L’absence de l’ex-chef de rebelle des années 1990 et allié terroriste d’Aqmi, Iyad Ag Ghaly dans le processus de paix commence à se sentir sur le terrain. Au moment où le monde entier s’active à faire raisonner la Coordination des mouvements de l’Azawad à parapher, la pression du chef d’Ançar Eddine s’intensifie sur ses petits frères.
Pis, Iyad Ag Ghaly jure la main sur le cœur de rendre la vie difficile à tous ceux qui s’opposeraient à sa volonté. Si dans le Nord, il a fini par imposer sa suprématie, dans le reste du pays, notamment dans la région de Mopti, il se fait entourer d’un groupe composé d’enfants de la contrée. L’objectif est de déstabiliser cette partie du pays et de créer une psychose généralisée.
A Mopti et dans certaines localités de Ségou, Iyad Ag Ghaly a pu se faire des alliés qui s’organisent et attaquent notamment les zones de Ténenkou dans le but ultime de s’emparer de tout le Macina. Les attaques et actes terroristes de ces dernières semaines sont la preuve de la volonté manifeste de l’homme de déstabiliser le pays, soutient une source.
Ainsi, le deal qui existe entre lui et les membres de la CMA est toujours d’actualité. En premier lieu, il s’agit d’Alghebass Ag Intallah, Hamad Ag Bibi, devenu député, tous deux membres du Haut conseil de l’unité de l’Azawad (HCUA) qui n’est autre qu’une transformation de l’ex-mouvement islamique de l’Azawad (MIA) créé au moment où l’opération Serval démarrait.
Ces deux entités métamorphosées ne sont qu’un regroupement d’éléments d’Ançar Eddine fondé et dirigé par Iyad Ag Ghaly. Ce dernier avait été aussi le compagnon et l’allié inséparable du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) dans la chute des régions et l’occupation des régions du Nord.
Pour toutes ses raisons, nous dit un observateur, il est difficile, voire impossible pour ces différents membres de la CMA de laisser en marge de l’accord le puissant et craint Iyad. En somme, la non-signature de l’accord par la CMA est simplement le fait qu’Iyad Ag Ghaly ne se retrouve pas dans le document proposé. Et au stade actuel, c’est cette nouvelle donne que tente de résoudre la médiation.
Quid de la branche militaire
La tension est vive devenue quelques semaines entre ceux qui négocient et décident politiquement à la place de CMA et sa branche dite militaire. Une équation que tente de résoudre, Bilal Ag Achérif, Alghabass Ag Intallah et autres sans y parvenir. En effet, nos sources font état d’un véritable bas de fer qui a gagné les rangs de la CMA et la volonté des chefs militaires est prise très au sérieux.
Cette entité dit à qui veut l’entendre que le document de l’accord d’Alger ne satisfait pas ses doléances, notamment la place qui doit revenir à ses combattants devenus de plus en plus nombreux. Pour Cheick Haoussa, Najim, Bamoussa Diarra, Hassane Fagaga et autres chefs militaires, tapis dans l’ombre, il n’est pas question d’accepter un accord alors que les clauses sur leur avenir sont mal définies.
“Nous voulons de garanties en termes de grades, d’un nombre qui va être recruté dans l’armée et les autres services. Ce qui est loin d’être le souci de certains de nos camarades qui ont décidé de baisser les bras”, nous a confié un responsable militaire de la CMA, hier dans la journée.
Mise au courant de cette donne et consciente de l’enjeu qui se cache derrière ses revendications, la médiation internationale ne pouvait qu’accepter la proposition de la Coordination ; à savoir : une nouvelle réunion directe entre le gouvernement et les mouvements de Kidal.
Alpha Mahamane Cissé
Tout le monde est d’accord sauf une poignée de hors-la loi à Kidal.
Tout le monde est d’accord sauf quelques bandits enturbannés à Kidal.
Tout le monde est d’accord sauf une poignée d’aventuriers apatrides à kidal.
Tout le monde est d’accord sauf quelques terroristes venus d’ailleurs à Kidal.
Par conséquent l’Etat malien ,l’armée malienne et les forces vives de la nation doivent prendre leurs responsabilités. Sans cela le Mali deviendra la risée du monde entier.
Que dieu bénisse le Mali
Qu’est-ce qu’on attend pour zigouiller ce merdeux?
Walati
“Et à la communauté internationale de ne pas donner crédit au coup de force des rebelles,leurs armes ne ferrons jamais adhérer à leur projet et ne rebaptisera jamais nos territoires l’Azawad”
Pour ce qui est d’accepter ou pas l’appellation Azawad, ce n’est pas à la communauté internationale “d’accepter” ou de “refuser” mais à nos autorités de le faire.
La communauté internationale est là pour veiller à la conclusion des accords, pas pour juger à notre place du CONTENU des accords.
nfp
Manipule bien nos réactions,mais nous nous sommes exprimés et nous sommes bien compris.
Le contenu que nous voudrions donner à l’accord n’a pas été totalement pris en charge.Nous aurions bien voulu que l’accord ne fasse aucune mention du mot Azawad,mais nous avons accepté cet accord pour en attendant de replacer le mot Azawad dans son vrai contexte.
Pour le moment il doit pas être une cause de faire perdurer la souffrance de nos population.Si non dans le contexte actuel malien la rébellion devrait être tout simplement matée.
J’espère que nfp continuerait à racoler mes réactions mémorisées dans ses machines pour une sortie de crise définitive.
Nous nous voulons un Mali unitaire,les rebelles veulent découper le Mali pour créer un Etat Azawad.
C’est avec les armes et des appuis extérieur qu’ils veulent nous imposer un Azawad qui va de l’Adrar jusqu’à Ségou,or le vrai Azawad est la zone nord Tombouctou et au sud de Taoudeni.
Un montage irréaliste que l’on veut imposer aux populations car les rebelles ont une victoire militaire.
Nous invitons les populations à refuser d’être rebaptisées par des ignares qui pensent nous soumettre par les armes.
Et à la communauté internationale de ne pas donner crédit au coup de force des rebelles,leurs armes ne ferrons jamais adhérer à leur projet et ne rebaptisera jamais nos territoires l’Azawad reste Azawad;le Tamsna reste Tamasna et le Gourma reste Gourma.
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