Accord d’Alger : L’Amicale de la promotion 1998 – 2002 de la FSJE à l’écoute de son Parrain

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Me Harouna Toureh, le parrain, avait à ses côtés, le Président de la promotion, Me Dah Keita et le juge du Tribunal de commerce Youssouf Touré.

A l’entame de la conférence, Me Keita dira qu’il s’agit de sceller une union définitive autour de l’idéal national et de nos valeurs, qui ne doivent pas se perdre. Elles sont des valeurs fondatrices.

Selon le parrain, pourquoi cet accord? Parce qu’il y avait 3 groupes aux intérêts antagonistes, les agresseurs, le MNLA, le HCUA et autres, et les agressés, l’Etat du Mali et les Mouvements qui se défendaient membres de la Plateforme. Chacune de ces parties avait des revendications spécifiques.

Me Harouna Toureh a mis en exergue les dispositions de l’article 6 de l’accord d’Alger. Ce qui est de nouveau, c’est l’élection du Président de l’Assemblée régionale au suffrage universel direct. En outre, la Plateforme s’est battue pour que l’armée ne soit pas laissée hors du champ des débats.

Pour des questions économiques, il a été souligné que désormais, dans toutes les zones aurifères, les populations bénéficieront des revenus issus de l’exploitation sur  le territoire de leur localité, leur permettant de proposer la réalisation d’infrastructures routières, scolaires, sanitaires, etc.

A la question de savoir, puisque le MNLA refuse de parapher l’accord, quelles seront les conséquences, le conférencier répondra que l’Etat va se doter d’une forte armée, pour sécuriser le pays tout entier, et que le MNLA ne bénéficiera d’aucun avantage sur le plan commercial et sécuritaire.

Adama Bamba

 

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