu ce lundi, dans la nuit, un habitant de la ville, membre des groupes armés rebelles, et accusé d’être un espion à la solde de l’ennemi.

Au nord-est, la ville de Kidal est toujours aux mains des rebelles. Autre retard dans l’application de l’accord, le processus du DDR (Désarmement, démobilisation et réinsertion) n’a toujours pas commencé, alors que l’identification des 24 sites de cantonnement est déjà faite.

Crise de confiance

Il y a aussi la question des Maliens réfugiés dans d’autres pays, notamment les pays voisins. Ils sont évalués à quelques milliers, et selon un chronogramme établi, ils devraient en principe être déjà revenus au pays. Interrogés de manière séparée, des responsables des groupes armés et du gouvernement s’accusent mutuellement.

Bamako estime que les mouvements signataires de l’accord trainent le pas, alors que ces derniers affirment que Bamako est facteur de blocage. Une crise de confiance qui perdure. Un observateur étranger confie : « On a l’impression de tourner en rond. »

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