Accord d’Alger : Le gouvernement exclut « toute idée de réouverture des négociations »

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Communiqué du conseil des ministres du mercredi 14 janvier 2015
Premier conseil des ministres du gouvernement Modibo KEITA

Suite à la visite de travail effectuée par la médiation mardi 17 mars 2015 à Kidal auprès de la CMA, dans le cadre des démarches en vue d’amener toutes les parties à parapher  l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger et aux informations faisant état d’une demande d’ouverture de nouvelles discussions autour dudit document, le gouvernement  a réagi et « exclu toute idée de réouverture des négociations ». Ce que Choguel Kokala Maïga, porte-parole du gouvernement, a affirmé hier à la presse mercredi dans une déclaration publiée après le conseil des ministres. Il a rappelé que cet «  accord de paix, fruit de plusieurs mois d’intenses négociation a été paraphé à Alger le 1e mars par la médiation dans toutes ses composantes et par toutes les parties à l’exception de la Coordination des mouvements de l’Azawad ».

« Le gouvernement du Mali rappelle de manière  solennelle que le paraphe du document, en attendant sa signature, exclut toute idée d’ouverture de nouvelles négociations sur son contenu et appelles la médiation à ses responsabilités en tant que garant du processus de paix », a dit M Maïga.

Il a ajouté qu’en dépit des réserves qu’il a formulées, y compris dans la version finale présentée par la médiation, le gouvernement « a commencé à sensibiliser les populations parce que conscient que cet accord offre un cadre global qui permet de travailler au retour de la paix et de résoudre l’ensemble des questions posées dans le respect des principes fondateurs de la République. »

Le porte-parole du gouvernement  a lancé un appel solennel à « tous les mouvements qui ne l’ont pas encore fait pour parapher sans délai l’accord de paix afin de permettre à notre pays de reconstruire le vivre ensemble et offrir aux réfugiés et aux déplacés la possibilité de regagner leurs foyers dans un climat apaisé ».

Il faut noter que l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger implique trois parties, en l’occurrence le gouvernement du Mali, la CMA et la plateforme.

Maliki Diallo   

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2 COMMENTAIRES

  1. IBK et son gouvernement, ont prouvés leur limité d’incapacité .
    A tenir tête aux fauteurs de troubles . c’est lamentable et révoltant .
    TROP C’EST TROP il nous faut une armée digne de son nom ,
    pour être respecter par ces bandits armés .
    négocier n’est plus la solution pour cette population du nord prise en otage, par
    le mnla et ses complices .
    Il est temps de faire cette guerre, la issue pour en finir .

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